Rien de nouveau à l'horizon
Rien de nouveau à l'horizon de la lutte contre les islamistes. Tout le monde savaient que les enturbannés se replieraient et que les choses sérieuses commenceraient après. Les médias, de ce point de vue, ont été prudents. Hollande, un peu moins.C'est le retour des formes de menaces comme il en existait avant les problèmes maliens depuis début 2012. Des possibilités d’attentats, d’enlèvements, voire d’accrochages avec des services de sécurité ne sont pas à exclure dans des pays comme le Niger, la Mauritanie ou l’Algérie, même si par ailleurs, ces pays font des efforts très grands pour combattre ces différentes formes de menace. Autre inquiétude, plus politique celle-là, c’est que l’on a assisté dans la zone, et en particulier en Mauritanie, dans certains milieux religieux, à une véritable condamnation de l’intervention française. Ces positions, parfois prises par des oulémas reconnus, alimentent des représentations type « choc des civilisations » ou « nouvelle colonisation » chez nombre de jeunes gens.
Quand les militaires maliens s'entretuent
A Bamako, des troubles ont éclaté vendredi matin 8 février à l’aube dans le camp militaire des bérets rouges. Il y aurait au moins un mort et six blessés. Quant à savoir ce qu'il s'est réellement produit à l'intérieur, les versions divergent en fonctions des sources. Une attaque menée par des forces de l'ordre pour les uns, une révolte interne pour les autres.
Les "inévitables" kamikazes
Le soleil se levait à peine vendredi à Gao, dans le nord du Mali, lorsqu’une détonation a retenti: un kamikaze à moto s’est fait exploser à un poste de contrôle de l’armée malienne, trouvant la mort dans la première attaque de ce style au Mali qui rappelle celui des insurgés afghans.
Sur la voie de sable, un grand panneau de deux mètres sur deux porte encore l’emblème noir et blanc des islamistes. Le kamikaze « est arrivé à notre niveau à moto, c’était un Tamashek (Touareg), et le temps de l’approcher, il a fait exploser sa ceinture », explique l’adjudant Mamadou Keita, posté au check-point.
Ce dernier consiste en quelques gros pneus barrant la voie bordée de petits arbres. Non loin traîne la carcasse tordue et calcinée de la moto – le moteur rattaché à la roue avant, le reste a été annihilé par l’explosion.
« On a peur »
« On a peur », résume Youssouf Cissé, approuvé par la foule. « On n’était pas du tout habitués à ça, les kamikazes », poursuit l’homme arborant boubou bleu et calot blanc pour ce jour de prière.
« Il faut que les services de sécurité prennent toutes les mesures pour protéger la population », martèle-t-il.
Un voeux pieux: une seconde explosion a eu lieu vendredi matin près de Gao, selon une source militaire française qui n’a su préciser sa localisation, mais suspecte « une roquette ».
Eparpillés dans les petits villages de brousse très difficiles à contrôler – le Mali fait deux fois la France -, des islamistes armés restent actifs autour de la ville. Ils avaient déjà tiré une volée de roquettes mardi, tombée à l’extérieur de Gao, au sud.
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