lundi 14 novembre 2011

Chute de Berlusconi : Le Gouvernement Monti est-il un putsch anti démocratique de "Goldman Sachs Bilderberg Rockfeller" ?



Giorgio Napolitano le président de la République italienne a confié la tâche de former un nouveau gouvernement à Mario Monti, "personnalité indépendante", comme l'a souligné le chef de l'Etat, même si l'économiste fait partie du Groupe Bilderberg et de la Commission Trilatérale de David Rockefeller.


«Il est clair qu'aujourd'hui il n'y a aucune alternative politique à  notre gouvernement», dit Silvio Berlusconi dans un message vidéo le lendemain de sa démission du poste de premier ministre. Le Président de la République italienne a nommé l'économiste Mario Monti pour former un nouveau gouvernement intérimaire, qui restera en fonction jusqu'en 2013 », personnalité indépendante, Mario Monti est toujours resté étranger à la mêlée politique, et est doté de compétences qui en font un personnage très connu et respecté en Europe et surtout au sein de la finance internationale "


Tous ne sont pas d'accord sur le fait que Mario Monti soit si «indépendant», vu qu'il a été «conseiller international de Goldman Sachs» et «conseiller de Coca-Cola Company». Avec Mario Monti, l'Italie est livrée désormais aux mains d'un comité de pilotage commandée par une association privée de forte puissance économique, connue sous le nom de "groupe Bilderberg".


 Rockefeller, est également fondateur et membre de la Commission trilatérale, une autre association d'Etats industrialisés dont Mario Monti semble être le représentant européen et qui comprend également d'autres noms bien connus, y compris Lucas Papademos nouveau Premier ministre grec.  Avec le soutien de certains partis, l'Italie est entre les mains d'un groupe de banquiers, qui cachent leurs intérêts derrière l'argument de la dette publique, ce qui avantage le système bancaire international. 


Mario Monti a été nommé sénateur à vie par le président italien Giorgio Napolitano, dans le seul but de l'amener à conduire un soi-disant «gouvernement de transition" qui devrait sortir l'Italie de la crise. Cette solution, est dictée par la finance internationale.


 Si nous regardons les conclusions du sommet de Rambouillet, qui s'est tenu près de Paris, en Novembre 1975 et qui a été l'apogée du G6, nous comprenons que c'est la décision historique prise d'aller vers la mondialisation et d'ouvrir la porte à ce que nous appelons aujourd'hui les marchés financiers, qui a mené à la situation actuelle. Cela a commencé par ce qu'on appelle la «dérégulation» de la circulation des marchandises, pour arriver enfin à la déréglementation des règles relatives aux finances et , ultime but, à l'harmonisation des règles sociales et fiscales.


Aujourd'hui, la capacité de chantage des marchés financiers est telle que la politique ne peut s'empêcher d'accepter leur "ordre du jour" c'est donc un problème grave, plus que l'on peut penser, parce que nous sommes confrontés à un grave déficit démocratique.


La démolition de la richesse publique va se faire au plus grand bénéfice de ceux qui veulent payer un Italien comme un chinois, et cela sera préjudiciable à l'économie elle-même, puisque ces politiques ne peuvent qu'étouffer la demande globale, qui est vitale pour tout système économique. 

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