samedi 19 novembre 2011

Italie : Mario Monti muscle son discours devant les parlementaires italiens : "j'ai été le Saddam Hussein des affaires"



Le nouveau premier ministre italien mario Monti dans un discours "pétillant et déterminé" à la Chambre, est revenu sur son passé de commissaire européen à la concurrence. il  a violemment rejeté l'accusation selon laquelle le gouvernement est influencé par des intérêts particuliers.


Pour prouver son indépendance, Monti rappelle avoir été surnommé le "Saddam Hussein du business" lorsqu'il était commissaire européen.
Les marchés américains ne lui pardonnaient pas d'avoir interdit une fusion entre deux grands groupes américains, bien que le président des États-Unis soit intervenu, le journal The Economist écrivit que le monde des affaires américain considérait Mario Monti comme le Saddam Hussein du business", a rappelé Mario Monti, en référence au blocage de la fusion entre General Electric et Honeywell en 2001.


"Vous comprendrez pourquoi je suis légèrement troublés par vos accusations d'ètre à la solde des marchés" "mais c'est à nous de prouver que vous avez tort", a-t-il poursuivi dans un état d'esprit qui se voulait conciliant.


 Adoptant ensuite un ton offensif, Mario Monti a par ailleurs demandé aux hommes politiques de ne pas employer l'expression "débrancher la prise de mario Monti", en référence à la capacité du Parlement de faire chuter le gouvernement, une expression qui aurait notamment été utilisée par Silvio Berlusconi. "Nous aurions des problèmes d'identité car nous ne nous considérons pas comme des appareils électriques et nous ne saurions pas préciser si nous sommes un rasoir (ennuyeux) ou un poumon artificiel (pour l'économie italienne, ndlr)", a-t-il plaisanté.


Appelant les députés à lui accorder une confiance "vigilante" et "non aveugle", il leur a enfin demandé de tenir compte, s'ils lui retiraient un jour cette confiance, "de la réaction de l'opinion publique".


Mario Monti "super mario" a prouvé en un discours sa capacité à menacer tout en faisant de l'humour, une manière de amrquer son territoire politique face à un parlement qui l'attend au tournant.

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