L'Etat, ce voleur parisien
Publié sur jean.devalon
Le centralisme français qui n'a rien de démocratique ne date pas d'hier et, depuis des siècles, il paraît n'y avoir d'autres vérités que parisiennes.
Il faut ajouter à cela ce goût immodéré pour la fonction publique.
Et ce sont donc les fonctionnaires parisiens qui forment la pensée du peuple et dirigent son économie avec les résultats que l'on sait.
Le malaise que ressent le pays vient de là, aussi.
La France de la province ne se reconnaît pas dans la France parisienne, ses priorités, son arrogance.
Il est frappant de voir que les familles des classes moyennes supérieures ont le sentiment, justifié ou pas, d'être dans le collimateur ; surtout si elles ont plein d'enfants, les ringardes.
Les impôts qui les touchent de première part et la question de la politique familiale se posent.
Il paraît que la branche famille n'est nullement en déficit, mais simplement qu'on lui fait payer des choses qu'elle ne devrait pas payer.
Nous autres, professions libérales, connaissons cela : nous sommes ponctionnés au titre de la grande compensation, pour payer pour les autres.
Il faudrait donc dire que l'État est ruiné et cherche l'argent où il peut mais ne pas mentir aux familles.
Les fonctionnaires parisiens ne paraissent en fait, à cause probablement de leur logiciel obsolète, ne rien savoir faire d'autre que d'inventer des impôts et taxes.
Ainsi la flamboyante Mme TAUBIRA veut supprimer le timbre fiscal de 35 euro; que doit payer le justiciable pour faire un procès : aucun souci, il suffit de taxer le chiffre d'affaires des avocats, ces cafards.
Bientôt, je vous le dis ce sont les médecins qui paieront le malade.
Il y a quelque chose d'inquiétant de voir cette distorsion qui se fait entre le pays réel provincial, qui se demande, entre inconscience et bons sentiments, entre démagogie et calculs, si les gens qui nous gouvernent sont bien sérieux.
Précision étant ici faite que cet état qui vient prendre dans les poches des familles est le même qu'il soit de droite ou de gauche.
Prenez, par exemple l'aide juridictionnelle : il existe de grands rapports, de savantes réflexions, pour savoir comment la financer.
Mais pourrait-on aussi se poser la question de savoir s'il est légitime d'accorder l'aide juridictionnelle à un monsieur qui veut faire un procès pour une selle de vélo ?
La vérité, aussi c'est que le contribuable ne devrait être sollicité que pour financer des procès qui touchent à la défense des liberté, à la défense de l'enfant, de la famille.
Et que là aussi, il pourrait être songé à diminuer la dépense
Ce que je dis n'est pas convenable ?
Que voulez-vous, je ne suis pas parisien ; ça me navre, ça me navre.
Mais je crois bien, quand même, que l'État parisien est un sacré voleur.
http://avocats.fr/space/jean.devalon/content/l-etat--ce-voleur-parisien-_21723DAC-2890-473C-8A29-72BC299486D7
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire