Hollande: Honni soit qui mal élu !
A-t-on déjà vu depuis le début de la Vème République un président aussi mal barré dans les sondages au bout de 100 jours. Aussi moqué, raillé, vilipendé, caricaturé, conspué, haï, insulté ?; y compris par des journaux de la même tendance politique que lui ? Y compris par les médias tout acquis à sa cause il y a encore à peine deux mois ? Y compris par une partie de ses alliés d'hier ?
Non, je ne le crois pas. J'en suis même sûr.
La question est donc, dès aujourd'hui, de savoir combien de temps, ce candidat par défaut, devenu président honni, pourra tenir le rôle que 51% de cocus ( à peine 38% des gens en âge de voter ) ont bien voulu le voir interpréter.
On ne gagne jamais, à terme, sur des mensonges et une démagogie outrancière.
On ne gagne jamais, à terme, sur des mensonges et une démagogie outrancière.
Audrey Pulvar tire à boulets rouges !
“Mon véritable adversaire (…), il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera pas élu. Et pourtant, il gouverne. Mon adversaire, c’est le monde de la finance.”
Ces paroles du candidat socialiste à la présidentielle de 2012 resteront-elles dans l’histoire comme la salve de François Mitterrand contre “l’argent qui corrompt” ? On ose espérer qu’elles seront suivies d’un effet plus positif que celui des “années fric”, des affaires politico-financières à répétition, ou encore de la participation concrète, objective, consentie des socialistes au triomphe des marchés.
Dans son discours du Bourget, François Hollande promettait une loi séparant les activités de dépôt et d’investissement des banques. Beaucoup prennent à ce sujet l’exemple de Barack Obama aux États-Unis. Mais il y a loin de la remise en place du Glass-Steagall Act, instauré en 1933 et abrogé en 1999, à la réalité.
A bas Valls !
Chasser les Roms, rouvrir les charters : cautère sur jambe de bois. On ne résout pas le problème, on le déplace. On soulage, momentanément, des riverains incommodés par le bidonville poussant sous leurs fenêtres, et après ?
Cher François, on n’a pas voté pour ça. Il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. A dans quelques semaines pour les images de grues démolissant les baraques des jungles
du Calaisis? Le changement,
c’est maintenant qu’ils disaient.
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