USA 2017 : Premier appel au Coup d'Etat militaire...
Décidément il est partout Soros...
Les Etats-Unis vivent actuellement une situation complètement surréaliste. On apprend, fait unique dans l’histoire étatsunienne, que les agences de renseignements (CIA, NSA…) mènent une enquête contre celui (le Général Michael Flynnn, Conseiller à la Sécurité Nationale de l’administration Trump) qui est précisément chargé de superviser leur travail ! On apprend que de grandes chaines de magasins ont décidé de retirer de leurs rayons la marque de prêt-à-porter et d’accessoires d’Ivanka Trump. Un mouvement de consommateurs désirant faires ses « achats en ayant bonne conscience » (sic !) incite à boycotter tous les produits commercialisés par Ivanka, dont le seul crime est d’être la fille de son père. Les productions de multinationales démocrates et anti-Trump comme Apple ou Microsoft, productions qui dépendent notoirement de l’exploitation des enfants en Afrique, ne posent quant à elle aucun problème à ces consciences atrophiées. On apprend que le président élu promulgue un décret anti-immigration pourtant conforme à son programme électoral, mais que celui-ci est bloqué par des juges fédéraux de plusieurs Etats sous le prétexte que Trump « n’est pas au-dessus de la loi »…
Et puis, Trump lui-même semble balloter entre Système et antiSystème, rendant moins lisible sa politique. Il expulse la CIA du conseil de sécurité national, puis semble vouloir revenir sur sa décision. Il dérégule le système bancaire, revenant sur la loi Dodd-Frank qui sépare les banques de dépôts des banques spéculatives, et permet ainsi à Wall Street, épicentre de la contestation antiTrump, d’effacer en quelques heures l’intégralité de ses pertes depuis le début de la semaine. Il rompt avec la politique Obama sur la Syrie mais s’aliène l’Iran qui est incontournable sur le problème syrien. Il veut un rapprochement avec la Russie mais fait semblant d’ignorer que la récente reprise des combats en Ukraine est précisément l’œuvre de ceux qui veulent le destituer. Tout cela laisse perplexe.
Pourtant, la situation pour Trump est extrêmement grave. Un article écrit par Rosa Brooks paru dans Foreign Policy ne laisse aucun doute sur ce qui l’attend.
Foreign Policy est la propriété du Washington Post. Ce bimestriel a été fondé par Samuel P. Huntington, théoricien du choc des Civilisations, et a été publié jusqu’en 2010 par la Fondation Carnegie, une fondation à l’œuvre notamment dans la déstabilisation de l’Ukraine. De nombreux « experts » écrivent dans les colonnes de ce journal, ce qui fait de celui-ci une référence dans le petit monde de l’intelligentsia américaine « démocrate ». Foreign Policy est donc un journal très « écouté » et ce qui s’y dit a une audience importante.
Il en va de même pour Rosa Brooks. La dame (photo ci-dessus) a un pedigree impressionnant. Retenons qu’elle a eu un rôle de Conseiller au Département d’Etat de l’administration Obama, qu’elle a fait partie du Conseil d’administration de l’Open Society de Georges Soros (elle a même été une conseillère spéciale du « philanthrope »), qu’elle a été l’une des dirigeantes d’Amnesty International USA, qu’elle est membre du Forum de Davos, qu’elle a voyagé en Irak, au Kosovo ou en Afghanistan, car très soucieuse de démocratie et de droits humains. Rosa Brooks est un membre connu et reconnu de l’Establishment. Quand elle parle, en général on l’écoute. Et voici ce qu’elle dit dans un article du 30 janvier intitulé « 3 façons de se débarrasser du Président Trump avant 2020 » (que vous trouverez ici).
Rosa Brooks pose en principe que Trump est « fou » et qu’il faut donc s’en « débarrasser ». Pour cela, notre démocrate voit quatre options, dont la première est exclue d’entrée de jeu :
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Première option : on attend patiemment les élections de 2020 et on éjecte Trump. Mais, estime cyniquement Brooks, quatre ans c’est beaucoup trop long, vu ce que Trump a déjà fait en une semaine. Il faut donc envisager autre chose.
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La seconde option (la première en fait) consisterait à mettre Trump en accusation de manière à le juger pour « trahison, corruption ou autre crime et délit grave ». La « bonne nouvelle, écrit Brooks, est que le Congrès n’a pas besoin de preuve de trahison réelle (….) pour provoquer une mise en accusation » (sic !). Mais « la mauvaise nouvelle » est que les républicains contrôlent la Chambre et le Sénat ce qui rend une mise en accusation improbable.
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La troisième option consiste à invoquer le 25e amendement qui permet au vice-président et aux dirigeants des services exécutifs de déclarer le Président « incapable de s’acquitter des pouvoirs et devoirs de son poste » (rappelez-vous : il est « fou »)
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La quatrième option, celle qui a les faveurs de notre démocrate « est celle qui jusqu’à récemment, écrit Brooks, m’aurait semblé impensable aux Etats-Unis d’Amérique : un coup d’Etat militaire, ou du moins le refus des chefs militaires d’obéir à certains ordres ». Et notre démocrate proche de Barak Obama et de Georges Soros de poursuivre :
« Après tout, les officiers militaires jurent de protéger et de défendre la Constitution des Etats-Unis, pas le Président. Pour la première fois de ma vie (sic !), je peux imaginer des scénarios plausibles ou des hauts gradés de l’armée pourraient simplement dire au Président : « Non, Monsieur. Nous ne le faisons pas », sous les applaudissements du New York Times. »
Et de conclure :
« Préparez-vous. D’une façon ou d’une autre, il va y avoir des années terribles » !
Trump devrait immédiatement faire arrêter Rosa Boooks pour haute trahison. Par sa voix, ce sont ses maîtres qui s’expriment : l’oligarchie. En toute impunité, celle-ci incite les militaires à faire un coup d’Etat. Elle les assure de l’approbation du New York Times, ce qui en d’autres termes signifie le soutien de l’ensemble des médias et du Système tout entier. Vue sa provenance, Trump ne devrait pas prendre ce genre d’article à la légère. Son pays est menacé d’une guerre civile. Il doit impérativement lever les ambiguïtés proSystème qui brouillent son positionnement politique antiSystème et frapper très vite et très fort. C’est sa seule chance de survie, mais je doute qu’il la saisisse. Tant pis pour lui, mais aussi pour nous, car depuis l’affaire Fillon, un coup d’Etat anticipé, il n’y a plus aucun doute que cette guerre civile s’étendra jusqu’en Europe. Les têtes de linottes qui n’acceptent pas le résultat d’élections démocratiques devraient y réfléchir à deux fois.
Antonin Campana
Source : Autochtonisme.com
Informations complémentaires :
URL: https://www.crashdebug.fr/international/13160-usa-2017-premier-appel-au-coup-d-etat-militaire
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