Cela fait 40 ans que les accords internationaux concernant le préjudice causé par les débris de l' espace ont été signés. Jusqu'à maintenant, cet accord n'était pas juridiquement contraignant. Mais ces dernières années, il a soulevé une multitudes de questions à propos de la sécurité des nouveaux projets orbitaux.
De plus en plus souvent, des objets spatiaux non-maîtrisables ou ceux qui ont dépassé les limites de leur service tombent sur Terre de l'espace. Un préjudice grave aux gens à cause de telles chutes n'est pas fixé, à cause de l’unique collision dans l'espace, qui s'était passée en 2009, non plus. Deux satellites artificiels de la Terre : russe « l'Espace » et américain « Iridium », volaient à la rencontre avec la vitesse égale à 7,5 mille mètres par seconde, ils se sont heurtés et se sont entièrement détruits.
Après cet accident, 600 fragments ont apparu sur l'orbite de la Terre. Ce cas a confirmé le scénario hypothétique présenté antérieurement en détail par le consultant de la NASA Donald Kessler. La perfidie du syndrome de Kessler consiste en effet domino. La collision des deux grands objets amène à l'apparition d’une grande quantité de nouveaux fragments. Chacun d'eux est capable de se heurter à son tour à d'autres débris ce qui provoquera la réaction en chaîne de la naissance des nouveaux fragments. Ces collisions en avalanche peuvent rendre l'espace circumterrestre inutilisable pour les vols. Par exemple, tout à fait récemment, le 24 mars de cette année, l'équipage de la Station Spatiale Internationale était obligé d'être évacué du module principal sur les appareils « Soyouz ». La menace de collision avec le fragment du satellite était apparue. Et c’est déjà le troisième cas dans l'histoire de l’ISS.
Le danger du syndrome de Kessler consiste encore en ce que les fragments des satellites peuvent tomber sur Terre si l'orbite baisse. Que faire alors? On élabore maintenant les projets de l'utilisation du laser pour la destruction des fragments errants. Il y a aussi un projet du remorqueur puissant sur la traction nucléaire, qui pourra décombrer efficacement l'espace. Le consultant scientifique de la corporation spatiale russe « Énergie » Victor Sinyavsky raconte :
« Ce système a un usage multiple. Il permet de recueillir une grande quantité d'engins spatiaux passifs et ensuite de les rapatrier sur Terre pour les noyer dans l'océan. Ou, au contraire, de les ramener vers quelque orbite sûre. On pourrait aussi en amasser un grand nombre pour les futures missions des appareils-robots ».
D'une manière ou d'une autre, la solution du problème des déchets spatiaux devient la direction prioritaire de la coopération entre les principales puissances spatiales.
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