jeudi 6 avril 2017

[Les Décodeurs] L’Orwellisation du Journalisme 1/4 : Les Débuts

[Les Décodeurs] L'Orwellisation du Journalisme 1/4 : Les Débuts

Après les attaques répétées et très préjudiciables que les Décodeurs ont menées à mon encontre, j’ai proposé sur ce blog beaucoup de billets afin de me défendre, certes, mais aussi d’offrir une analyse de fond sur ce qu’implique ce nouveau type de “journalisme” (le fact-checking) dans l’exercice de la liberté d’expression de chacun. Vu le nombre de billets publiés sur ce sujet, je vous propose ici une analyse finale, histoire de clore la série et de remettre définitivement l’affaire à la Justice. Les grands lassés peuvent donc passer ces derniers articles ; quant aux autres, je vous souhaite une bonne lecture – il y aura du lourd… 🙂

L’Orwellisation du Journalisme

1/4 : Les Débuts

      1. L’origine des Décodeurs
      2. Une équipe à la ligne éditoriale peu claire
      3. Biais, légitimité et maîtrise des sujets
      4. À force de passer du coq à l’âne, on ne conclut rien – ou pire…
      5. L’Hanounisation » du journalisme
      6. La pression sur les Politiques
      7. Je n’ai pas d’opinions hyper marquées ou affichées”
      8. Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte”

I. L’origine des Décodeurs

En 2009, Nabil Wakim alors responsable de la rubrique politique du site Web du Monde lance un blog collaboratif s’inspirant du fact-checking existant aux États-Unis (Source) – sauf que là-bas, ils sont chargés de vérifier avant publication tous les faits évoqués dans les articles des journalistes de leur propre journal.

Il expose ainsi sa vision du “blog qui enquête avec les internautes”: “A quoi sert ce blog ? Enquêtons ensemble sur la parole publique ! Ce blog se propose de passer au crible les propos des hommes et femmes politiques, chefs d'entreprise, syndicalistes, éditorialistes pour y démêler le vrai du faux. Et de traquer citations tronquées, promesses non tenues, chiffres inexacts, mauvaise foi évidente ou utilisation abusive de données. Chaque note du blog évolue au fil des informations recueillies par le journaliste et les internautes. […] Rapport indépendants, étude de chercheurs, documents doivent être utilisés avec rigueur et bonne foi.” (Source)

En un peu plus de quatre ans, près de 200 articles ont été écrits sur ce blog. Mais le 10 mars 2014, le site du journal le Monde intègre pleinement Les Décodeurs à son site, qui bénéficie désormais d’une équipe dédiée pluridisciplinaire d’une dizaine de personnes.

II. Une équipe à la ligne éditoriale peu claire

Intégrée au journal Le Monde, l’équipe change de braquet ; elle a ainsi écrit plusieurs centaines d’articles en 3 ans – 3 600 sont dans la liste des articles, mais un certain nombre n'émanent pas des Décodeurs mais de journalistes du Monde.

La promesse vendue est la suivante : “Les décodeurs du Monde.fr vérifient déclarations, assertions et rumeurs en tous genres ; ils mettent l'information en forme et la remettent dans son contexte; ils répondent à vos questions.” Certes, mais c’est en gros la définition d’une partie du métier de journaliste ça…

 

Ce qui interpelle en fait est l’absence d’une ligne éditoriale claire. On va voir qu’ils passent du coq à l’âne, au gré de leurs envies et opinions – comme le feraient des blogueurs. Et comme ils abordent une pléthore de sujets, ils n’ont semble-t-il pas toutes les compétences en interne pour bien les appréhender, et commettent donc occasionnellement des erreurs ou ont des interprétations superficielles.

Afin de mieux saisir ce propos, voici quelques articles tirés de leur premier mois d’activité, avril 2014, après les régionales et la nomination de Manuel Valls comme Premier ministre.

Si le sujet vous intéresse, cliquez ici :

Voir le détail

Ici, ils rappellent ce qu’est un secrétaire d’État :

Ici ils tentent d’expliquer les raisons de la fusion des régions. (le service politique du Monde ne marche plus ?)

Ici, la carrière Jean-Pierre Jouyet en un graphique :

Ici, ils s’essaient encore à de la prospective politique :

Ici ils font une carte des tremblements de terre… (intéressante au demeurant, mais ce n’est pas le sujet) :

Ici, ils s’intéressent à l'assiduité de M. Harlem Désir :

Ici, enfin, un fact-cheking sur une rumeur sortie d’on ne sait où (qui ferait “le tour du web…”) :

Là, ils commentent le succès du livre de Piketty aux États-Unis :

Puis ici, ils parlent de… la cigarette électronique – et de sa dangerosité (avec 3 graphiques, dont vous apprécierez la clarté pour un sujet de santé publique…)

Puis ils passent aux patrons américains défendant le mariage homosexuel :

ce qui est en lien avec cet article où ils estiment que Copé qui a condamné Boutin n’en fait pas assez dans la condamnation des propos homophobes :

On trouve aussi ceci :

Et cela :

Ensuite, ils “traitent” évidemment de l’Ukraine, mais se contentent de quatre cinq cartes – c’est vrai qu’il y avait peu de “fact-checking” à faire à l’époque sur ce sujet…

On citera aussi ce sujet essentiel à traiter au printemps 2014 :

III. Biais, légitimité et maîtrise des sujets

Arrive aussi un moment où l’équipe ne semble peut-être pas disposer de toutes les compétences requises en interne, mais essaye néanmoins de trancher en quelques lignes des débats extrêmement complexes – qui divisent par exemple les économistes, comme ici les baisses de charges :

=> En quoi ces secteurs vont-ils forcément embaucher, vu qu’il faut compenser ces baisses, ce qui peut décourager la demande et donc décourager l’embauche ? Ça fait 20 ans qu’on fait ça, ça ne semble pas super efficace…

Mais pour éclairer le lecteur, vous constatez qu’ils interrogent un ultralibéral, David Thesmar, et, pour que le pluralisme soit respecté, ils interrogent aussi… un autre ultralibéral, Pierre Cahuc. “L’information”, quoi…

Idem sur le TTIP – trop facile :

On note qu’ils en sont presque à définir une politique :

Le lourd problème de la reprise en main d’Internet par les États (et par les médias mainstream ?) ? Six cartes suffisent :

Alstom ? No problemo :

Conséquences macroéconomiques du gel des rémunérations des fonctionnaires ? Pas de souci :

Et l’économie du Nigéria, trop facile aussi :

Je précise enfin – et je vous laisse le vérifier, les billets sont là – que le vrai “fact-checking” est assez largement minoritaire dans ces articles, alors qu’ils se qualifient ainsi…

IV. À force de passer du coq à l’âne, on ne conclut rien – ou pire…

Ici, Samuel Laurent veut traiter du problème du lien entre les baisses de charges et l’augmentation des dividendes, pour fact-checker le Parti communiste :

Il soulève bien la forte corrélation entre les deux sujets, évidente :

Il rappelle ensuite un point important : corrélation n’est pas causalité

Puis fourni un graphique :

Il se trompe hélas au passage en indiquant “qu’on ne peut établir de corrélation”, alors qu’elle est évidente, c’est la causalité qui ne l’est pas.

Mais au final, on n’en sait absolument pas plus, vu qu’évidemment l’équipe n’a pas de compétences universitaires sur ce sujet très complexe.

Bref, comme souvent, un “p’tet ben que oui, p’tet ben que non”, relativisme qu’on peut finalement appliquer à tout…

 

On peut citer un autre point plus anecdotique, qui montre bien toute la subjectivité de faits, avec 2 visions du Monde ( et ) le même jour sur le chômage :

Cliquez pour agrandir

 

Autre sujet : “la France est-elle le plus gros emprunteur de la Zone euro ?”  On peine à comprendre l’intérêt de la question (si on n’est pas le 1er, on est forcément le 2e ou le 3e…) – mais passons.

Réponse des Décodeurs : “Non, l’Italie est devant nous !”

On se demande quand même comment le Président de la Commission des Finances connaîtrait moins bien la situation que les Décodeurs…

La réponse est simple : ce n’est pas le cas !

L’explication est simple, elle est dans l'article : la journaliste attribue son carton rouge en citant les émissions de dette “à moyen et long termes”.

Or, il est évident que si Carrez dit que nous sommes “le premier emprunteur de la zone euro”, il faut simplement regarder l’ensemble des sommes empruntées par la France en 2014, et ce à long, moyen ET COURT termes. Voici les chiffres donnés par l’Agence France Trésor pour 2014 :

203 milliards émis à moyen et long termes. Et :

8 *51 = 408 milliards empruntés à moins d’un an. Soit 611 milliards émis  par la France en 2014.

Et l’Italie alors ? (il faut le dénicher ça quand même… 😉 )

donc 463 milliards émis par l’Italie en 2014….

La France est donc largement devant l’Italie en termes d’émissions, en raison de ses fortes émissions à court-terme…

V. « L’Hanounisation » du journalisme

Mais il y a pire. C’est finalement “l’Hanounisation du journalisme” qui est à l’œuvre – et qui ne touche bien entendu pas que les Décodeurs, mais une bonne partie de la presse. Mais la “Buzzfeedisation” du Monde.fr reste quand même impressionnante vu l’image de ce journal.

Une vraie question de fond :

Un vrai respect de la politique :

C’est drôle – mais on est chez BuzzFeed ou au Monde là ? (pas facile quand les journalistes passent de l’un à l’autre, j'avoue)

Idem une semaine avant :

De l’investigation :

profonde investigation donc :

Enfin : un autre vrai fact-checking sur le site internet du Secrétariat d’État au commerce extérieur :

Celui-ci classe en effet la France comme 2e industrie mondiale du jeu vidéo, alors que nous devons être 3e ou 4e

Après, on pourrait dire que ceci est peut-être dû au fait que l’équipe démarrait en avril 2014. Mais en fait, on voit très bien que ces défauts ont au contraire tendance à s’amplifier, plutôt qu’à se réduire.

Il n’y a qu’à voir cet article de 2016 :

ou celui-ci de 2017 – la moindre rumeur (qu’ils propagent du coup) semblant les affoler :

ou encore celui-ci, tout récent, très intéressant à analyser sur la forme – mais bien plus sur le fond, où le journaliste se transforme en une forme de propagandiste, pour défendre une vision politique, qui relève de l’opinion, mais en rien des faits tant vénérés par eux :

 

Je citerai enfin ces deux récents articles. Un premier article de fin novembre 2016, “qui défrise” en effet (en pleine bataille d’Alep – période calme au niveau de besoin en “fact-checking”…) :

Les journalistes du Monde trouvant ça bien, donc…

Un autre article date de début mars 2017, et traite d’une rumeur à laquelle il était urgent de tordre le cou :

On notera l’explication de Samuel Laurent à ce choix, qui en arrive à impressionner les gens sensés :

Ainsi, les Décodeurs semblent penser qu’il leur faut traiter le sujet parce que la vidéo a été vue 1,7 million de fois. Or, rien ne dit, bien au contraire, que les gens qui la regardent la croient, j’imagine volontiers que la plupart regardent ça pour rigoler ou par curiosité si des sites en ont parlé. C’est amusant comme les Décodeurs semblent prendre l’effet Streisand à la légère, en ne se demandant pas s’ils ne font pas une publicité énorme à ce genre de débilité – ce qui augmentera le nombre de vues, à commencer par leurs lecteurs…)

Ah, et au passage, la vidéo date de… juillet 2013 – c’est sûr qu’elle a eu le temps de faire des vues, mais qu’il était urgent d’en parler sur le site du Monde :

 

 

Ainsi, ce “Fact-journalism” est en fait surtout un “Fast-journalism” – qui est à la profession ce que le fast-food est à la nourriture. Moderne et sympa de prime abord, vite servi, vite mangé, mais vite oublié, apportant peu…

La cerise sur le gâteau, par Samuel Laurent….

VI. La pression sur les Politiques

Sans trop développer, il faut aussi souligner la pression qu’exerce désormais ce genre de “journalisme” sur les dirigeants politiques – que pour une fois je ne vais pas attaquer. 🙂

Mettons-nous dans la peau d’un Politique (oui, cela demande un effort, je sais).

Quand vous êtes à la télé, bien sûr, il faut contrôler fermement tout ce que vous dites : au moindre dérapage, à la moindre mauvaise blague, vous êtes cuit.

En grand meeting ? Pareil, quelqu’un vous filme forcément. En petite conférence ? Idem. Sur un marché ? Idem. Vous n’êtes plus sûr que même dans une réunion non publique on ne vous enregistre pas à votre insu. Sympa.

Quand dans une campagne électorale, vous annoncez des choses importantes, il est bien que des journalistes vérifient tout ça, évidemment.

Mais maintenant, jusqu’où cela doit-il aller ? Je m’explique. Revenons sur l’article sur Carrez :

Mais quel est le but ? (si cela avait été vrai, bien entendu…) Faire passer Carrez pour un incompétent car la France aurait été 2e émetteur de dette et pas 1er ?

Ici (Source) un très bel exemple, des Décodeurs de Libération, sur une déclaration de Montebourg :

Mouais. Là encore, Montebourg a raison, mais se trompe entre 2030 et 2050. Le voici donc jeté aux loups de Twitter – de quoi faire le délice de ses opposants.

Bien entendu, cette méthode sera aussi appliquée, à un moment où à un autre, aux opposants de Montebourg, et donc à tout le personnel politique.

Au final qu’aura-t-on avec ce “fact-checking” débridé ? Des candidats qui n’oseront plus rien dire du tout, et un personnel politique discrédité. Et puis si tout le monde est “nul”, on comprend que les gens hésiteront moins à voter pour le plus “nul”…

Notez aussi que l’acharnement de la presse vise souvent à masquer ses propres manquements. Observons les papiers assassins contre François Fillon : ils sont, certes, souvent mérités, mais pourquoi en est-on là ? Si ce n’est parce que la presse n’a pas fait son boulot d’enquête tant durant les fonctions de Premier ministre de M.Fillon que lorsqu’il a annoncé sa candidature. Et quand on voit le niveau des “enquêtes” qu’ils font sur le patrimoine de M. Macron, cela ne s’arrange pas.

 

Enfin, au-delà du fact-checking, les choses vont bien plus loin, et on voit que la politique investit parfois ces démarches prétendument “journalistiques”, comme dans cet exemple (Source) : 

Les “ambiguïtés” sont simplement liées au fait qu’avec les médias actuels, un candidat a 1 à 2 minutes pour exprimer ses idées, et qu’il doit donc caricaturer – plus que s’il pouvait parler de la Syrie pendant 15 minutes… Et au final, il se fait allumer. Pourtant, il suffit de l’interroger pour que les ambiguïtés disparaissent – mais l’interview, c’est tellement XXe siècle… Parfois, ça vire un peu à l’acharnement aussi, vous noterez (Source) :

 

(Source)

(Source)

Enfin, on rappellera aussi leur traitement très “politique” du graphique sur l’euro qui a beaucoup fait parler (on lira ces billets sur ce blog ici, ici et ) :
decodeurs

VII. “Je n’ai pas d’opinions hyper marquées ou affichées”

Le 10 février, Samuel Laurent, créateur du Décodex était chez Arrêt sur Images, avec Ruffin.

Elle est consultable ici (vous pouvez la voir en prenant un abonnement à 1 € pour le mois, pour tester tout le site).

On notera le “Encore faudrait-il que j’aie des opinions marquées ou affichées”. Pourtant, elles s’affichent régulièrement et publiquement – comme vu dans ce billet répondant à leur insinuations sur Alep (“Venons en aux faits qu’ils disaient…)

Si on ne comprend pas à quoi ça sert, on ne peut prétendre juger ce blog…

On note aussi qu’ils ont un vrai problème avec certains dirigeants politiques :

hopital

quelqu’un qui fait comme Ruquier, hmmm ? Et il passe dans tous les médias en ce moment…

hopital

hopital

hopital

hopital

et moins avec d’autres (mais attention, c’est objectif là)…

Notez aussi son avis sur Wikileaks :

Tout ceci est résumé dans le mail qu’il m’a envoyé, et qui justifie sa mauvaise opinion (je vous renvoie à ce billet dédié).

 

On soulignera enfin un dernier point (que je ne développe pas plus) chez les fact-checkers, qui en dit long : la faible autocritique et la rapide position victimaire (“On est les gentils, on ne fait que vérifier, sans nous il n’y aura plus de faits et ce sera la dictature”). Pourtant, si le journalisme était bien réalisé de façon neutre, il n’y a aucune raison qu’il suscite des critiques chez des gens raisonnables…

VIII. “Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte”

Pour conclure, nous montrerons une constante chez les Décodeurs qui nous aura beaucoup étonné ces deux mois : la non-correction des erreurs signalées (ou leur évacuation discrète sans les reconnaître). Ce qui est totalement méconnaître l’article 6 de la Charte de Munich des devoirs des journalistes.

On signalera ainsi (et malgré nos démonstrations) :

      1. le fait qu’ils n’aient pas corrigé leur billet du 09/11/16 totalement erroné sur les résultats de l’élection américaine tout comme leur tweet ;
      2. le fait qu’ils signalent dans ce billet du 15/12/16 que j’aurais inspiré l’idée de l’analyse des tweets sur Alep, alors que c’était un simple fact-checking de ma part, neutre ;
      3. le fait qu’ils signalent dans ce billet du 15/12/16 que M. Kuzmanovic aurait été inspiré par mon blog, alors qu’il a démenti et démontré qu’il l’avait été par les grands médias mainstream ;
      4. le fait qu’ils aient pris comme source Bruno Zeni pour le classement du blog dans le Décodex, sans correction quand j’ai démonté son fake. Ce qui a été confirmé par Arrêt sur Images et par le fait qu'ils l'ont retiré du Décodex sans explications ni excuses ;
      5. le fait que Le Monde laisse en ligne les billets diffamatoires de Bruno Zéni malgré mes demandes et preuves ;
      6. le fait qu’ils laissent leurs commentaires déplaisants du 9/02/17 envers ce blog, qui n’est pas russophile, mais simplement intègre (et je ne parle pas de la diffamation du 17/02/17 qui a fini par être planquée) ;
      7. le fait qu’ils indiquent des billets que j’aurais supprimés du blog alors qu’ils n’ont jamais existé ou qu’ils sont en ligne sous un autre nom ;
      8. le fait que j’aurais cherché à “camoufler” des billets “gênants”, ce qui est grotesque (ils sont lus par des dizaines de milliers de personnes) ;
      9. le fait qu’ils indiquent dans ce billet du 20/03/17 des propos sur Fabius que je n’ai pas tenus, ayant fidèlement cité Le Monde
      10. le fait qu’ils n’aient pas corrigé dans leur billet du 21/03/17 les erreurs pourtant pointées ici… Ce qui semble montrer l’aspect militant de leur démarche.

samuel-laurent-4

Mais cela renvoie à une certaine idée de la cohérence :

Mais tout ceci reste en fait des péchés véniels par rapport à la suite des évènements…

 

URL: https://www.les-crises.fr/les-decodeurs-l-orwellisation-du-journalisme-les-debuts/

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