dimanche 12 février 2012
Papademos premier ministre de la Grèce: C'est soit l'austérité ou la fin du monde
En Grèce , c'est l' euro ou le chaos !
Le Premier ministre Lucas Papademos a envoyé un message clair aux députés du Parlement et au peuple grec, en expliquant combien il importe aux députés d'approuver le nouvel accord de prêt, les conséquences serraient terribles si la Grèce refusait le plan de l'UE.
«Nous sommes conscients de ce programme implique des sacrifices douloureux pour les Grecs, mais un défaut condamnerait la Grèce à vivre une aventure économique chaotique", a prévenu Papademos, ajoutant : "nous regardons le peuple grec au fond des yeux avec la pleine conscience de notre responsabilité."
"Ce programme va assurer la sécurité, restaurer la confiance et rétablir la compétitivité de notre économie. Il verra le retour à la croissance du pays, probablement dans la seconde moitié de l'année prochaine.
"Le nouveau programme bénéficie du soutien des deux principaux partis du pays et assurera le maintient de notre pays dans la zone euro.", a déclaré Papademos.
Il a poursuivi en décrivant ce que serait une Grèce après un défaut pour justifier la décision du gouvernement d'accepter les mesures douloureuses dictées par les créanciers du pays.
«C'est le combat de notre génération. Ce serait la plus grande défaite de l'après 1974 (date du retour à la démocratie) en Grèce, si ce pays venait à faire défaut et abandonner la zone euro, beaucoup de pays beaucoup plus pauvres que nous font actuellement un effort difficile afin de rentrer dans l'euro."
"Nous ne sortirons pas de la crise actuelle sans sacrifices.
"Qu'est-ce qu'ètre patriote aujourd'hui ? ce n'est pas de laisser tomber nos boucliers, mais prendre les bonnes décisions qui amélioreront notre position au sein de l'Europe et dans le monde. Ceci est absolument nécessaire pour protéger nos intérêts nationaux.
"l'austérité ne finira pas dans un an. Il faudra un effort de longue haleine et de forte coopération des differentes forces politiques. Mais surtout, il faut que nous retrouvions la foi en nos capacités,» a conclu un Papademos plus déterminé que jamais.
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