mardi 8 octobre 2013

Le Monde Selon Les Banques : La Crise L’inflation Monétaire Puis la Guerre



Depuis 1971

Si la crise financière et économique, qui dure en occident depuis septembre 2008 est si brutale, c'est que sa cause principale est la répudiation unilatérale par les USA en août 1971  de la convertibilité du dollar US en or.

 Cet accord majeur, au sortir de la très sanglante deuxième guerre mondiale, instituée par les accords de Bretton-Woods de 1944 avait vocation a créér un monde ou les banksters ne pourraient plus déclencher "la grande boucherie planétaire" pour éponger leur dettes.

Depuis la fin des “Trente Glorieuses” (1944-1974), les pouvoirs publics (Etats et banques centrales) aux USA et en Europe s’obstinent à refuser toute réforme du Système monétaire et bancaire international dans le sens du rétablissement de l’étalon-or.

Leurs recours permanents à l’inflation monétaire et à la guerre, n'a d'autre but que de gagner du temps afin de sauver le non-Système, augmentant ainsi le risque d’effondrement systémique global.


De Gaulle et Emingway avaient raison: l'or c'est la liberté


“La première panacée pour une nation mal dirigée est l’inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent une prospérité temporaire, les deux conduisent à la ruine permanente. Mais toutes les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques“. 
Ernest Hemingway (Septembre 1932)

«Il n’y a pas actuellement, pour l’Occident, de tâche plus urgente que de reconnaître le danger qui menace et, en y parant, de rétablir dans le monde libre un Système monétaire générateur d’équilibre et de durée.»
Jacques Rueff

«Nous tenons pour nécessaire que les échanges internationaux s’établissent, comme c’était le cas avant les grands malheurs du monde, sur une base monétaire indiscutable et qui ne porte la marque d’aucun pays en particulier. Quelle base ? En vérité, on ne voit pas qu’à cet égard il puisse y avoir d’autre critère qu’un étalon autre que l’or. "
Charles de Gaulle

«Rien ne peut arriver dans la sphère des biens marchands sans concerner la sphère de la monnaie, et tout ce qui arrive dans la sphère de la monnaie affecte la sphère des biens.»
Ludwig von Mises


“too big to fail” 


Au fur et à mesure que le totalitarisme et la répression financière des pouvoirs publics (Etats et banques centrales) s’étendent, les marchés financiers deviennent des STRUCTURES CRIMINELLES abandonnées aux très grandes banques privées “too big to fail” qui se comportent comme des mafias parce que leur collusion avec lesdits pouvoirs publics leur permet par la manipulation impunie desdits “marchés” de se positionner au-dessus des lois en rackettant la grande masse des épargnants, pour le seul profit de leurs plus hauts dirigeants dont les rémunérations sont devenues indécentes et de leurs complices à savoir quelques oligarques multimilliardaires . 

Ces crimes ne sont plus châtiés que de façon sporadique par des amendes ridicules au regard des montants qui sont sciemment volés comme dans les cas des manipulations des subprimes, du LIBOR, des marchés d’actions, des métaux précieux. etc, etc, etc, qui se produisent au vu et au su de tout le monde.


“too big to jail”


Tant que les hauts dirigeants coupables resteront “too big to jail”, c’est-à-dire ne seront pas condamnés à des peines de prison ferme et ne seront pas empêchés à vie de continuer leurs professions de banquiers, tout cela ira crescendo. Surtout si les épargnants continuent de ne pas boycotter les banksters en acceptant d’en rester les victimes consentantes au lieu de solder en masse leurs comptes dans les très grandes banques précitées pour aller en ouvrir de nouveaux auprès d’établissements plus modestes, plus sains et donc bien plus solides. Étant donné que les pouvoirs publics laissent faire, il est vital que le public réagisse. D’autant que lesdits pouvoirs publics ne feront rien pour mettre un terme au mécanisme des réserves fractionnaires ni pour casser les très grandes banques en de multiples entités, deux mesures indispensables pour assainir le Système. Sans oublier que les banques centrales ne peuvent réussir leurs manipulations que si elles trompent en permanence les investisseurs (exemple: Bernanke avec son QE qu’un jour il parle de réduire et le lendemain de l’augmenter…) pour les placer dans des situations de confusion et donc qu’ils s’abandonnent au courant dominant.


Ceci n'est pas libéral


Contrairement à ce que croient les opinions publiques manipulées, ces pratiques n’ont rien à voir avec le libéralisme ni avec le “libre marché” mais constituent l’illustration de l’hypertrophie hautement malsaine des pouvoirs publics omnipotents (Big Brother) et de leurs alliés banksters qui décident de tout, en particulier du prix des actifs financiers dont il est devenu presque impossible pour les non-initiés de prévoir les évolutions de court terme, et dont les moyens d’espionnage étatiques sont mis au service de certains intérêts privés (le complexe militaro-industriel ou militaro-financier) qu’il s’agit de privilégier par rapport à d’autres. Nonobstant les désastres humains de la mondialisation bâclée.

Arlette Rakowski Vera pour zebuzzeo

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