lundi 26 mars 2012

La Troisième Guerre mondiale pourrait commencer au Moyen-Orient

Depuis la disparition de l' Union soviétique, avec les Etats-Unis cherchant ouvertement à consolider leur rôle dominant au sein de la communauté mondiale, le risque de guerre s'est paradoxalement accru par rapport à ce qu'il pouvait ètre pendant la guerre froide. 
Maintenir le leadership mondial américain explique l'actuelle stratégie des États-Unis. 
La présence américaine se manifeste très activement dans les principales régions du globe. Une de ces régions est le "Grand Moyen-Orient", et ses ressources riches en hydrocarbures, 

notament

 en Afrique du Nord.
Ce Grand Moyen-Orient est d'une importance fondamentale, tant d'un point de vue géopolitique qu'en termes d'intérêts économiques (cette région possède la majorité des ressources pétrolières et gazières dans le monde associées aux principales voies empruntées par le commerce maritime .) 


Le leadership américain dans la région du Moyen-Orient a été au coeur de la Seconde Guerre mondiale. L'un des stratèges principaux au service de l' Oncle Sam à l'époque - George Kennan - a souligné l'importance stratégique de cette région pour les intérêts géopolitiques américains. 
En 1945, le Département d'Etat américain a décrit le Moyen-Orient comme "une source inépuisable d' énergie, qui est l'un des trophées les plus attrayants dans l'histoire du monde". 
"Cet endroit spécial, le golfe Persique , peut-être considéré comme étant le plus attractif en termes d'investissements étrangers." 


Le président américain Roosevelt, puis Dwight David Eisenhower, ont tour à tour considéré le Moyen-Orient comme "la région stratégique la plus importante au monde." Cette estimation s'est avérée être pertinente tout au long XXIe siècle. 
L'importance stratégique des ressources énergétiques dans le golfe Persique va croître de façon constante au cours des prochaines années. les differents rapports américains en matière de stratégie proposent tous, par des méthodes plus ou moins différentes,  de contrôler la région afin de contrecarrer les efforts d'autres États comme la Chine.


 Aujourd'hui, le Moyen-Orient est devenu la base sur laquelle Les Etats-Unis s' appuient pour commencer la phase active de leur lutte désespérée pour préserver leur position de leader mondial. L' objectif géopolitique du fameux "printemps arabe" est en passe d'ètre atteint : la Russie a été chassé de la Libye et sa présence est fortement menacée en Syrie. L' exclure totalement de l' espace mediterrannéen serait une victoire pour l' OTAN.


Cette opinion est partagée par la majorité des experts nationaux et étrangers, qui pensent que la montée des tensions politiques et militaires dans la région n'est pas quelque chose de spontanée mais causée par la mise en œuvre d' un projet à grande échelle appelée «Grand Moyen-Orient» (Greater Middle East). 


L'objectif est de créer les conditions pour une reconstruction politique de la région sur les principes de la démocratie occidentale. 
L'ancien chef du Service des renseignement de l'ex URSS et l'ex-ministre des Affaires étrangères de la Russie Primakov a déclaré que Washington cherche à réaffirmer son leadership sur le monde islamique. 


La structure politique et sociètale par laquelle ces Etats existaient auparavant, montrait qu' "ils" n'étaient pas prêts à adopter un système de valeurs occidentales. Leur mode de fonctionnement est soit une communauté ethnique ou clanique.


 Dans ce contexte, la plupart d'entre eux ont été construits dans ​​l'urgence, en s'appuyant sur ​​l'armée et les forces de sécurité comme principal garant de l'ordre. 
Ce mode de fonctionnement est largement dépassé au yeux des Etats-unis car il ne permet pas de les inclure dans le processus de la mondialisation actuelle. 


En 2004 une tentative visant à "instaurer la démocratie" dans le "Grand Moyen-Orient" a échoué . Les États-Unis étaient alors en conflit idéologique avec le président français Jacques Chirac, qui a déclaré à l' époque que les pays de la région  doivent décider "par eux-mêmes" s'ils ont besoin de «missionnaires de la démocratie" ou pas.


Depuis lors, dans le monde, les choses ont changé. En  2010-2011, Au milieu de la crise économique mondiale, les Etats-Unis ont concocté un nouveau projet, en se concentrant sur ​​les moyens d'exporter leur crise sous la forme de révolutions et de guerres. 


Les USA ont été activement soutenus par de nombreux dirigeants occidentaux, y compris le président Nicolas Sarkozy qui est devenu l'un des initiateurs de l'agression de l'OTAN contre la Libye. 


L'objectif de la politique étrangère américaine reste la même - assurer un leadership mondial. Cet objectif majeur est lié à la croissance de la «menace chinoise». Un nombre croissant d'experts en sont venus à la conclusion que, dans les 15-20 prochaines années la Chine dépassera en puissance les États-Unis. 


C'est ici que nous pouvons parler du déclin programmé des Etats-Unis sur la sphère économique et financière du monde. 
A Washington en 2009, il a été proposé à Pékin de créer un «Big Two» ou le G2 - alliance politique des États-Unis et la Chine .
Le Premier ministre Wen Jiabao lors de sa réunion en Novembre 2009 avec le président américain Barack Obama a déclaré que cette proposition est inacceptable, que la Chine poursuivra une politique étrangère indépendante et n'entrera pas dans une alliance avec d'autres pays ou blocs de pays.


Les États-Unis ont donc du développer une stratégie différente pour lutter contre leur rival dans le monde, pour le controle du pétrole. Il s'agit de provoquer un affrontement entre la Chine et le monde islamique. 
Pour ce faire, Washington cherche à renverser les régimes laïques dans le Grand Moyen-Orient, à porter au pouvoir en Libye, la Syrie, l'Egypte et dans d'autres pays des extrémistes musulmans. Cela devrait conduire à la guerre contre Israël et entrainer de vastes déstabilisations aux frontières de la Chine et de la Russie.


La collision de l'islam radical et de la Chine pourrait influer sur la politique de Pékin au Xinjiang, peuplé principalement de musulmans, pro-sécessionistes au confin de la Chine. Washington est , dans cette région, à la recherche de ceux qui seraient prêts à se battre contre l' empire du milieu. 


Après le renversement du régime de Hosni Moubarak en Egypte, la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré que parmi les forces politiques avec lesquelles une relation constructive est possible, figure l'organisation extrémiste égyptienne "les Frères musulmans". 
Aux États-Unis jusqu'à une date récente était interdit "tout contact" avec leurs représentants. Maintenant, l'ordre d'entrer en contact direct avec l'organisation qui revendique non seulement le besoin de construire un État islamique en Égypte, mais aussi la renaissance d'un califat "de l' Espagne à l'Indonésie." 


La même Interaction entre l'Occident et les groupes terroristes islamiques est à l'oeuvre en Syrie, où de tels groupes jouent un rôle majeur dans le renversement du président B.al-Assad. 


Il est symptomatique de noter qu'aujourd'hui, les autorités syriennes sont activement aux prises avec les alliés actuels des États-Unis. La plupart des experts estiment que l'augmentation de l'activité terroriste dans la région est une conséquence directe de la nouvelle politique américaine au Moyen-Orient. 
Une intensification à grande échelle des forces extrémistes va inévitablement conduire à des tentatives de renversement des gouvernements au Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizistan et même au Kazakhstan. 
Depuis 2011 le Kazakhstan combat un groupe islamiste "Jund al-Califat" ; (à noter qu'il s'agit de la même organisation qui revendique l' attentat de Mohamed Merah). 
Le pays a été secoué par une série d'attentats, qui ont été classés comme «actes terroristes». 
"Jund al-Califat" a revendiqué la responsabilité d' explosions à proximité du siège des autorités dans la ville d'Atyrau au Kazakhstan occidental. 


Il est intéressant de souligner que les émeutes dans la ville kazakhe Zhanaozen du 16 Décembre 2011, qui ont tué plus de 10 personnes ont également été organisés avec la participation active des islamistes locaux. 


L'augmentation de l'activité terroriste dans les pays voisins de la Russie, vise à déstabiliser la postion stratégique de la Russie dans le Caucase Nord, comme au Tatarstan, au Bachkortostan et dans d'autres régions voisines de la Russie, fortement peuplées de musulmans. 
Nous (les russes), y compris les États-Unis, devraient peser soigneusement toutes les conséquences d'un tel projet, tant son succés parait difficilement possible. 


Toutefois, le «printemps arabe» visant à renforcer les États-Unis se heurte à deux problèmes d'importance : 
-D'abord - un conflit d'intérêts avec la Chine et le monde islamique. 
-Ensuite - pour prévenir l'apparition d' acteurs indépendant dans le Grand Moyen-Orient, les États-Unis et ses alliés doivent obtenir le "plein contrôle" sur les ressources énergétiques et leurs différentes voies d' acheminement vers les lieux de consommation.
Une attaque contre Téhéran et Damas est donc plus que jamais vitale pour l' OTAN.


Les agences de renseignement occidentales et les services secrets de certains pays du Golfe aident à armer, entraîner et former des militants en Syrie. 
Contre l'Iran est maintenant lancé une campagne médiatique massive visant à "diaboliser" les dirigeants iraniens aux yeux du reste du monde. 
En Octobre 2011 aux Etats-Unis ont été fabriqués des «charges bidons» tendant à prouver que l'Iran projetait d'assassiner l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis. Aucun des "procureurs" chargés de l' affaire, n'ont réussi à prouver que Téhéran planifiait un tel acte insensé. 
En Novembre, 2011 , a été publié par l'AIEA, toujours sans aucune preuves, que l' Iran essaye de construire des armes nucléaires
Il est à noter que la Russie et la Chine s'opposent fermement à la publication de ce rapport, qualifié de "prématuré", et compilant des faits "non démontrés".


 Il ya une pression croissante de l'Occident contre l'économie iranienne. En Décembre 2011, le Etats-Unis et l'UE ont imposé des sanctions communes contre les exportations de pétrole de l'Iran (ce qui cause des dommages importants à l'économie de iranienne). 
En réponse, l' Iran a déclaré que "plus une goutte de pétrtole ne transiterait désormais par le très stratégique détroit d'Ormuz ," parce que l'Iran a la capacité de le bloquer. 
Le détroit d'Ormuz voit passer 40% du transit du pétrole achminé par voie maritime. À la fin de Décembre 2011 - début Janvier 2012. L'Iran, sur un air de défi, a organisé quelques exercices navals à grande échelle dans le voisinage immédiat du détroit d'Ormuz. Dans cet endroit vital pour l'économie mondiale, elle a fait la démonstration de ses capacités en lançant des missiles mer-mer et sol-mer. 
En réponse, les USA ont déclaré qu'ils ne resteraient pas sans réaction si l'Iran osait bloquer le détroit d'Ormuz.


Voila donc l' échiquier mondial tel que le voit la Russie et son alliee la Chine. les deux pays forment maintenant un bloc anti américain soutenu par les chiites de l' orient.
L' "oncle Sam" et ses valets eux s'appuient sur les "sunnites pétroliers" qu'ils avaient juré de combattre hier.


Controle de l'ènergie sur fond de guerre de religion, le grand combat peut commencer "à la première étincelle" comme en 1914.


source : http://3mv.ru

Iran Israël : le Caucase se prépare activement à une guerre majeure, qui débutera fin 2012



Le tremblement de terre géopolitique continue. Son épicentre se trouve au Moyen-Orient , le Caucase et la Géorgie font également partie intégrante de l'équation diplomatico-guerrière. 
Récemment, des révélations diplomatiques faisaient état d' accords militaires entre Israel et l' Azerbaïdjan en vue d 'établir des bases d' attaques proche de l' Iran, ce qui pourrait embraser la région.


En Russie, beaucoup de journalistes libéraux sont tout simplement fascinés par les réformes géorgiennes. Il règne une image positive du pays, où le développement de petites entreprises témoigne de la liberté économique retrouvée ... - regardons simplement les chiffres. Si l'économie est si florissante alors pourquoi le nombre de prisonniers par rapport à 2004 a augmenté de 500% ? 


La Géorgie se classe deuxième dans le monde après les États-Unis pour le nombre de personnes incarcérées par habitant (numéro un en Europe et de loin ! ). Le taux d' acquittements en Géorgie est de 0,084 % (en Autriche 27,5% ; la moyenne européenne étant de 20%) . Voila l'état de la liberté et de la démocratie dans ce pays proclamé "exemple à suivre" par l' Occident. La Géorgie, où le chômage dépasse les 50% , montre le spectacle d'une propagande bien réglée. 
La Géorgie est de fait une dictature militaire d' apparence civile. Il y a un an, il était encore possible de parler de dialogue avec la Russie suite au conflit de 2008, mais à l'heure actuelle, en géorgie, cela équivaut à trahir la patrie. Et cela se voit "à l'œil nu" que Saakachvili se prépare à la guerre. 


Il ne fait plus guère de doute qu'une l'attaque contre l'Iran serait l'étincelle de ce conflit. La question est quand et sous quelle forme, aura t il lieu ? Après la déstabilisation de la Tunisie et de l' Egypte, l'intervention en Libye, frapper la Syrie avant une attaque contre l'Iran - est la suite logique de cette extension de l' empire de l' OTAN. 
Il est interressant d'observer le rôle de la Turquie dans ce processus. Les Etats-Unis n'ont plus la même situation en Orient que lors des 20 dernières années. 
"Mandat Bushiste" post 2001 oblige, l'image de l'Amérique s'est fortement dégradée ces dernières années, sans compter la crise économique de fin 2008 qui a balayé les dernière illusions angéliques. L'intervention directe des Etats-Unis dans la zone orientale n'est plus possible, et les Américains sont en train d'élaborer un nouveau monde qu'ils controleront tout autant en apparaissant plus en retrait.


 Les Etats-Unis doivent faire fâce à trois problèmes nouveaux : la montée en puissance de la Chine, l'augmentation du nationaliste et l'effondrement du multiculturalisme dans l'Union européenne (et, par conséquent, moins de responsabilité au sein de l'UE pour Washington), et enfin le retour au premier plan de la Russie.


La Mise en valeur future de ces trois structures politiques et économiques qui ne sont pas en contradiction les unes avec les autres, est désastreuse pour les Américains. Par conséquent, les États-Unis commencent à créer un nouvel acteur mondial, qui sera un contrepoids aux autres centres de gravité diplomatique. 
Il s'agit de la création d' un "néo empire ottoman" , résurrection sous l' égide de l' OTAN de l' ancien empire d' Istanbul (la sublime porte) disparu après la première guerre mondiale. Les attaques contre d'autres pays musulmans - l'Egypte, la Libye et la Syrie - n'ont qu'un seul but: affaiblir sérieusement ces pays et les conduire dans la nouvelle alliance néo-ottomane , où le rôle de la Turquie comme partenaire stratégique militaire des États-Unis apparaîtra en plein lumière. 
Cette conception américaine visant à s'implanter durablement en Asie centrale est soutenue par Israël et l'Arménie. Étant donné que ce nouvel Empire ottoman s'étalerait sur près de la moitié des ressources pétrolières et gazières, le potentiel d'une telle alliance est impressionnante. A ce projet devra certainement participer la Géorgie - le seul pays chrétien, reliant les pays musulmans et turcophones dans cette région. 


Le rôle de la Géorgie est donc déjà précisé clairement. 


Tout le monde sait que l'opération contre l'Iran ne sera pas limitée à une guerre locale, comme cela s'est produit en Irak, mais touchera l'ensemble du monde. Israël est pressé d'intervenir, mais certains au sein de l'establishment américain veulent retarder ce moment. 
Aux États-Unis, beaucoup veulent apparaitre comme "le vainqueur de l'Iran" lors des élections présidentielles de l'automne 2012.


 Commencer un tel conflit maintenant, ou dans trois ou quatre mois, aurait des conséquences potentiellement catastrophiques. 
Israël est pressé parce qu'il a peur de perdre un temps précieux qu'il ne pourrait plus rattrapper ensuite. Aujourd'hui un environnement international favorable à une guerre contre Téhéran joue en sa faveur. 
Israël, en fait, craint que l'Iran finisse par produire des armes nucléaires. Le 5 Mars, une réunion entre Netanyahu et Obama, a laissé penser qu'une frappe contre l'Iran serait plus suceptible d'intervenir vers la fin de l'année 2012. Il est également à noter que le 6 Mars Saakashvili (toujours la Georgie) a effectué une visite à Bakou avec comme arrière pensée de négocier une coopération politico-militaire avec l'Azerbaïdjan, pour contrer la Russie en cas de conflit majeur contre l' Iran. Mais il n'a obtenu qu'un accord sur la coopération des services statistiques (un peu mince). 


En Russie, les dernières élections ont montré (au grand dam de l' OTAN) la stabilité du pouvoir à Moscou, en conséquences, les plans téméraires "anti iraniens" ont quelque peu fait machine arrière. 
Mais le fait est que le conflit se rapproche inexorablement, tant les actions entreprises par les autres pays de la région sont équivoques. Se rendant compte que la guerre est de plus en plus probable, ils prennent certaines mesures pour assurer leur sécurité, en clair il se préparent à un conflit imminent


La récente visite de M. Saakachvili à Washington a montré qu' Obama soutien plus que jamais la Géorgie, battant ainsi en brêche les accusations républicaines affirmant qu'il ne supporterait pas les "régimes" favorisés par l'administration Bush. Barack Obama a annoncé ​​la fourniture de systèmes de missiles "Patriot" en Géorgie. Pour défendre qui ? La Géorgie lors de sa prochaine guerre contre l'Iran ? 


La situation de l'Iran est très inconfortable - Les USA sont en train de réunir une force considérable dans le golfe Persique, mais l'Iran a une bonne défense côtière, sa marine n'est plus aussi faible que par le passé, et elle dispose d'une défense anti-aérienne renforcée. 
Bien que teheran n'aient pas reçu les S300 en provenance de Russie, elle dispose de ses "propres systèmes S300" . Pour les opérations au sol, les Américains ont besoin de regarder autour de l'Iran. L'Irak est est devenu une zone d'instabilité pour les États-Unis, et ne pourra donc pas être utilisée pour de futures opérations contre la l'Iran. La majorité chiite irakienne rends l'utilisation de l' Irak à des fins d'invasion de l' Iran encore plus improbable. Le même raisonnement s'applique au Pakistan et à l'Afghanistan, où l' OTAN est en train de "plier bagages" de toute urgence. 


La Turquie n'est manifestement pas tentée de devenir "ouvertement" une base pour les futures opérations américaines. Reste donc le Caucase. 
Pour l'Arménie, l'Iran et la Géorgie sont la seule sortie vers le monde extérieur. Sans oublier le fait que l'Arménie est alliée de la Russie, qu' elle a conclu un Traité de sécurité mutuelle avec Moscou, et à Gyumri, se trouve une base militaire russe.
Cela peut permettre de considérer d'un point de vue différent la proposition de loi de Sarkozy sur le "génocide arménien".

L'Azerbaïdjan est un enjeu sérieux dans la région, au point de devenir un champ de lutte entre les services de renseignements israéliens et iraniens. Et s'il devait participer à des opérations anti-iraniennes , le risque de devoir affronter sa communauté azéri d'Iran est énorme. 
Alors les relations officielles entre Bakou et Téhéran sont aujourd'hui très tendues, si l'Azerbaïdjan décide de devenir une base pour les opérations américaines, cela peut devenir mortel pour ce petit état au coeur de l' échiquier stratégique mondial. 


La livraison récente des systèmes Patriot à l'armée géorgienne vise à couvrir et protéger les bases américaines en Géorgie pendant la prochaine guerre. 
Regardons maintenant ce qui est en préparation en Géorgie. Tout d'abord, l'infrastructure, qui sera utile pour le transport des troupes - routes, ponts, aéroports.
Tous les aéroports en Géorgie appartiennent actuellement aux Turcs et les pistes sont prioritairement réservées à l'OTAN. En Géorgie a été lancé un vaste programme de construction d'hôpitaux américains : pour soigner les blessés qui reviendront du front des combats ?


La Géorgie est le champ de la bataille de l'avenir. Aujourd'hui, tous les pays essayent de prévoir les actions possibles de leurs concurrents. la tension est à son comble dans le Caucase du Sud, nous avons les protagonistes suivants : 
Acteurs locaux : la Russie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et l'Arménie. 
Acteurs Régionaux : Russie, l'Iran, Turquie et Israël. 
Acteurs de niveau mondial : Russie, Etats-Unis, Union européenne. 


La Russie peut être vue comme évoluant à la fois dans ces trois cercles. 
Tous se préparent à cette nouvelle guerre. Aujourd'hui, nous devons nous préparer pour les terribles événements à venir.


source : 3mv.ru

Dette qui explose et chômage record : l' Espagne au bord du gouffre grec



La dette nationale de l' Espagne au quatrième trimestre 2011 a atteint 68,5% du PIB soit 735 milliards d' euro . Auparavant, elle était de 66%, à la fin du quatrième trimestre 2010 - 
 En 2007, le déficit se situant à 36,2% du PIB, faisait de l' Espagne l'exemple à suivre en zone euro.




La dette espagnole a augmenté sans interruption depuis le premier trimestre 2008, quand le pays ne pouvait plus se permettre d'emprunter dans d'aussi bonnes conditions qu'avant la crise : après presque une décennie de croissance économique rapide dégageant régulièrement des excédent budgétaires le retournement de situation est plus que traumatisant pour Madrid.
La dettes cumuléé des 17 régions semi-autonomes s'est envolé de 17,2% l'an dernier. La dette la plus élevée est celle de Catalogne, la région riche du nord dont la capitale est Barcelone. La situation est très préoccupante: à la fin de 2011, la dette totale des régions a augmenté de 140,1 milliards d'euros, soit 13,1% du PIB de l' Espagne. 


Les régions d'Espagne jouissent d'un degré élevé d'autonomie ce qui soulève des préoccupations sur les marchés financiers. Les investisseurs craignent que les detes régionales mettent en péril la réduction du déficit budgétaire du gouvernement central. Mais les région ne sont pas entièrement à blâmer. Les finances de Madrid se sont également fortement détériorées en 2011 et la dette publique a atteint 52,1% du PIB à la fin de l'année contre 46,4% un an plus tôt.


Madrid aujourd'hui fait beaucoup d'efforts pour réduire les dépenses afin d'éviter une crise de la dette. Le gouvernement a accepté de ramener son déficit budgétaire annuel à 6% du PIB en 2011, mais cet objectif (promis à Bruxelles) a été raté , le déficit 2011 se situant à 8,51% du PIB. 


La dette publique de l'Espagne est beaucoup plus faible que la moyenne de l'UE (84,7% pour l' ensemble de la zone euro au troisième trimestre de 2011), mais le coût d'emprunt sur ​​le marché a augmenté en raison des perspectives négatives du marché immobilier. 
Le rendement des obligations espagnoles à dix ans a augmenté de 5,165 à 5,176% par an.
Pour l'instant c'est gérable, mais le taux se situe à la limite du soutenable.


En termes de valeur absolue, la dette espagnole est trois fois plus importante que celle de la Grèce. Une situation similaire à l'Italie (où la dette représente plus de 2000 milliards de dollars). 
En Espagne, la population est quatre fois plus nombreuse que la celle de la Grèce, et le taux de chômage encore plus élevé, en termes relatifs. Toute protestations d'ampleur dans de telles conditions seraient désastreuses.


Toutefois, la situation n'est pas totalement désespérée : La confiance des investisseurs en l' Espagne reste à un niveau relativement élevée, comme en témoignent les faibles revenus des valeurs mobilières et le faible coût des CDS adossés à sa dette souveraine (assurances de crédit sur le défaut). Actuellement l'Espagne, comme les autres pays de la zone euro ont adopté des politiques visant à réduire radicalement les dépenses , dans ces conditions, la croissance de la dette publique est inévitable à moyen terme.


Sur les marchés règne actuellement une légère accalmie. 
Mais c'est le calme avant une nouvelle tempête. Les candidats les plus probables à un scénario "à la grecque" sont le Portugal et l'Italie. 
A ne pas oublier le cas de la France, dont l'endettement structurel régulier depuis 1974 laisse augurer des lendemains plus que difficiles.


source : expert.ru