Ilias Kasidiaris
"Ces événements ont été planifiés dans le seul but de provoquer une réaction extrême de ma part", dit-il.
ATHENES Un député grec néonazi, Ilias Kasidiaris, qui a agressé jeudi deux élues de gauche sur un plateau de télévision, n'a exprimé aucun regret dans un message électronique publié samedi.
Alors que la police s'est révélée incapable de l'appréhender, c'est sur le site du parti Chryssi Avghi (Aube dorée) qu'il a fait sa réapparition, affirmant même son intention de porter plainte contre ses détracteurs.
L'agression du porte-parole de Chryssi Avghi frappant au visage une députée et jetant un verre d'eau au visage d'une autre pendant un débat télévisé en direct a été unanimement condamnée par la classe politique.
"Ces événements ont été planifiés dans le seul but de provoquer une réaction extrême de ma part", dit-il dans son message.
Après qu'il eut pris la fuite du plateau télévisé, le parquet d'Athènes a ordonné son arrestation, selon la procédure de flagrant délit, pour "tentative d'infliger un dangereux dommage corporel".
M. Kasidiaris a annoncé son intention de se rendre lui-même au bureau du procureur pour porter plainte contre les responsables des "actions illégales" prises à son encontre pendant deux jours.
Il est aussi en attente de jugement, pour complicité de vol à main armée sur la personne d'un étudiant grec en 2007, mais son procès, qui devait s'ouvrir cette semaine, a été renvoyé à lundi prochain.
Longtemps un groupuscule fasciste à faible audience, Chryssi Avghi ( Aube Dorée ) a fait une entrée en force aux législatives du 6 mai, avec 8% des voix au niveau national et 21 députés.
Les événements qui ont eu lieu jeudi dernier sur la TV ANT1 étaient organisés dans le seul but de provoquer une réaction extrême de ma part. Personnellement je regrette que le seul but était de me manipuler pour saper la réputation d'Aube dorée.
Je suis surpris par les réactions immédiates de certains officiels de justice peu de temps après mon passage à la télévision, sans compter la mobilisation massive de la police, le débordement d'intervention quotidienne de citoyens grecs triés sur le volet.
Je ne suis pas étonné par le comportement provocateur des journalistes du système qui n'ont pas hésité à réclamer des poursuites sévères contre moi, même avant que je ne soit entendu Pas surpris non plus par le comportement provocateur des journalistes qui n'ont pas hésité à réclamer et à annoncer des poursuite contre moi, même avant toute décision de juridiction compétente en la matière.
La justice peut et doit rester sereine, loin des doléances des privilégiés, des intérêts étrangers et des considérations politiques.
J'ai choisi de garder le silence pendant 48 heures parce que je ne voulais pas faire plaisir à ceux qui voudraient me clouer au pilori à nouveau, présentant l'image de ma personne, menottes aux poignets, devant le Procureur.
Je me rendrai quand la police intentera des poursuites contre ceux qui ont commis des actes violents contre moi le week-end dernier.
Par-dessus tout, cependant, est laissée de coté la crise irréfutable que subit dûrement le peuple grec.
Un peuple, ignorant le sale système de propagande ligué contre les honnètes nationalistes grecs de Golden Dawn.
