EXCLUSIF. Comment les Français ont jugé DSK sur TF1
Durant l’émission de TF1, l’Institut Médiascopie a demandé à un échantillon représentatif de réagir au plaidoyer de l’ex-patron du FMI. Verdict : celui-ci n’a convaincu que… sur la
crise économique.
Par Denis Muzet, président de l'Institut Médiascopie
S’il a reconnu une faute morale devant ses proches et les Français, Dominique Strauss-Kahn n’a pas réussi, dimanche, à convaincre de son innocence. Notre Médiascopie (1)l’établit. Qu’il nie toute violence ou acte délictueux, à propos de sa relation avec Nafissatou Diallo ou de celle avec Tristane Banon, peu le croient. Qu’il explique que le soutien précieux apporté par Anne Sinclair tient au fil de son innocence, l’incrédulité domine encore. Dominique Strauss-Kahn a réussi à exprimer à la télévision l’émotion et le regret. Il est parvenu sans doute à faire comprendre la peur qui s’est abattue sur lui et la violence des attaques qu’il a subies. Peut-être a-t-il même pu susciter, ici ou là, de la compassion. Mais l’absence d’explications sur la nature de la faute commise dans la suite 2806, déterminée largement il est vrai par les contraintes judiciaires qui pèsent sur sa liberté de parole, ne lui a pas permis d’aller plus loin.
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