Le combat entre Ségolène Royal et Valérie Trierweiler a atteint un nouveau niveau d'intensité.
Ségolène Royal rends désormais responsable la nouvelle "première... ?" de sa défaite électorale contre Nicolas Sarkozy en 2007.
Mlle Trierweiler a déclenché une tempête politique la semaine dernière avec un message sur Twitter dans lequel elle souhaitait se "bonne chance" à son rival socialiste dissident.
Ségolène Royal affirme maintenant que Mlle Trierweiler aurait été active en coulisses pour porter atteinte à sa carrière politique pendant des années, surtout depuis la rupture avec son ex compagnon, François Hollande.
Tout s'explique !
Elle avait, après la défaite de 2007 contre Nicolas Sarkozy, reproché aux cadres du PS, y compris F. Hollande, chef du parti à l'époque, de l' avoir fait perdre.
"Je me rends compte qu'en 2007, sa liaison avec Valerie Trierweiler n'a pas favorisé ma candidature.
Je comprends maintenant pourquoi François ne m'a pas aidé"
"En 2007, je me suis dit: Ça va passer, ça va s'arranger. j'ai été très naïve "
Ségolène Royal estime qu'il était scandaleux, à l' époque que Paris Match ait permis à Mlle Trierweiler de continuer à écrire sur François Hollande depuis si longtemps étant donné qu'ils étaient en couple et que la direction du journal le savait parfaitement.
"Dans un pays anglo-saxon, elle aurait été viré le jour même !"
"Mais Paris Match n'était pas malheureux de me voir affaiblie, comme tous les autres qui savaient ... Lagardère,(propriétaire de Paris Match) ainsi que Nicolas Sarkozy ... "
Et depuis le fameux tweet, elle dit regretter d’être "ravalée au rang de feuilleton, de théâtre de boulevard, de machin à trois, de trio ! »
(Déclarations au journal Le Point).
La victime c'est moi !
Ségolène Royal estime que Mlle Trierweiler n'avait aucune raison de l'attaquer et que c'était plutôt celle qui devrait se sentir lésée.
"Les rôles ont été inversés. Je suis la seule dont la famille a été brisée"
La défaite à La Rochelle prive Ségolène Royal de la présidence de l'Assemblée Nationale, un poste qui est revenu à Claude Bartolone, candidat officiel du Parti socialiste au perchoir.
La vengeance est un plat qui se mange froid, mais Ségolène Royal a tellement faim qu'elle s'en fiche pas mal de se brûler...
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