L'épopée austéritaire de la "gauche radicale" continue en grèce, par Laurent Dauré
Source : Ruptures, Laurent Dauré, 30/03/2017
Selon des informations obtenues auprès de sources proches du dossier par Reuters (voir l'article – en anglais – publié par l'agence de presse le 29 mars), la Grèce et ses créanciers internationaux sont sur le point de converger vers une position commune quant à nouveau plan d'austérité. Celui-ci porte sur une vaste « réforme du marché du travail », des coupes budgétaires (avec les retraites en ligne de mire) et une privatisation accrue dans le secteur de l'énergie.
L'objectif des négociations actuelles entre Athènes, l'UE et le FMI est de parvenir à un accord officiel avant la réunion au sein de l'Eurogroupe des ministres des Finances le 7 avril prochain à Malte. La Commission européenne n'a pour l'instant pas confirmé l'existence d'un accord préliminaire.
Les tractations avançaient péniblement depuis plusieurs mois, laissant craindre une nouvelle crise. Pour obtenir la participation du FMI au « plan de sauvetage » (celui qui est à l'œuvre actuellement expire en 2018), le gouvernement Syriza a accepté le mois dernier des mesures d'austérité supplémentaires d'un montant évalué à 2 % du PIB. Pièce de résistance : un programme de réduction des pensions de retraite, qui fournirait jusqu'à la moitié des économies souhaitées en 2019. L'abaissement du plafond donnant droit à une exemption d'impôts devrait également dégager autour de 1 % du PIB.
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