France : 66 millions de donneurs d'organes au 1er janvier 2017
Eh bien voilà, l'Etat a trouvé comment payer les intérêts de la dette... (Informations complémentaires en bas d'article)
Il ne manque plus que la nomination de Bernard Kouchner comme ministre de la Santé.... Lol !
f.
Depuis la loi Cavaillet du 22 décembre 1976 sur le prélèvement d'organes, "des prélèvements peuvent être effectués à des fins thérapeutiques ou scientifiques sur le cadavre d'une personne n'ayant pas fait connaître de son vivant son refus d'un tel prélèvement". C'est donc le principe de consentement présumé qui est applicable, faisant de chacun des Français, majeur et "capable", un donneur d'organe potentiel. Mais dans les faits, ce sont les familles et les proches qui sont consultées après un décès.
Et comme le relève Le Monde , environ un tiers d'entre eux refusent le don, ce qui provoque un décalage entre les intentions, 79 % des Français favorables aux dons d'organe, et les faits, 67 % des patients donnent réellement. En 2015, selon les chiffres de l'agence de biomédecine, 64 % des oppositions aux prélèvements étaient le fait de l'entourage contre seulement 35 % du fait du défunt lui-même. Seulement, même si le nombre de dons d'organe est en hausse, il est toujours insuffisant pour répondre aux besoins. En 2015, 553 personnes sur liste d'attente pour un don d'organe sont décédées, rapporte l'agence de biomédecine.
Registre du refus
Un amendement introduit dans la loi Santé, votée en décembre 2015, va donc permettre dès le 1er janvier de rendre les refus plus difficiles. Il faut maintenant, pour que le prélèvement n'ait pas lieu, que le défunt ait lui-même fait état de son refus de son vivant. Ce refus peut être signifié de deux manières, soit via une inscription sur le registre du refus, qui pourra s'effectuer par Internet, soit en confiant un document qui précise ce refus par écrit à l'un de ses proches. Il est également possible de refuser de donner certains organes et tissus en suivant la même procédure. Aujourd'hui, plus de 21.000 personnes sont en attente de greffe en France.
Source : Le Point.fr
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