mardi 29 novembre 2011
L' Angleterre demande à ses ambassades de se préparer à l'effondrement de l'Euro et prévoit de rapatrier ses ressortissants pour éviter les violences.
Les Ambassades britanniques dans la zone Euro élaborent des plans pour aider les expatriés britanniques en cas d'effondrement de la monnaie unique.
Comme le gouvernement italien lutte désespérémrent pour emprunter et que l'Espagne envisage de demander une aide internationale de renflouement, les ministres britanniques en privé ont averti que l'éclatement de l'euro, il y a peu impensable, est désormais de plus en plus plausible.
Les diplomates se préparent à aider les Britanniques à l'étranger en cas d'effondrement bancaire et anticipent même des émeutes liées à la crise de la dette.
Outre manche, une planification d'urgence est actuellement en cours.
Un ministre de premier plan a maintenant révélé l'ampleur de la préoccupation du gouvernement britannique, affirmant que la Grande-Bretagne estime que l'effondrement de l'euro est maintenant juste une question de temps.
«C'est dans notre intérêt qu'ils continuent à gagner du temps parce que cela nous donne plus de temps pour se préparer»,a déclaré le ministre au Daily Telegraph.
Au Foreign Office on prépare les ambassades et les consulats à des scénarios extrêmes, y compris des émeutes très violentes.
La Grèce connait plusieurs foyers de désordre civil tandis que son gouvernement se débat avec ses dettes énormes. Les responsables britanniques pensent que des scènes similaires ne peuvent pas être exclues dans les autres nations, si l'effondrement de l'Euro venait à se produire.
Les diplomates ont également été dit de se préparer à aider des dizaines de milliers de citoyens britanniques dans les pays en zone Euro avec les conséquences d'un effondrement financier qui ne leur laisserait pas accéder à leurs comptes bancaires ou même de retirer de l'argent aux distributeurs.
Ce qui alimente les craintes des marchés financiers sur l'Euro, sont les rapports d'hier à Madrid suggérant que le nouveau gouvernement du Parti Populaire pourrait demander un renflouement de ses banques ruinées, soit par un sauvetage européen ou alors avec l'aide Fonds Monétaire International (FMI).
Il ya aussi des craintes croissantes pour l'Italie, dont le nouveau gouvernement a été contraint de payer des taux d'intérêt éxorbitants sur de nouvelles obligations émises hier, bien au-dessus du niveau considéré comme soutenable par un état (5%).
Le nouveau gouvernement italien sera obligé d'emettre plus de 30 milliards d'euros d'obligations nouvelles d'ici la fin Janvier 2012 afin de refinancer ses dettes. Les analystes disent qu'il n'y a aucune garantie que les investisseurs achetent l'ensemble de ces obligations, ce qui pourrait forcer l'Italie à faire défaut.
Le gouvernement italien au cours de discussions avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre Mario Monti avait convenu que l'effondrement italien "serait inévitablement la fin de l'euro."
Les traités de l'UE qui ont créé l'euro et définissent ses règles d'adhésion ne contiennent aucune disposition pour que des membres puisse quitter l'Euro zone, ce qui signifie une rupture désordonnée et potentiellement chaotique.
Si les gouvernements de la zone Euro font défaut sur leurs dettes, les banques européennes qui détiennent beaucoup de leurs obligations risquerait l'effondrement immédiat.
Certains analystes disent que l'ondes de choc d'un tel événement serait le risque de l'effondrement du système financier mondial dans son ensemble, laissant les banques incapables de garantir l'argent des petits épargnants et ddétruirait les entreprises dépendantes du crédit bancaire.
Certains économistes estiment qu'en cas d'effondrement de l'euro le PIB de ses Etats-membres pourrait se réduire de moitié et déclencherait un chômage de masse.
On entrerait alors dans ce qu'a connu l'Allemagne dans les années 20 et 30, c'est à dire troubles violents, dictature et guerre mondiale.
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