Manuel Valls semblait singulièrement manquer de conviction dans son discours devant l'Assemblée Nationale. Son discours avait des accents d'appel au secours.
Vive les riches ! Vive l'entreprise ! vive la justice sociale !
Finie l'arrogance ! Il y en avait pour tout le monde, Même pour l'UMP.
Son "j'assume" ressemble étrangement à celui de "Moi, Président, moi-je..."
Il s'agissait de faire passer une politique de rigueur, Il n'y avait dans sa voix ni vigueur ni chaleur capable de rassembler la gauche et encore moins le PS.
Le quinquennat Hollande est anormal, jamais, sous la cinquième République, autant de parlementaires ne sont entrés en dissidence.
La pétition de soutien au plan d’économies n’a été signée que par une petite vingtaine de députés socialistes alors que l’appel de défiance a été soutenu par 100 d’entre eux.
Alors que sa majorité parlementaire se disloque façon puzzle François Hollande et Manuel Valls ont décidé de tourner le dos aux valeurs de gauche, ce qui annonce de futures tensions internes, pas vraiment une bonne nouvelle pour Matignon.
Valls a frôlé la catastrophe, le gouvernement est passé à l’orange.
Une ligne de fracture sépare désormais deux gauches qui ne partagent plus grand chose.
Et c’est pas fini car rien ne vaut donc les petits meurtres entre amis... devant un Hollande porté disparu!
Un «sérieux avertissement qui est la première secousse d’un tremblement de terre.
Ce gouvernement nous a tellement menti, trompé et mis dans une situation si catastrophique que quoiqu'il dise, quoiqu'il fasse, la confiance n'y est plus du tout.
Valls en assumant un dogme d'austérité à perpétuité, défend une politique dont la droite avait rêvé sans jamais l'espérer.
Le redressement de l’économie ne sera pas au rendez-vous avec trois ans d’austérité et un risque majeur de récession!
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