dimanche 10 juin 2012
L' Europe sous le choc d'une aide aux banques espagnoles
Soudain le choc !
La transmission simultanée de Reuters et de l'Agence allemande de Nouvelles sur l'entrée de l'Espagne dans le mécanisme européen de soutien au cours du week-end est tombé comme la foudre dans les pays européens, car elle marque la manière la plus typique une transition qualitative dans la zone euro.
Si l'échec du Mémorandum en Grèce pourrait être attribuée à la "spécificité" grecque, certains faisaient faire valoir que la politique qui a été mis en œuvre en Grèce pourrait être réalisé en Espagne et aider à résoudre les problèmes de la zone euro.
Au lieu de cela, nous sommes de plus en plus convaincu que les politiques d'austérité vont conduire l'euro et par extension l'Europe à la catastrophe.
Pour cette raison, même Merkel a accepté l'aide à Madrid assortie de conditions qui constituent un «protocole allégé».
Le débat sur la politique en Europe a atteint son point critique.
Moscovici heureux !
La France salue l'accord trouvé samedi au sein de la zone euro pour aider l'Espagne à recapitaliser ses banques, qui constitue "un signal très fort de solidarité", a déclaré le ministre des Finances Pierre Moscovici à l'AFP.
Génial tout les fonds de notre système social fort coûteux vont passer dans le MES et renflouer les banksters espagnols et il applaudit...
Lagarde jubile
Et comme si ça ne suffisait pas Christine Lagarde, entonne le même chant que Moscovici : " Je me félicite vivement de la déclaration de l'Eurogroupe qui complète les mesures prises par les autorités espagnoles ces dernières semaines pour renforcer leur système bancaire"
"Fournir un pare-feu crédible pour recapitaliser les segments les plus faibles du système bancaire est une des recommandations clés de la mission récemment menée en Espagne par le FMI"
La reddition espagnole
L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, s'est résignée samedi à lancer un appel à l'aide européenne pour ses banques, qui pourrait atteindre cent milliards d'euros, un scénario longtemps écarté à Madrid, mais devenu inévitable face à l'aggravation de la crise de la dette.
Ce plan d'aide sera le quatrième accordé à un pays de la zone euro depuis le début de cette crise fin 2009, après la Grèce, l'Irlande et le Portugal.
Il s'agira cette fois de renflouer le secteur bancaire de l'Espagne, asphyxié par son exposition à l'immobilier, une aide dont le montant est évalué par l'Eurogroupe à cent milliards d'euros au maximum.