jeudi 19 juillet 2012

Grèce : des élections pour rien selon Alexis Tsipras

Alexis Tsipras (front de gauche grec) : Le gouvernement actuel n'est que la continuation des gouvernements Papandréou et Papademos



SYRIZA Tsipras : Les nouvelles mesures auront «un impact économique catastrophique»


"Le gouvernement est aux ordres de la troïka de l'UE et du FMI, il ne sert pas l'intérêt public»
 at-il ajouté, en mettant l'accent sur les nouvelles réductions de dépenses et l'austérité comme étant la «recette garantie pour un désastre économique majeur" qui devra nécessairement pousser la Grèce à sortir de l' euro .



"Le gouvernement entre la Nouvelle Démocratie (droite), le PASOK (socialistes) et la Gauche démocratique (le MODEM social démocrate local) constitue une continuation naturelle des gouvernements Papandréou et Papademos en ce qui concerne le contenu de sa politique et ses objectifs", a indiqué le bureau de presse de la SYRIZA, en vue des décisions qui seront prises mercredi afin d'économiser le montant de 11,5 milliards d'euros.


La SYRIZA souligne que "les nouvelles mesures réactionnaires confirment que le programme des trois partis est la politique du mémorandum et que leur objectif est sa mise en oeuvre sans changement de cap, alors que toute la discussion relative à la renégociation était un mensonge conscient préélectoral supplémentaire".


Le communiqué ajoute que l'impact de la continuation de la mise en oeuvre du mémorandum sur l'économie et la société sera tragique, avec une nouvelle aggravation de la récession et du chômage et un appauvrissement total des travailleurs et des retraités.


"Tous ceux qui accusaient avant les élections la SYRIZA de conduire la pays à la catastrophe et à la sortie de la zone euro sont responsables vis-à-vis du peuple grec pour l'isolement du pays, sa braderie aux créanciers, la détérioration quotidienne du niveau de vie de la majorité de nos concitoyens", conclut le communiqué.



Une action immédiate de la BCE demandé par le FMI et Christine Lagarde




Les dirigeants européens doivent se rendre directement vers une union plus intégrée monétaire afin d'éviter des conséquences encore pires pour l'économie mondiale, affirme le Fonds monétaire international dans son rapport annuel pour l'Europe.


Lors de la présentation du rapport, le FMI se réfère à des risques et invite également la Banque centrale européenne à agir dès maintenant, à jouer un rôle plus important dans la lutte contre la crise de la dette, notant que la situation dans la zone euro est essentielle. Le FMI souligne  que les dirigeants ont pris "des mesures importantes", mais il y a necessité d'un «effort plus fort et plus collaboratif» pour arrêter la propagation de la crise financière.


Surtout pour la Grèce, souligne madame Lagarde, qui a été le premier pays de la zone euro qui, jusqu'ici, a demandé l'aide du FMI, ce qui a conduit à l'appel à l'aide de l'Espagne pour renforcer son secteur financier et la recapitalisation des banques en difficulté

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