mercredi 15 février 2012

La Russie prépare une réponse adéquate en cas d'attaque de l'Iran par Israel et les Etats-Unis



La situation géopolitique, près de la Syrie et de l'Iran exhorte la Russie à accélérer l'amélioration de ses forces militaires dans le Caucase, la mer Caspienne ainsi que dans les régions de la Méditerranée et de la mer Noire. 


Des sources du ministère de la Défense russe indique que le Kremlin a reçu des informations sur une prochaine frappe pro-américaine et israélienne sur les installations nucléaires iraniennes. L'attaque se fera bientôt en une seule frappe et en un seul jour "J". 
La réponse de Téhéran ne se fera pas attendre longtemps. Une guerre dont les conséquences pourraient être imprévisibles.


L'ambassadeur de Russie auprès de l'UE Vladimir Chizhov a déclaré qu'une attaque israélienne sur l'Iran ou les Etats-Unis mènerait à «évolution catastrophique des événements." Le diplomate a souligné que l'impact négatif ne se manifestera pas seulement pour la région », mais dans un contexte plus large." Comme on le sait, l'impact direct de la diplomatie russe en Europe et envers la communauté internationale lors d'une éventuelle guerre en Iran, serait dommageable et irréversible à court terme.


Cependant, les préparatifs militaires de la Russie pour réduire au minimum les pertes dues à une éventuelle action militaire contre Téhéran est à l'étude depuis un an. 
Selon des sources proches du ministère de la Défense russe, serait mobilisé la 102e base militaire en Arménie. Les familles des militaires de la garnison russe stationnée près d'Erevan, seraient transférés à Gyumri, près de la frontière turque. 


Quels seront les défis à  résoudre par la 102e base russe en cas de conflit- n'est pas entièrement encore défini. Mais la préparation au combat des forces russes dans les bases militaires en Ossétie du Sud et en Abkhazie semble ètre terminé. Les navires de la flotte de la mer noire près de la frontière avec la Géorgie, lors d'un éventuel conflit avec l'Iran ne pourraient agir à revers conte les ennemis de Téhéran.


Quelles seront les tâches que la Russie devra mener à bien si la guerre éclate contre l'Iran ? Au sein du ministère russe de la Défense, apparemment très préoccupé par l'état des troupes en Arménie. C'est une position très importante géopolitiquement que l'on craint de perdre en cas de conflit Israelo Iranien.


En Avril 2011, la Géorgie a rompu l'accord sur le ravitaillement militaire de la Russie par l'Arménie. En fait, le groupe russo-arménien dans le Caucase du Sud est déjà isolé. L'approvisionnement de l'armée russe (carburant, nourriture, etc) n'est possible que par voie aérienne et par des accords directs avec l'Arménie, qui, à son tour, se voit livrer des produits similaires (essence, diesel, kérosène) achèté en Iran. La guerre en Iran signifierait la cessation de cette voie de ravitaillement vital pour la 102eme base russe.


Le Lieutenant General Yuri Netkachev, qui a longtemps été le commandant adjoint du Groupe des forces russes en Transcaucasie et a participé personnellement aux formations des unités (y compris de la 102-ème base ), estime que dans le cas d'une guerre à grande échelle contre l'Iran, la Russie cherchera des moyens visant à sécuriser ses approvisionnements militaires et ses installations militaires en Géorgie. "Vous pourrions avoir à briser le blocus de la Géorgie et de veiller à sécuriser les corridors de transport menant à l'Arménie", - dit un expert militaire. cela signifierait une nouvelle intervention contre la Géorgie quatre ans après celle de 2008.


"Apparemment, le ministère russe de la Défense est maintenant très méfiant envers l'Azerbaïdjan, qui, au cours des trois dernières années a doublé son budget militaire et achète maintenant des drones israéliens provoquant une gêne légitime de Téhéran et de l'Arménie. Mais même malgrès le différend qui oppose l'Azerbaïdjanentre et l'Iran sur les champs de pétrole du sud de la mer Caspienne, il est peu probable que Bakou soutiendra la campagne anti-iranienne de l'OTAN.


Un analyste proche du Kremlin, Vladimir Popov, encourage l'occident à ne pas se faire trop d'illusions : "Dans le pire des scénario, lorsque Téhéran devrait faire face à une défaite militaire complète contre les forces de l'OTAN, la Russie fournirai "au minimum" une assistance militaire, au moins sur le plan technico-militaire ».
Une intervention au sol, bien qu'improbable n'est pas à exclure complètement.
          

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