Le leader du PS dans l'incapacité de peser sur le débat.
Dans la période dominée par l'agressivité de la spéculation et l'activisme du duo Angela Merkel-Nicolas Sarkozy, la position du Parti socialiste et de son candidat à la présidentielle François Hollande ne semble pas répondre à la crise avec une clarté suffisante.
Accusé d'avoir tenté un difficile équilibre entre le PS et la vision centriste de gauche , pas convaincants et peu clair pour l'électorat. Le dernier numéro du Nouvel Observateur fait le point sur des considérations impérieuses. D'abord, pourquoi François Hollande a décidé de présenter le programme socialiste électoral en Janvier et pas avant? Probablement afin d'attendre la candidature officielle de Nicolas Sarkozy et dsurtout pour ne pas courir le risque d'une campagne trop longue où il pourrait s'essouffler.
Cependant, une telle stratégie n'est plus possible dans le climat d'urgence international actuel.
La stratégie électorale de Hollande est dépassée et déconnectée de la réalité pour mla simple raison que beaucoup de membres de son "staff" sont encore en vacances après les primaires socialistes.
Une analyse critique de la position du P.S par une économiste proche du PS : «il se condamne à un rôle de père de rigueur." Ou encore: «La Hollandie a une stratégie centriste qui repose sur les catégories politiques et sociales très favorables à l'intégration européenne. Il est donc prisonnier des institutions existantes d'où son manque d'imagination. ".
Pourtant, Hollande aurait des choses à dire. Tout d'abord, grâce aux compétences acquises par l'ancien conseiller de François Mitterrand à l'économie. Puis, convaincu par sa foi en l'Europe et l'opposition absolue à la politique stricte soutenue par l'Allemagne et passivement approuvé par Sarkozy. Qui, en fournissant un soutien et une légitimité aux ambitions allemandes, espère éviter à la France le sort de l'Espagne et l'Italie.
Que pourrait donc dire Hollande à propos de l'U.E ? Les déclarations faites hier par son conseiller économique et ancien ministre des Finances dans le gouvernement Bérégovoy, Michel Sapin. «Dites ce que vous voulez, mais l'euro n'est pas une monnaie faible ; Quand une monnaie est faible il ya dépréciations, l'Euro est bien appréciée sur les marchés. Si l'Europe est faible - poursuit Michel Sapin- c'est parce que l'intégration monétaire n'a pas été suivie d'une intégration politique et budgétaire. Vous ne pouvez pas avoir la même monnaie pour les pays avec des politiques économiques différentes."
Paroles claires, d'un possible futur ministre de l'économie de François Hollande.
Le candidat socialiste François Hollande est donc lié au projet européen, ainsi qu'à la croyance en l"Euro fort" et à la rigueur budgétaire qui va avec.
D'où l'impossibilité d'un accord avec la gauche du PS.
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