vendredi 9 septembre 2011

Jean-Noël Guérini a traité aujourd'hui Harlem Désir de "tout petit personnage"

Désir, "un tout petit personnage"





Le socialiste marseillais Jean-Noël Guérini a qualifié aujourd'hui Harlem Désir de "tout petit personnage" dans une interview au Parisien.fr publiée au lendemain de sa mise en examen, assurant que "personne ne peut le faire démissionner aujourd'hui" du conseil général.




"Ce garçon est décidément un tout petit personnage. Je me mets en congé du parti car je ne veux pas être la balle de ping-pong que l'on se renvoie pendant les primaires. Et voilà qu'un premier secrétaire intérimaire qui retournera au néant après le 16 octobre me pousse à la démission", a déclaré M. Guérini.

Mis en examen hier, notamment pour association de malfaiteurs, l'élu s'est mis en congé du PS et a délégué temporairement ses prérogatives de président du conseil général des Bouches-du-Rhône, un geste insuffisant aux yeux de M. Désir qui lui a demandé de "démissionner totalement" de la collectivité.

"Je viens de signer un arrêté transmettant mes pouvoirs à mon premier vice-président. Je me mets en retrait à partir de ce (vendredi) soir pour assurer ma défense. A partir de lundi, je ne viendrai plus au conseil général. Mais il n'est pas question pour moi de démissionner", a rétorqué M. Guérini. "Ma gestion n'est en rien mise en cause. J'ai été réélu en mars dernier avec une très large majorité (40 voix sur 57, ndlr). J'ai la confiance de mes conseillers généraux. Qui peut me faire démissionner aujourd'hui ? Personne", a-t-il assuré.




Le sénateur tacle aussi le député PS de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, qui a appelé à une "motion de destitution" à son encontre, en assurant ne pas craindre une exclusion du PS. "Le député Arnaud et le procureur Montebourg confondent la scène politique avec les prétoires. J'appelle à la retenue les responsables socialistes qui par effet de mode tiendraient des propos déplacés. A chaque fois que je serai attaqué, je répondrai", a-t-il dit.

M. Guérini "prend acte", en revanche, "de la retenue" de Ségolène Royal et de François Hollande. "Quant à Monsieur Valls qui me critique aujourd'hui, il a eu besoin de moi. Nous avons fait un bout de chemin ensemble au dernier congrès du PS. Ainsi va la vie...", a-t-il poursuivi.

L'élu, qui se veut "au-dessus de la mêlée" des primaires, affirme enfin qu'il n'a pas apporté son soutien à Martine Aubry, qui a souhaité simplement "qu'il se mette en retrait" du PS et de ses fonctions. "Je ne suis pas fou. Je ne rendrai pas public mon vote même si le travail de Martine Aubry a été formidable en trois ans", a conclu M. Guérini.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/09/97001-20110909FILWWW00529-desir-un-tout-petit-personnage.php.

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