lundi 9 janvier 2012
Merkel et Sarkozy vont tenter de sauver le monde de l' euro comme tous les mois
Merkozy c'est plus fort que toi
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont l'intention de faire avancer leur agenda pour accelerer l'adoption de règles budgétaires strictes car ils cherchent à élaborer un plan directeur pour sauver l'euro au cours des trois prochains mois.
Les deux dirigeants se sont rencontrés à Berlin pour élaborer un ensemble de règles de discipline budgétaire négociées lors du sommet du 9 décembre, qui vise à créer un «pacte fiscal» pour les 17 membres de la zone euro. Lors de leur première réunion de 2012, ils prévoient également de discuter de l'imposition des opérations financières, des progrès du plan de sauvetage de la Grèce afin de préparer le sommet du 30 janvier qui se concentrera sur le renforcement de la croissance a déclaré le gouvernement allemand.
Les dirigeants allemands et français ont parrainé un projet concernant de nouvelles directives budgétaire en Mars pour résoudre une crise qui a commencé en Grèce, depuis plus de deux ans. Comme la contagion se déplace vers le noyau de la zone euro, les décideurs ont du mal à convaincre les investisseurs qu'ils peuvent contenir le risque et assurer la survie de la monnaie unique. Merkel et Sarkozy comme d'habitude vont tenter de les rassurer.
Le règlement de la crise exige plus de «largesses allemandes» à travers les programmes de sauvetage en cours, a déclaré le chef économiste de Goldman Sachs Group Inc (ils osent encore la ramener !) lors d'une conférence à Londres.
"A partir d'aujourd'hui avec la réunion de Mme Merkel et de M. Sarkozy, il est important que nous commencions à voir des progrès."
Rapellons à nos lecteurs que Goldman Sachs est considéré en Europe et aux USA comme les vampires de l'économie, dailleurs certains citoyens excédés verraient bien comme sous la révolution française voir la tète de ces "banksters" rouler dans le panier.
La réunion sera suivie par une série de pourparlers entre les dirigeants de la zone euro avant la réunion du prochain sommet à Bruxelles, le 30 janvier. Le premier ministre italien Mario Monti sera également invité à Berlin cette semaine, et Sarkozy et Merkel ( Merkozy ) se rendront ensemble à Rome le 20 janvier pour des négociations avec le gouvernement italien.
Parmi les sujets évoqués pour résoudre la crise, les négociations concernant les obligatations grecques, et leur réduction de moitié décidée en novembre dernier. Olivier Blanchard , économiste en chef du Fonds monétaire international, a déclaré le 6 janvier que la réduction de la dette grècque "aurait pu être plus grande".
«Les chiffres ne sont pas bons" pour la Grèce, a dit Blanchard à la télévision CNBC. «Il va falloir plus de coupes substantielles."
La directrice générale du FMI , Christine Lagarde, "est également attendu à Berlin pour des entretiens avec Mme Merkel", a déclaré aux journalistes le chef du gouvernement allemand le porte-parole Steffen Seibert .
Le plan visant à fournir un second plan de sauvetage grec "doit être mis en œuvre au plus vite" et exige une consolidation "résolue" du budget par le gouvernement d'Athènes, a déclaré Seibert. Le plan soutenu par les dirigeants de l'Union européenne en Octobre reste le "chemin à suivre" pour la Grèce.
Pour les belges y'en a plus ?
La commission européenne le 11 janvier décidera si le plan belge est suffisant pour ramener le déficit 2012 en dessous des limites acceptables par la zone euro. Un verdict négatif exposerait la Belgique à des sanctions potentielles dans un procès sans précédent. Bruxelles (Europe) reproche à Bruxelles (Belgique) une prévison de croissance trop optimiste lui ayant servi a élaborer un budget sous la barre des 3%.
"Il n'y aura pas un cent de plus", a martelé Markus Ferber, député au Parlement européen de la "coalition Merkel", lors d'une réunion du parti dans la ville bavaroise de Wildbad Kreuth, le 5 janvier. Hans Michelbach, le membre du CSU du comité des finances au parlement allemand , a déclaré dans une interview que "vous ne pouvez pas jeter plus d'argent par les fenètres en vain, et c'est ce que le relèvement du plafond du FESF signifierait".
Les dirigeants allemands et français discuteront également des options pour l'introduction d'une taxe financière à propos de laquelle la France est prête à faire cavalier seul si nécessaire. L'Allemagne privilégie une taxe européenne et effectue un "lobbying" auprès des gouvernements de l'EUROPE en ce sens.
Inviter le premier ministre italien contraste avec la tendance "merkozienne" sur les questions de crise. C'est une manière d'apporter leur confiance dans "super mario" Monti, qui a fait adopter les coupes budgétaires exigées par l'UE après la démission de Silvio Berlusconi.
Rompuy en renfort
L'Europe, "lentement mais sûrement" est sur la voie d'une maîtrise de la crise de la dette, même si une solution a été plus longue à adopter que prévu, a déclaré le président de l'UE Herman Van Rompuy sur la RTBF belge.
"Nous allons mettre cette crise derrière nous, mais cela aura pris plus longtemps que prévu"
"Nous avons souvent agi un peu en retard et nos décisions étaient souvent un peu trop faible. Mais dans la plupart des cas, nous avons travaillé dans la bonne direction. "
Si c'est Herman qui le dit on peut avoir confiance, endettez vous qu'ils disaient !
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