Contre le licenciement et les poursuites judiciaires à l’encontre des salariés en lutte à PSA Aulnay-sous-Bois | CGT PSA Aulnay
5 semaines de grève… et nous ne sommes pas fatigués ! La grève, commencée le 16 janvier, est donc entrée dans sa 6e semaine. La solidarité financière continue à grossir notre caisse de grève. Grâce à elle nous pouvons tenir. Jeudi 21 février, elle se montait à 210 000 € collectés et 40 000 € de promesses. La collecte se poursuit, auprès des mairies, des péages, comme à Senlis lundi 18 février, ou auprès des travailleurs d’autres entreprises. Partout, les réactions que nous avons montrent que, les patrons et les médias ont beau nous traiter de « voyous », notre lutte est largement soutenue car elle est juste ! Pendant ce temps, la direction perd de plus en plus de voitures à Aulnay. Et en plus, la grève des salariés de Lear, le fournisseur de sièges, paralyse la production de l'usine de Poissy (208, C3 et DS3). Rencontres avec le faux-médiateur et la direction Trois rencontres ont eu lieu avec le faux-médiateur et la direction de PSA, en la personne de Philippe Dorge. En substance, M. Dorge a demandé aux grévistes de laisser redémarrer la production… sans rien céder sur nos revendications. La direction refuse toujours de négocier sérieusement. En l’état : pour ceux qui décideraient de quitter PSA, aucune garantie d’obtenir un CDI, une prime de licenciement s’élevant seulement à 9 mois de salaires. Et pour ceux qui choisissent la mutation à Poissy ou un autre site : ni garantie de logement, ni de garder son poste, et une prime de transfert de seulement 5000 euros ! Alors si PSA veut que la production redémarre, c’est très simple : qu’ils accèdent à nos revendications ! En effet, quand ils essayent de redémarrer la production à Aulnay, ils n’y arrivent pas car ce sont les non grévistes qui les envoient promener. PSA n’en a pas fini avec les travailleurs d’Aulnay… et d’ailleurs ! |
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