L' Euro tel que nous le connaissons est condamné. Il est déjà mort en fait. Mais la façon dont il sera enterré sera bien délicate à prévoir.
Si c'est pas les pays les plus faibles qui le quittent, mais que la France, Allemagne, Finlande et Pays-Bas voire l'Autriche le conserve : Cet Euro-là s'apprécierait de beaucoup !
En revanche, nos entreprises françaises en crèveraient.
Maintenant, si l'Allemagne et ses alliés néerlandais, finlandais et autrichiens quittaient l'Euro, qui resterait la monnaie de la France, de l'Italie et de l'Espagne, là, oui, il s'effondrerait, l'Euro.
En revanche, nos entreprises seraient largement soulagées, tandis que celles d'Allemagne crèveraient...
Bref, l'issue est connue : l' Euro est mort. Mais parier sur cette mort est encore bien compliqué car l'on ne sait qui en sortira en premier de cette monnaie folle.
Si aucune solution n'est trouvée ce n'est pas des dollars ou des euros mais de l'or physique qu'il faudra avoir de coté. La planche à billets US ne fait qu'endetter les américains.
il suffit de vérifier leur dette en % du PIB pour constater à quel point ils sont dans la mouise.
Ils ne font que retarder l'échéance avec l'espoir d'une reprise de croissance mondiale car eux aussi risquent de le payer très cher.
Je suis tellement conne que j'ai vendu mon or à 20% de sa valeur
grâce à "lobotomisation TV"
Ce n'est pas pour rien qu'on nous propose à coup de pubs incessantes de nous racheter notre or alors que les cours sont au plus haut.
Dix ans d' échec
Si l'euro semblait immunisé, tant il avait acquis une stature internationale, la crise actuelle montre que c'était vraiment une mauvaise idée.
Aucun mécanisme de résolution des conflits
Les dix premières années, l'intégration économique de l'Europe a été un succès. Au cours des différents sommets, les dirigeants se sont répartis les profits. Avec la crise de l'euro, cette dynamique a changé : maintenant il faut partager le fardeau, organiser des tours de garde pour s'occuper du bébé malade - un scénario auquel personne ne s'était préparé institutionnellement ou moralement. Résultat : les chamailleries et les prises de becs ont repris entre les partenaires européens à un niveau qui n'avait pas été vu depuis 1957, date de la signature du traité de Rome.
Pas de points de ralliement
À l'exception du football et du concours de l'Eurovision, il n'y a absolument rien autour de quoi les européens puissent se rallier. Pas de chaîne de télévision régionale, pas de journaux, et encore moins une langue commune. En période de "gagnant-gagnant", ce n'était pas vraiment un problème. Mais dès que la crise de l'euro a éclaté, l'attitude du "nous contre eux" a rapidement refait surface. Même si la crise n'a pas réduit l'UE en lambeaux, le problème de base - celui du ralliement - demeure.
La barrière des langues
Pourquoi la Banque centrale allemande et la Commission n'ont pas été mises au courant ces dix dernières années de l'ampleur des problèmes de la Grèce et du Portugal? Tout simplement parce que les experts dépendaient des gouvernements grec et portugais pour obtenir le moindre petit bout d'information à ce sujet. Ne pas parler les langues de ces pays signifiaient tout simplement ne pas lire les journaux locaux, ce qui aurait contribué à rendre la situation plus claire beaucoup plus rapidement.
On se retrouve sur un bateau à moitié construit où tous peuvent tour à tour tenir la barre et devenir capitaine ; alors qu'au dehors la pire tempète économique depuis 1929 fait rage !
Les pères fondateurs ont révé, à nous le cauchemard (déflation ou inflation).