samedi 19 novembre 2011

Angela Merkel, la Troïka et l'Eurogroupe sont unanimes : le problème de la zone Euro c'est les salaires minimums trop élevés.



Les niveaux "trop élevés" des bas salaires dans le collimateur de la Troïka de l'Union européenne.


18avr2012
Jugeant le SMIC (comme en France ) trop élevé , la commission européenne a imaginé un moyen de le contourner sans l' abolir.
Elle parle de SMIC par branche, une méthode come une autre pour payer 600 euros par mois les "sales boulots".
Si François Hollande vous parle de " moderniser le SMIC" vous saurez où il veut en venir...
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19nov2011
La Commission européenne a établi des directives claires en matière de relations de travail et comme nous l'avons vu dans un récent rapport suggère clairement :
-le gel des conventions collectives passées et ouvrir la voie à des "contrats d'affaires", a été mis sur la table toutes les questions accusés d'affecter la compétitivité des entreprises grecques.
Une baisse des salaires et un gel des conventions collectives est préconisé.


Une pression énorme est exercé par la troïka (UE, BCE, FMI)pour l'annulation du salaire minimum, arguant que le salaire minimum grec est plus élevé que les autres membres de l'eurozone. Le salaire minimum en Grèce est plus élevé que six autres pays (Espagne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Estonie et Malte). Mais moins que 7 autres.


Le record de la zone Euro reviens au Luxembourg avec 1757 Euro , mais personne ne pense qu'il peut être considéré comme déraisonnable, vu que c'est le pays de monsieur Juncker, chef de l'Eurogroupe et pourtant ardent militant pour son abolition.
Comment réagiraient les salariés français si on baissait leur salaire de 50 % en augmentant leur temps de travail d'autant ?


Le salaire minimum en Grèce est  d'au moins € 936 et de € 485 au Portugal.


La troïka, va demander l'harmonisation avec le salaire minimum au Portugal comme un but final. 
L'approche économique de la troïka est que la réduction des salaires augmenterait la compétitivité et relancerait les politiques gouvernementales de croissance. Ceci est évidemment trompeur et inappropriée parce que les recherches prouvent que les salaires ne sont qu'un  des paramètres qui déterminent la compétitivité. Nous voyons, par exemple, que dans les pays d'Europe du Nord et la Scandinavie, les salaires élevés et des avantages sociaux considérables ne sont pas un obstacle à la propérité économique.


Egalement basé sur des études scientifiques réalisées au cours du temps, les coûts salariaux n'ont pas affecté la compétitivité de la Grèce durant la période 1995-2009. D'autres paramètres (taux d'imposition, par exemple, l'incapacité à lutter contre l'évasion fiscale) touchent l'économie grecque d'une manière bien plus dramatique.


Mais malheureusement, le gouvernement grec ne jure que par une baisse des salaires il Obéit à la troïka et les tractations et ententes ont été façonnées pour servir les puissants intérêts économiques des étrangers et nationaux (banques, industriels, etc).


Après la Grèce, au tour de l'Italie, ce sont les taux d'intérets obligataires qui donnent le top départ de la "Thatchérisation" des pays de l'Euro zone en difficultés. 
L'Espagne a déja baissé les salaires d'au moins 10 à 15 % et le plus dur est à venir.
Aujourd'hui, ètre de gauche et europhile devient carrément une escroquerie intellectuelle et politique.