Président de tout et responsable de rien... |
C'est toujours la faute des autres
Il y a un mois, pour les chiffres du chômage plus que faux, pour camoufler la tentative de trucage avortée, on a dit que c'était la faute de SFR. Pour Leonarda, on trouve un autre bouc émissaire§ Il y a erreur : le plantage c'est d'avoir pris la parole pour un truc qui n'était pas de son niveau.
Visiblement, tout comme à la Maison Blanche, les petites frappes de notre administration présidentielle n’aiment pas les médias indépendants…
1) La guerre est-elle déclarée entre BFM TV et l’Exécutif ? Le pouvoir exécutif s’en prendrait clairement à BFM TV, qui le lui rend bien. Par le Parisien libéral.
2) Leonarda : Hollande estime avoir été «planté» par BFM TV
Le chef de l’Etat n’aurait pas du tout apprécié la façon dont les médias ont donné la parole à Leonarda, expulsée au Kosovo. En ligne de mire : la chaîne d’information en continu BFM TV. (plus par ici…)
3) « Je suis tombé le cul par terre, c’est la faute à BFM »
«La gauche cible les chaînes d’info». Ce matin, dans un article en une de L’Opinion consacré à la médiatisation par BFM-TV et iTélé de l’affaire Leonarda et aux «critiques qui fusent au sommet de l’Etat contre ces robinets à image», BFM-TV en prend pour son grade. L’Opinion rapporte notamment les propos d’Arnaud Montebourg, qui se serait récemment plaint d’une «bfm-isation» de la vie politique française, ceux du ministre du Travail Michel Sapin ou encore ceux du patron des députés PS à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux, qui aurait l’habitude d’ironiser «Fox News… pardon BFM». La chaîne serait d’après L’Opinion régulièrement qualifiée de «populiste» et «bas de gamme» au point d’avoir hérité pour certains conseillers du gouvernement du surnom «B-FN».
Un article qui n’a pas échappé à la première concernée, et à l’un de ses présentateurs vedettes Christophe Delay, chargé en partie de la revue de presse matinale au sein de son émission «Première Edition». «Que dit L’Opinion? Que certains des ministres ont des propos insultants à l’égard de BFM-TV», commence le journaliste avant de glisser dans l’ironie: «En même temps, tous ces gens-là, ils flinguent, mais ils viennent quand même chez nous, chez Ruth Elkrief, et assez régulièrement. C’est vrai qu’on peut reconnaître avec eux que c’était tellement mieux au temps de l’ORTF quand le conducteur du journal était visé par le ministre de l’Intérieur. Remarquez, pas sûr, si c’était le cas aujourd’hui, que ce soit raccord avec ce que souhaite le gouvernement.» (plus ici)
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