Les banques centrales évitent pour la deuxième fois depuis 2008 un krach planétaire : quelles conséquenses ?
Les gros canons de la finance mondiale ont uni leurs forces hier dans une tentative désespérée pour éviter l'effondrement économique mondial -l'euro se trouvait à peine à 10 jours de l'effondrement.
La Banque d'Angleterre, la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne et les banques centrales du Canada, du Japon et de la Suisse ont annoncé une action combinée pour éviter un "crédit crunch".
Ils disent qu'ils sont prêts à partir de ce lundi à laisser les banques Acheter des dollars américains - et rendre plus facile pour eux d'accéder à d'autres grandes devises, si l'assèchement du crédit persiste.
Mais les experts avertissent qu'un plan de sauvetage des banques a été un "sparadrap" qui ne démêle en rien à les problèmes massifs de dette en Europe.
Les ministres des finances européens réunis à Bruxelles hier ont dit qu'ils avaient tout juste 10 jours pour sauver la monnaie unique. Ollie Rehn, le commissaire européen affaires économiques et monétaires, a déclaré: «Nous entrons dans la période critique de 10 jours pour compléter et de conclure la réponse aux crises de l'Union européenne."
Il a ajouté: "L'union économique et monétaire devra soit être complété par l'intégration plus profonde ou nous aurons à accepter une désintégration progressive de plus d'un demi-siècle d'intégration européenne.
Le ministre Français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré qu'il y avait un danger que l'Europe soit déchirée par la guerre à moins que la crise de la dette ne soit réglée.
Il précise que l'effondrement de la monnaie unique pourrait conduire à "l'explosion de l'Union européenne elle-même".
Il a ajouté: "Dans cette éventualité, tout devient possible, même le pire".
"Nous nous sommes flattés depuis des décennies d'éradiqué le danger d'un conflit intérieur sur notre continent, mais ne soyons pas trop sûr de nous."
Le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy, a décrit la zone euro comme étant sous l'emprise d'une "véritable crise de confiance».
Le porte-parole, David Cameron, a révélé que le gouvernement a intensifié ses plans d'urgence pour une éventuelle rupture de l'euro.
"Il ya clairement une situation grave sur les marchés financiers. Nous vivons une crise du crédit et de l'action de la banque centrale est d'essayer d'atténuer les effets. "
Un haut fonctionnaire de Whitehall a exprimé les craintes d'un nouveau "Lehman Brothers", une référence à l'effondrement de la banque américaine qui a déclenché le krach mondial de 2008.
L'ampleur de la crise a été soulignée dans les grandes banques de Grande-Bretagne pour discuter de leurs préparatifs en vue de l'effondrement possible de l'euro.
Christian Noyer, gouverneur de la banque de France et membre du conseil d'administration de la Banque centrale européenne, a déclaré: «Nous étudions actuellement une véritable crise financière - qui est une perturbation généralisée des marchés financiers."
Conséquenses
Un responsable du G20 qui n'a pas souhaité être nommé déclare en off
«Le seuil de l'aide du FMI est assez élevé.
"Ceux qui cherchent l'aide doivent être prêts à renoncer à certaines de leurs compétences en matière de politique fiscale et subir une réforme douloureuse. Les promesses et les discours ne suffiront pas. les ménages font devoir face à un «décennie perdue» des revenus en baisse et des coupes sauvages".
Quel beau cadeau de noël Nicolas Sarkozy va faire au français : perte d'indépendance bugétaire et fiscale ; et coupes sévères et douloureuses dans le système social français.
Il va falloir investir masivement dans des forces anti émeutes !
source : http://www.mirror.co.uk/
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