vendredi 13 juillet 2012
Le retour de Silvio Berlusconi aux législatives de 2013
Le parti de l'ex-premier ministre italien Silvio Berlusconi, Le Peuple de la liberté (PdL), envisage de présenter sa candidature comme candidat au poste de chef du gouvernement après les prochaines législatives, prévues pour 2013, a déclaré jeudi soir Fabrizio Cicchitto, président de la fraction du PdL au parlement.
"Oui, Berlusconi sera candidat (du PdL) au poste du premier ministre. Tout le monde l'approuve. Quand il s'agit de Berlusconi, la question de la tenue des primaires ne se pose pas", a déclaré le responsable à l'issue d'une réunion sur ce sujet tenue dans la résidence non-officielle de Berlusconi, le Palais Grazioli.
L'annonce du "retour" de Berlusconi, qui a quitté le poste du premier ministre en novembre dernier suite à une crise politique aiguë, fait partie des thèmes d'actualité les plus discutés et a déjà provoqué diverses réactions au sein de la classe politique italienne.
Giancarlo Galan, ancien ministres du cabinet de Berlusconi, s'est dit satisfait du fait que l'ex-chef du gouvernement revienne "dans le jeu".
Cependant, le président de la Chambre des députés (chambre basse du parlement italien), Gianfranco Fini a estimé que le retour de Berlusconi était actuellement impossible, les ressortissants italiens ayant compris que le temps des "promesses naïves et non tenues" était révolu
Mario Monti de plus en plus impopulaire
La cote de popularité du président du Conseil italien, déjà divisée par deux depuis son arrivée aux affaires à la mi-novembre, a encore baissé d'un point depuis le début du mois, selon un sondage SWG-Agora publié ce midi.
De 71% d'opinions favorables lorsqu'il a succédé à Silvio Berlusconi, M ario Monti est tombé à 33% du fait des mesures d'austérité et des réformes impopulaires mises en oeuvre par son gouvernement d'experts. Deux tiers des personnes interrogées jugent ce gouvernement "peu" ou "pas du tout" efficace. Un quart le trouve en revanche "très" ou "assez" efficace.
Le Mouvement cinq étoiles du comédien Beppe Grillo, devenu la deuxième force politique en terme de popularité après son succès aux élections municipales de mai, continue en revanche à progresser dans les intentions de vote, selon la même enquête.
Crédité de 20,2% au début du mois, la formation iconoclaste, qui surfe sur le rejet des grands partis, atteint désormais 21%.
Le Parti démocrate (gauche) passe dans le même temps de 23,2 à 24% d'intentions de vote et le Peuple de la liberté de Silvio Berlusconi recule de 15,4 à 15%.
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