Cette semaine, Theresa May a précisé son plan pour le Brexit. Encore une fois, les euro-fanatiques ont tout faux. Après avoir prévu un cataclysme économique en cas de défaite au référendum, qui n’est pas venu, ils espéraient un contournement du peuple, ou, au pire, un Brexit a minima où Londres conserverait une grande partie du marché unique. Encore raté ! C’est une vraie rupture.
Le grand démontage a bel et bien commencé
En effet, si Londres exporte vers l’UE, elle importe bien plus (22,8 milliards contre 14,1 en novembre). Si l’UE fermait son marché unique, Londres pourrait répliquer et vu son déficit commercial, c’est l’UE qui a bien plus à perdre : les constructeurs automobiles allemands en font des cauchemars. Et même si Londres perdait un accès privilégié au marché unique, l’alternative n’est guère inquiétante, tant l’UE est un marché ouvert à toutes les importations de la planète (les pneus ou l’acier chinois y rentrent, contrairement aux Etats-Unis). Bruxelles pourrait-elle moins bien traiter Londres que le reste du monde, au risque de déclencher une guerre commerciale où elle a bien plus à perdre ?
Bruxelles se retrouve devant un dilemme insoluble. Un Brexit qui se passerait mal ne redorerait sans doute pas son image, la faisant apparaître comme anti-démocratique, créatrice de tensions, et curieusement protectionniste. Mais s’il se passe bien, alors, d’autres pays pourraient avoir la tentation de suivre la Grande-Bretagne et ainsi accélérer la fin de l’UE. La seule issue pour eux serait un démantèlement du Royaume Uni, avec une Ecosse indépendante qui rejoindrait l’UE, mais il est probable que l’Espagne ou l’Italie ne goûtent guère un tel scénario, à supposer que les Ecossais optent eux aussi pour la séparation. Bref, pile, l’UE perd, face, elle est perdante… Le Brexit, c’est le début de la fin.
En fait, les euro-fanatiques sortent complètement démonétisés par le Brexit. Les voir se réjouir que Glasgow puisse faire sécession, après avoir envisagé de refuser le verdict britannique, montre leur caractère profondément totalitaire : la démocratie ne leur convient que quand elle va dans leur sens et ils sont toujours prêts à la remettre en cause dans le cas contraire. Le retour de bâtons ne fait que commencer.
Source : Agoravox.fr
Informations complémentaires :
l'Union Européenne ,une Dictature démasquée par folamour_dailymotion
URL: https://www.crashdebug.fr/international/13092-le-brexit-c-est-bien-le-debut-de-la-fin-pour-l-ue
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