L'Egalité ? Une diversion pour supprimer des acquis
La femme en sait quelquechose.
Vouloir toucher aux retraites des mères, en invoquant l´égalité hommes-femmes, c´est énorme. Il y a 27 % d´ecart entre les salaires des hommes et des femmes et cela ne risque pas de changer.
Et puis quand valorisera-t-on la maternité en tant que contribution au PIB ?
(Il n'est de richesse que d'êtres humains)
Assurance : Un surcoût pour les jeunes conductrices
Il en ressort que si les tarifs des hommes et des femmes de plus de 40 ans sont aujourd'hui à peu près équivalents, les conducteurs âgés de 20 ans paient des primes supérieures de 20% à celles des conductrices du même âge. Un écart que l'on retrouve d'ailleurs dans d'autres pays d'Europe avec parfois une amplitude plus importante. Cela tient au fait que les jeunes conducteurs ont des accidents plus fréquents et plus graves que les jeunes conductrices.
Reste que cette discrimination tarifaire ne va plus être possible. Les primes vont donc devoir s'harmoniser. En comparant plusieurs tarifs, le cabinet Oxera a pris l'exemple d'une prime moyenne de 1.079 euros par an pour un jeune conducteur tandis que la jeune conductrice a une prime limitée à 920 euros pour les mêmes garanties.
L'harmonisation des tarifs pourrait aboutir à une prime moyenne de 1.000 euros environ, soit une baisse de 7% pour l'homme et une hausse de 9% pour la femme.
Travail de nuit des femmes : l’égalité à rebours
Le 30 novembre dernier, le gouvernement a fait adopter par l’Assemblée Nationale un texte mettant fin à l’interdiction du travail de nuit pour les femmes dans l’industrie. Ce texte a pris pour prétexte la mise en conformité du droit français avec le droit européen sur l’égalité entre les sexes.
En effet, voilà plus de 20 ans, une directive européenne levait l’interdiction du travail de nuit pour les femmes, sous prétexte d’égalité.
Non, le travail de nuit pour les femmes n’est pas un progrès de l’égalité des sexes. C’est un retour au XIXème siècle, quand les filles de la classe ouvrière s’étiolaient dans les filatures.
Une récente décision de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) vise à rétablir l'égalité entre fonctionnaires hommes et femmes en matière de bonification de retraite (1). En effet, pour le calcul de leur retraite, les fonctionnaires mères de famille bénéficient actuellement d'une année de cotisation gratuite par enfant élevé, alors que les pères n'y ont pas droit.
La juridiction européenne condamne la discrimination.
Femme ou homme c'est pareil ?
Cette différence de traitement entre fonctionnaires a été contestée par un magistrat fraîchement retraité, père de 3 enfants. Estimant que sa pension aurait dû être calculée en tenant compte de la bonification profitant aux mères, l'intéressé a saisi le Conseil d'État. Argument invoqué : cette discrimination est contraire au principe d'égalité de rémunération entre hommes et femmes posé par le droit européen. Le Conseil d'État a interrogé la CJCE sur le point de savoir si la pension de retraite d'un fonctionnaire constitue une rémunération et, dans l'affirmative, si la différence de traitement entre hommes et femmes concernant la bonification pour enfants est compatible avec le principe européen d'égalité des rémunérations. La Cour a été catégorique : ces pensions, directement liées à l'emploi occupé antérieurement, constituent des rémunérations (art. L. 1 du code des pensions de retraite des fonctionnaires) et le principe d'égalité doit s'appliquer. Les fonctionnaires pères peuvent donc prétendre à la bonification pour enfants.
« Je toucherai 489 euros en moins ! »
« Avant la réforme. Les critères de calcul de la pension sont ceux correspondant à l’année où l’agent remplit en même temps les trois conditions (quinze ans de services effectifs, trois enfants et interruption d’activité pour chaque). Les mères de famille remplissant ces conditions avant la loi Fillon de 2003 peuvent donc partir en retraite, quand elles le souhaitent, avec une valeur de l’annuité égale à 2% et sans décote (en cas de carrière incomplète).
Après la réforme. A partir du 13 juillet 2010, tout change. Il est toujours possible de partir en retraite de façon anticipée, mais l’année de référence pour calculer sa pension sera celle où le fonctionnaire atteint l’âge légal de départ en retraite de son année de naissance (60 ou 55 ans avant 2011, puis augmentation progressive jusqu’à 62 ou 57 ans en 2016). Le nombre de trimestres exigé sera plus important, la valeur d’une année plus faible et la décote éventuelle plus forte. »
Dernière cerise sur le gateau !
Et la guerre, pourquoi ces dames n'auraient elles pas le droit de mourir ou de finir gravement blessée comme ces messieurs ?
L' égalité est une tyrannie qui vise à abolir les particularités de chacun.
Bientôt, ces idéalistes dangereux vous parleront des "droits de l'enfant".
Pour les remettre au travail ou au combat ?
assurances-hommes-et-femmes-seront-bientot-egaux-510437.html
Travail de nuit
Retraites : la « panique » des fonctionnaires avec trois enfants | Rue89 Eco
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