Sombre avenir pour les retraités britanniques
La politique d’injection massive de billets menée par la Banque d’Angleterre est en train de torpiller les réserves des gros fonds gérant les retraites des Britanniques. Les déficits des caisses de retraite ont doublé en une seule année. D’aucuns parlent, avec raison, de “spirale de la mort”.
“Le trou des finances des retraites, privées et publiques, en Angleterre est tout à fait considérable, puisqu’il manque 300 milliards d’euros pour honorer les engagements actuels de ces fonds. Pour les décennies à venir, ce sont entre 750 et 1050 milliards d’euros qui manquent”. (Source)
En Angleterre, le système de retraite exige une participation peu importante des employeurs et employés au système d’Etat. Il revient aux salariés d’assurer eux-mêmes “leurs compléments de retraite, en investissant une partie de leur paye dans n’importe quel placement, immobilier, obligations ou actions, seuls ou via des fonds de pension. Le système a bien fonctionné dans les années 1990 avec la hausse de la Bourse”. Puis la chute est survenue… La prise de risque est devenue plus importante, les faillites également. L’Etat a même ponctionné les fonds de pension de 5 milliards de livres (6,5 milliards d’euros) tous les ans.
Aujourd’hui, la politique menée par les banquiers centraux britanniques consistant à pousser les rendements le plus proche de zéro rend quasiment impossible la tâche d’assurer des rendements corrects des gros fonds de retraite. Les entreprises cherchent désormais avant tout à trouver de l’argent pour combler les déficits de retraite et de fait, les budgets consacrés à l’emploi comme à l’investissement sont littéralement sabrés. C’est en effet une spirale inquiétante puisque les banques constatent, dans le même temps, que les déficits des fonds de retraite ont peu de chance d’être comblé à la lumière des perspectives économiques très moroses de l’économie britannique.
Si les Britanniques perdent leurs capital de retraites complémentaires, cela reviendrait à se contenter d’une retraite d’état : 440 euros/mois pour une personne seule et 610 pour un couple. (Source)
“Le trou des finances des retraites, privées et publiques, en Angleterre est tout à fait considérable, puisqu’il manque 300 milliards d’euros pour honorer les engagements actuels de ces fonds. Pour les décennies à venir, ce sont entre 750 et 1050 milliards d’euros qui manquent”. (Source)
En Angleterre, le système de retraite exige une participation peu importante des employeurs et employés au système d’Etat. Il revient aux salariés d’assurer eux-mêmes “leurs compléments de retraite, en investissant une partie de leur paye dans n’importe quel placement, immobilier, obligations ou actions, seuls ou via des fonds de pension. Le système a bien fonctionné dans les années 1990 avec la hausse de la Bourse”. Puis la chute est survenue… La prise de risque est devenue plus importante, les faillites également. L’Etat a même ponctionné les fonds de pension de 5 milliards de livres (6,5 milliards d’euros) tous les ans.
Aujourd’hui, la politique menée par les banquiers centraux britanniques consistant à pousser les rendements le plus proche de zéro rend quasiment impossible la tâche d’assurer des rendements corrects des gros fonds de retraite. Les entreprises cherchent désormais avant tout à trouver de l’argent pour combler les déficits de retraite et de fait, les budgets consacrés à l’emploi comme à l’investissement sont littéralement sabrés. C’est en effet une spirale inquiétante puisque les banques constatent, dans le même temps, que les déficits des fonds de retraite ont peu de chance d’être comblé à la lumière des perspectives économiques très moroses de l’économie britannique.
Si les Britanniques perdent leurs capital de retraites complémentaires, cela reviendrait à se contenter d’une retraite d’état : 440 euros/mois pour une personne seule et 610 pour un couple. (Source)
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