Le Mali au secours du Rafale pour qu’il se vende mieux
Le théâtre d’opérations dans le nord du Mali peut être appelé sans risque d’exagération un polygone pour l’aviation de combat française. Avant tout, pour les avions multifonctions de quatrième génération Rafale. A partir du 11 janvier, avec les Mirage ils frappaient jour et nuit des cibles au sol des jihadistes. Suivant l’information du ministère de la Défense de France, ces frappes aériennes ont permis d’éliminer des centaines de jihadistes, de détruire des colonnes avec leur matériel de guerre.
Et maintenant revenons aux avions Rafale, écrit notre correspondant Igor Yazon. Jeudi, le 14 février, le président français François Hollande se rend pour une visite de deux jours en Inde. Le chef de l’Etat sera accompagné dans son voyage par au moins cinq ministres et 6à responsables de plus grosses sociétés industrielles françaises, dont Dassault Aviation, constructeur et fabriquant des « Rafale ». Aux pourparlers avec le Premier ministre indien Manmohan Singh à New-Dehli le président Hollande parlera, entre autres choses, des perspectives de la conclusion définitive du contrat portant sur l’achat de 126 Rafale par l’armée de l’air de l’Inde pour un montant de près de 12 milliards de $, le plus important de Dassault Aviation à conclure avec un pays étranger.
Ce marché a fait objet des pourparlers de l’ex-président français Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Inde en décembre 2010. D’ailleurs, ce dernier proposait aussi les chasseurs Rafale au leader libyen Mouammar Kadhafi. Les Libyens ont poliment refusé, mais les ont vus en action dans le ciel du pays depuis mars 2011, quand l’aviation française bombardait avec des partenaires pour l’OTAN les positions de l’armée de M. Kadhafi, et à la fois les villes libyennes. Il est a noter qu’en décembre 2011 le ministre français de la Défense à l’époque Gérard Longuet a annoncé que la production des Rafale sera réduit en absence des commandes étrangères de ce chasseur.
Et voilà qu’en janvier 2012 Dassault Aviation a remporté l’appel d’offres pour la livraison de 126 Rafale pour les Forces aériennes de l’Inde. Mais ayant commandé les avions de combat français, l’Inde, ne se dépêche pas, pour quelques ses considérations, à parachever ce marché. Certains l’attribuent à l’influence des concurrents américains et européens de Dassault Aviation. Néanmoins, comme l’écrivait sans citer ses sources La Tribune, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation espère quand même clore la transaction cet été ou à la fin de l’année au plus tard, puisqu’en mai 2014 des élections législatives auront lieu en Inde. Et conformément à la législation de l’Inde, à trois mois des élections aucun contrat de ce niveau ne peut pas être conclu. Le président Hollande devra donc faire de son mieux pour accélérer la signature de ce contrat. Parmi d’autres arguments de poids en faveur de « Rafale » il rappellera que 108 des 126 appareils Rafale seront assemblés sur place, avec la participation de l’industrie de guerre de l’Inde.
Ce marché a fait objet des pourparlers de l’ex-président français Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Inde en décembre 2010. D’ailleurs, ce dernier proposait aussi les chasseurs Rafale au leader libyen Mouammar Kadhafi. Les Libyens ont poliment refusé, mais les ont vus en action dans le ciel du pays depuis mars 2011, quand l’aviation française bombardait avec des partenaires pour l’OTAN les positions de l’armée de M. Kadhafi, et à la fois les villes libyennes. Il est a noter qu’en décembre 2011 le ministre français de la Défense à l’époque Gérard Longuet a annoncé que la production des Rafale sera réduit en absence des commandes étrangères de ce chasseur.
Et voilà qu’en janvier 2012 Dassault Aviation a remporté l’appel d’offres pour la livraison de 126 Rafale pour les Forces aériennes de l’Inde. Mais ayant commandé les avions de combat français, l’Inde, ne se dépêche pas, pour quelques ses considérations, à parachever ce marché. Certains l’attribuent à l’influence des concurrents américains et européens de Dassault Aviation. Néanmoins, comme l’écrivait sans citer ses sources La Tribune, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation espère quand même clore la transaction cet été ou à la fin de l’année au plus tard, puisqu’en mai 2014 des élections législatives auront lieu en Inde. Et conformément à la législation de l’Inde, à trois mois des élections aucun contrat de ce niveau ne peut pas être conclu. Le président Hollande devra donc faire de son mieux pour accélérer la signature de ce contrat. Parmi d’autres arguments de poids en faveur de « Rafale » il rappellera que 108 des 126 appareils Rafale seront assemblés sur place, avec la participation de l’industrie de guerre de l’Inde.
Son baptême de combat Rafale a reçu en mars 2007 au cours de l’opération de l’OTAN en Afghanistan. Puis c’était en Libye. Et à présent au Mali, où l’avion multifonctions montre tout dont il est capable. Ainsi le 13 janvier quatre chasseurs ont décollé de la base aérienne de Saint-Dizier dans le nord de la France avec pour mission de frapper quelque 20 cibles non loin de la ville de Goa, dans le nord du Mali. Après six heures de vol les avions accompli leur mission et se sont posés à la base d’aviation française près de la capitale tchadienne, N’Djamena. Ils se trouvaient dans le ciel pendant 9 heures et demie avec cinq ravitaillements en vol.
« C’était là une mission très difficile », a déclaré le chef de l’état-major de l’armée de l’air de France, le général Denis Mercier, en marge du salon aéronautique qui a achevé ses travaux le 10 février à Bangalore indienne.
Au Mali, l’état-major a pour la première fois planifié et conduit les opérations aériennes depuis la France, « ce qui nécessite des moyens exceptionnels », a souligné le général. C’est l’avion, dont les Forces aériennes de l’Inde ont besoin, a-t-il ajouté. Les opérations militaires dans le nord du Mali, engageant l’aviation française, dont l’avion de Dassault Aviation, ont elles aussi en partie la vocation de persuader New-Dehli des performances du chasseur Rafale. Puisque les salons, les vols de démonstration et les manœuvres sont une chose, tandis que la guerre c’en est une tout autre.
Radio: Emissions: Le Mali comme un polygone pour l’avion Rafale. Pour qu’il se vende mieux: La Voix de la Russie
Au Mali, l’état-major a pour la première fois planifié et conduit les opérations aériennes depuis la France, « ce qui nécessite des moyens exceptionnels », a souligné le général. C’est l’avion, dont les Forces aériennes de l’Inde ont besoin, a-t-il ajouté. Les opérations militaires dans le nord du Mali, engageant l’aviation française, dont l’avion de Dassault Aviation, ont elles aussi en partie la vocation de persuader New-Dehli des performances du chasseur Rafale. Puisque les salons, les vols de démonstration et les manœuvres sont une chose, tandis que la guerre c’en est une tout autre.
Radio: Emissions: Le Mali comme un polygone pour l’avion Rafale. Pour qu’il se vende mieux: La Voix de la Russie
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