vendredi 17 janvier 2014

Hollande Gayet et la fin des Journalistes : Simulacre de Conférence de Presse

Des journalistes soumis et serviles qui font honte à leur profession!


On voit bien, en regardant ce décor de théâtre d’ancien régime digne de Disneyland, que ces “conférences de presse” présidentiellles ne sont qu’une vaste mise en scène destinée non pas à “informer” mais à faire estampiller “média” une simple propagande officielle récitée au pupitre. 

Tout est organisé pour congeler la parole comme en Corée du Nord : il y a un Président, rigide derrière son pupitre conçu pour dominer l’espace. Il y a le carré monolithique de ministres déférents et au garde à vous. Il y a d’autres personnes — que je me refuse à appeler des “journalistes” car ils n’ont pas le courage de poser des questions — qui sont “accrédités” à l’Élysée, donc déjà suspects à mes yeux. Et il y a enfin un “préposé officiel au micro-baladeur” qui ne va solliciter que les bonnes questions sans autoriser le moindre droit de suite !
C’est finalement Alain Barluet qui, dans un tardif sursaut d’honneur, lâche la vérité : près d’une heure après avoir posé sa question sur Valérie Trierweiler, il dit sur Twitter ce qui aurait du faire la “Une” de tous les médias le lendemain :
Elysee_ConfPresse_C_Londres
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Cet homme aurait du avoir le courage de démissionner dès le lendemain de son poste de Président des journalistes de l’Elysée !
En organisant un tel simulacre de Conférence de presse sans donner aux journalistes de “droit de suite” — c’est à dire sans leur permettre de reposer des questions au cas où la réponse n’aurait pas été satisfaisante — Hollande a pu systématiquement se permettre :
• de ne pas aborder sa vie soit-disant “privée” alors que la vie privée d’un homme public est par définition publique. Et que cette histoire Julie Gayet est hallucinante et l’hospitalisation de Valérie Trierweiler L’affaire Julie Gayet : les dessous d’une hospitalisation rocambolesque !
• oser déclarer : “Ma sécurité est assurée partout” alors que Sébastien Valiela, le photographe de Closer, a publiquement affirmé qu’il aurait pu tirer le Président comme un lapin. ”J’ai travaillé à peu près sur tous les derniers présidents, a déclaré le photographe, notamment par exemple pour la photo de Mazarine, on était obligés de se placer à peu près à 300 mètres. Il y avait une quinzaine de gardes du corps, c’était très surveillé, on était loin, on avait un très gros objectif. Là, on était à proximité. Il n’y avait quasiment pas de sécurité autour du président de la République. Pour pouvoir se rendre à des rendez-vous avec Julie Gayet, il a dû prendre des risques. A partir du moment où il était dans l’appartement, la sécurité partait. Un dispositif autour d’un président, c’est normalement plus important que ça” s’étonne-t-il.

Des journalistes serviles et soumis

Les “journalistes” Français n’ont pas le droit de poser de questions embarrassantes. Ils sont aux ordres, complaisants, déférents, obéissants, obséquieux, prosternés, soumis ! Ils sont de la classe des journalistes courbés et reconnaissants parce que subventionnés. Ils ne sont pas seulement le déshonneur de la profession : il ne font pas honneur à la France et la Presse internationale les couvre d’ailleurs à juste titre de ses quolibets.
Si vous voulez voir de vrais journalistes OSER poser des questions embarrassantes, regardez ces trois vidéos de la BBC . Et vous aurez honte des journalistes Français ; Commencez avec celle de Chloe Smith ! Et imaginez la même situation en France ! Imaginez, par exemple, des journalistes courageux lors d’une “conférence de presse” de Hollande !

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