Quand on vit dans des palais dorés avec des centaines de serviteurs à son service, on perd la notion des réalités. Pourquoi nos dirigeants ne vivent pas comme le commun des mortels dans des batiments fonctionnels plus modestes ? Dans certains pays ils vivent comme tout le monde et prennent les transports en commun, pourquoi pas chez nous ?
Ils ont peur du peuple ?
Entre promesses et réalités devant le fait accompli, il y a un grand fossé. Gouverner une nation et battre la campagne pour la gouverner sont deux choses différentes, il est évident que François Hollande est complètement déconnecté de ce qu'il avait prévu. De plus il lui est reproché de changer à son profit personnel la laïcité en France, tout ça par choix électoral et appel de nouvelles voix pour essayer de conforter sa position, mais le bilan est lourd en sa défaveur et il a créé bien malgré lui un choc "anti Solférino" dans le pays. De plus, la présence de sa compagne à l’Élysée, femme la plus détestée de France s'ajoute à son futur déclin.
« Il faut que François se réveille et vite! »
La formule, cinglante, émane d’un hollandais historique. Elle en dit long sur l’inquiétude des amis du président, dont les langues se délient sous couvert d’anonymat. Tous s’inquiètent d’un Hollande « bunkerisé », enfermé dans un « cocon » à l’Elysée, « coupé du terrain et des Français », et « naviguant à vue ».
Mais pour ses vieux amis, ça ne suffira pas pour empêcher sa cote de popularité de sombrer. « S’il continue comme ça, il fera comme Sarkozy, un seul mandat », s’alarme un compagnon de route. « Sur le terrain, les gens me disent : Je ne voterai plus jamais socialiste ! » raconte ce proche, la mine sombre. « Ça m’attriste. Dans quel état on est tous? » soupire un autre.
Premier problème pointé : une « coupure avec le pays »
Depuis des semaines, Hollande a renoncé aux visites de terrain qu’il affectionnait lors de sa campagne. La faute, jure l’Elysée, à un agenda diplomatique surchargé. Le Maroc, Abou Dhabi, l’Argentine et le Chili sont déjà calés pour janvier.
Ces derniers jours, un déplacement à Dijon (Côte-d’Or) a été annulé en raison d’un mouvement de grève. « Je lui ai demandé de ne pas venir », assure le maire, François Rebsamen, membre de sa garde rapprochée. « Il faut qu’il revienne au contact des Français. Il va attendre le retour de la croissance pour sortir? » ironise un autre, qui ose même : « Est-ce qu’il aura l’estomac d’aller à Florange ? » A l’Elysée, on a reçu le message et on espère reprendre dès janvier le rythme d’une visite de terrain par semaine. Dès lundi, Hollande visitera une entreprise en Indre-et-Loire. Et certains de ses vœux seront délocalisés.
Il y a les ratés de communication…
Autre souci identifié
Le « syndrome de la tour d’ivoire ». Les proches du président, qui gardent le contact avec lui par SMS et coups de fil — son bras droit de toujours Stéphane Le Foll, devenu ministre de l’Agriculture, a dîné avec lui début décembre — évoquent un phénomène de cour à l’œuvre au sein de l’équipe de l’Elysée. « C’est la cour du Roi-Soleil », constate l’un d’eux. « Qui lui dit les choses ? A-t-il envie de les entendre ? » s’interroge le même. Et il y a les ratés de communication. Le hollandais Bruno Le Roux, chef des députés PS, a publiquement reconnu une « erreur » de com sur la nationalisation avortée de Florange. « Il faut que François parle aux Français », jugent donc ses amis, qui le pressent de sacrifier au rituel d’une émission télévisée en prime time et de ne pas se contenter des vœux télévisés du 31 décembre, trop corsetés. La conférence de presse de la mi-novembre n’a, selon eux, rien réglé. « On ne parle pas aux Français à 17 heures », lui a dit Rebsamen. Et ce n’est pas la nomination imminente du journaliste Claude Sérillon comme conseiller en image qui changera la donne, estime le premier cercle. Là encore, l’Elysée a entendu et réfléchit à une intervention télévisée ou radio pour janvier.
Lucide, Hollande a aussi échangé avec le spécialiste de la communication Dominique Wolton. Thème : comment retrouver la magie de la campagne? Reste un problème plus délicat, puisqu’il tient à sa personnalité : sa méthode de management. « Il gère la France comme le PS », constate un ami. En clair : à coup de signaux contradictoires. « Sur Florange, c’est lui qui a irrité Ayrault en topant dans son dos avec Montebourg sur la nationalisation », analyse un ministre. « Si vous avez une ligne qui godille, vous enlevez toute efficacité à votre politique », déplore un autre, qui réclame de la « lisibilité » sur l’orientation politique du gouvernement. Tous espèrent que ce ratage lui servira de leçon.
1 commentaire:
Appel à la dissidence !
Voici des entretiens réalisés entre Philippe Ploncard d'Assac et Florian Rouanet :
L'entretien du 8 décembre 2012 sur l'actualité politico-médiatique (deuxième du nom) :
http://ploncard-dassac.over-blog.fr/article-entretien-sur-l-actualite-n-2-avec-florian-rouanet-113424829.html
Succession à l'UMP - Fillon-Copé, manif du 18 novembre 2012 contre le « mariage » homo, « mal-baisées » du Femen et Pussy Riot, Casapound et « fascisme » , Thibault de Chassey, rabbin de Cisjordanie et l’islamisation, rabbin Ron Chaya et la shoah, Syrie, « état » Palestinien, Cécile Duflot et les biens du Clergé, multinationale Peugeot, assimilationnisme, antisémitisme florissant...etc.
+ Entretien sur le mondialisme :
http://ploncard-dassac.over-blog.fr/article-le-mondialisme-entretien-du-6-ctobre-2012-avec-florian-rouanet-111376674.html
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