Merci Joseph Stiglitz de proposer la quarantaine pour les parasites fiscaux
Le choix des mots a une importance capitale dans le débat public. C'est pour cela que depuis bien des années (a minima début 2011), j'insiste pour parler de « parasites » et non « paradis », cette mauvaise et contreproductive traduction de l'anglais. Joseph Stiglitz, qui vient de publier un livre qui achève de démolir cette tour de Babel monétaire européenne qu'est l'euro, qui « menace l'avenir de l'Europe », vient d'apporter une belle pierre à l'édifice dans la lutte contre les parasites fiscaux.
Dans un rapport, il propose de mettre ces « parasites » en « quarantaine » : il dit de les « traiter comme les porteurs d'une dangereuse maladie. Sans contrôle, ça peut se propager comme un virulent virus (…) Nous savons quoi faire avec les dangereuses maladies contagieuses : quarantaine (…) ils existent uniquement parce que les Etats-Unis et l'Europe regardent ailleurs (…) ils agissent comme des parasites et devraient être isolés de la communauté financière mondiale ». En clair, seules des frontières qui deviendraient hermétiques peuvent régler le problème. Merci pour cette belle et très souverainistedéclaration.
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