lundi 11 juin 2012
L'armée syrienne libre (ASL), ou les rebelles armés ont tenté de tuer un...
Voici une partie de la traduction faite par le site reopen911, vous y lirez l'intégralité de la traduciton de l'article du journaliste, et vous y trouverez d'autres liens intéressants:
"Nous sommes conduits sur une autre route. Amenés, en fait, tout droit dans une zone exposée aux tirs. L'Armée syrienne libre nous a dit de suivre une route qui est bloquée à mi-chemin du no man's land.
A ce moment-là, il y a eu le sifflement d'une balle, suivi de celui du demi-tour le plus lent que j'ai jamais vécu. Dans un hurlement, nous nous sommes engouffrés dans la rue transversale la plus proche pour nous mettre à couvert.
Un autre cul de sac
Il n'y avait pas d'autre option que de reculer au milieu des tirs et de tenter de rejoindre la route qu'on nous avait indiquée.
Evidemment, la voiture noire qui nous avait amenés dans ce piège était là. Ils démarrèrent en trombe dès que nous réapparûmes.
Pour moi c'est clair : les rebelles nous ont délibérément attirés là pour nous faire tuer par l'armée syrienne. Des journalistes morts, ce n'est pas bon du tout pour Damas.
Cette conviction n'a fait que croitre une demi-heure plus tard, lorsque nos quatre « amis » dans la même voiture noire cabossée débouchèrent à l'improviste d'une rue transversale pour nous séparer cette fois du véhicule de l'ONU juste devant.
Le véhicule de l'ONU se replia en bon ordre, passa à côté de nous, et put nous voir entourés de miliciens qui criaient, puis il quitta la ville.
Finalement, nous parvînmes à nous extraire aussi, et sur la bonne route, de retour vers Damas.
S'il vous plait, n'allez pas penser une seule seconde que mon expérience avec les rebelles d'AlQusair est exceptionnelle.
Ce matin, j'ai reçu le tweet suivant :
« @alextomo J'ai lu votre témoignage "Prêt à nous faire descendre dans le no man's land", et je peux comprendre, car j'ai vécu la même expérience à Al Zabadani pendant notre visite. »
Cela venait de Nawaf al Thani, qui est avocat et défenseur des droits de l'homme, et membre de la mission d'observation de la ligue arabe en Syrie qui fut déployée début 2012.
Cela doit vous faire réfléchir, sur qui d'autre a pu être confronté à une telle situation, lorsqu'il a tenté de déterminer ce qui se passe dans la Syrie tenue par les rebelles. "