Juillet 2012 : Le peuple embrassait Hollande 18 mois plus tard la colère est à la mesure de la trahison! |
extrait de : À gauche, la confusion règne de Hashtable | Petites chroniques désabusées d'un pays en lente décomposition…
Eh oui : la gauche, gentille, câline, ouvrière, multiculturelle et de tous les combats, semble franchement en peine, ces derniers mois, pour trouver un angle d’attaque solide lui permettant à la fois de regagner une assise auprès des classes populaires et moyennes qui l’ont désertée, et offrir un souffle, même modeste, à ce pays dont elle a la charge à présent, un peu à l’instar d’une poule qui aurait un couteau pour se défendre contre le monde méchant.
Mais voilà : les discours des « élites » ne suffisent pas pour galvaniser les troupes. Personne ne croit plus en la parole de Hollande ou d’Ayrault qui passent clairement pour des charlatans, des bonimenteurs ou de pénibles technocrates perdus dans leurs tactiques politiciennes de plus en plus minables et déconnectées des besoins de la population. La droite ne produit rien de valable, ne s’oppose finalement en rien au projet de société catastrophique que la gauche balbutie entre deux cocktails éventés, ce qui met la gauche dans l’embarras, tant son sparring partner lui est indispensable pour exister un peu.
Vient alors le temps des révoltes ouvertes : la grogne, jusqu’à présent rentrée, ressort de mille et une façons. Les actes de résistance plus ou moins active se font jour. Les messages sont multiples mais le fond est parfaitement constant : les impôts, les taxes, les cotisations, les ponctions, les prélèvements ont atteint un seuil insupportable. Et là, c’est la stupeur : ces protestations sont, clairement, populaires et ne déclenchent pas de désapprobation massive.
On y trouve de tout, mais on y trouve aussi des jeunes. Pire ! Le mouvement le plus clairement contestataire provient directement de l’une de ces régions où le socialisme se croyait en terrain conquis.
Génération sacrifiée
Qu’il est intéressant de voir le douloureux passage de témoin d’une génération qui aura toujours pu voir l’avenir comme rempli de progrès et d’améliorations, à cette génération qui n’hérite essentiellement que de dettes, de promesses creuses, et d’incertitudes sur tout son avenir ! À cet aune, que semblent ridicules les tentatives d’analyses de cette classe qui n’a jamais voulu admettre sa défaite devant les évidences de la chute du mur, de la libéralisation progressive de l’empire chinois, des dérapages catastrophiques de la démocratie socialisante, qu’elle fut européenne ou américaine.
Pas étonnant qu’ils déclarent ne pas comprendre : ils n’ont pas les outils pour !
À gauche, la confusion règne | Hashtable
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