Comme les régimes soviétiques, depuis maastrich , l’Europe s’est volontairement mis un carcan , des barbelés. Trop de "politicards" ne pensent qu’à leur avenir politique et nous ont abandonné.
Un parfum d'emprunts russes ?
source : L'EchoCe qui me rend de plus en plus perplexe, c'est que, malgré les évidences statistiques, injonctions du FMI et recommandations des meilleurs économistes anglo-saxons, la politique des autorités européennes et de la BCE reste d'une inflexibilité inébranlable.
L'histoire économique est dense d'exemples de politiques d'austérités mortifères (déflations de Hoover, de Laval et Brüning) et de politiques monétaires restrictives récessionnaires (Union Monétaire Latine du 19ème siècle, bloc-or des années trente).
Or, il est évident que la variable d'ajustement des déséquilibres doit être la monnaie, qu'on doit dévoyer par une inflation raisonnable.
Il est impossible – je dis bien strictement impossible – de financer les dettes publiques existantes et différées (pensions, soins de santé) avec des politiques d'austérité et une monnaie forte.
Bien sûr, l'inflation n'est, en tant que telle, pas souhaitable, mais l'érosion de la monnaie devrait pourtant être le revers de l'endettement public que nous laissons aux futures générations.
Pour parler simplement, nos patrimoines individuels ne pourront pas être protégés par une monnaie désinflatée et forte alors que nos dettes collectives sont impayables.
Ceux qui continent à croire à ces fictions doivent relire Marx.
Pas le Marx politique, mais le Marx économiste qui rappelle que si la dette ne s'ajuste pas aux réalités de l'économie réelle, l'implosion sociale est inévitable.
Je crois qu'il avait raison.
Et finalement, c'est peut-être ce que nos instances européennes attendent : l'urgence d'un choc social qui les force à l'action par résignation.
Un peu comme pour les emprunts russes …?
Le blog de Bruno Colmant : Un parfum d'emprunts russes ?
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