mardi 12 mai 2015

Manuel Valls Critique Littéraire Haineux

Manuel Valls ou l'autodafé permanent


Traité de « crétin » par Michel Onfray, qualifié de « vraiment bête » par Emmanuel Todd. Manuel Valls a vraiment du mal à mettre au pas les intellectuels mal-pensants!

Emmanuel Todd affirme que Manuels Valls aurait mieux à faire que de brûler médiatiquement des livres. Face à l’échec patent du gouvernement sur tous les plans, il ne lui reste plus que le fameux «esprit du 11 janvier» auquel se raccrocher pour éviter de sombrer.

La virulence des attaques de Manuel Valls à l’encontre des dissidents a tout du réflexe totalitaire typique!

Tout opposant et notamment les intellectuels, doivent être mis au pilori (à défaut de goulag). Les coups sont d’autant plus violents que les fautifs (Onfray, Todd) sont supposés être dans le même camp.



Un Premier ministre multifonction, au point de parcourir de long en large et en travers tout le territoire, en vue des Départementales en parfait VRP de l'Etat payé par nos impôts, en sus de sa charge régalienne, c'est déjà ébouriffant !... Mais que le Premier ministre en question joue les critiques littéraires qui plus est, pour des écrivains qu'il n'aime pas, qu'il castagne psychiquement et déboulonne... Là, c'est un comble ! 

Comme pour d'autres ministres à d'autres fonctions (éducation, justice), on peut se demander si celui-ci est bien à la bonne place et si quelque part au sommet, il n'y aurait pas eu une grosse erreur de casting !...

Les Électeurs du Front De Gauche Et L'Euro : L'Argument Du Front National Paralyse Le Débat



En 2014, IPSOS a fait paraître une étude très intéressante intitulée nouvelles Fractures, référence certaine au bouquin de Christophe Guilluy, fractures françaises, paru 4 ans plus tôt.

Dans cette étude, un chapitre en particulier interroge le panel de citoyens quant à sa perception de l'Union européenne et de l'Euro, en fonction du vote, de la classe sociale, et les rapportant aux résultats d'une étude précédente.

Le constat est sans appel : alors qu'il apparaît clairement que l'Union européenne et a fortiori la monnaie unique desservent les intérêts des plus fragiles économiquement, les électeurs du Front de Gauche tergiversent...

Pire, ils semblent, malgré un scepticisme marqué envers Bruxelles, refuser de s'associer à toute idée de retour au franc sous prétexte que le Front National, lui, le défend sans se cacher.

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Ainsi que l'a très bien montré Aurélien Bernier dans son livre La gauche radicale et ses tabous, la question de la souveraineté populaire ( politique, monétaire...) est une condition sine qua non à quiconque prétend conduire une politique qui puisse être profitable aux plus fragiles en France.

A moins de vouloir acter un basculement définitif et total des électeurs les plus précaires vers le Front National, la gauche radicale ( prochainement en congrès ) doit absolument et urgemment prendre parti pour un programme qui envisage clairement l'abandon de l'euro, et finalement de toute forme de supranationalité ne permettant pas l'application de mesures sociales.

Les électeurs du Front de Gauche perdus face à l'euro - Economie, Politique, Médias

Certaines Banques De La Zone Euro Au Bord De La Faillite Comme Avant 2008!



Près de huit ans après l'effondrement de Lehman Brothers certaines banques de la zone euro sont aussi vulnérables à l'effondrement comme ils étaient avant la crise financière de 2008, selon une étude menée par un universitaire britannique.

«Nos résultats indiquent que, malgré tous les efforts visant à améliorer la résilience du secteur bancaire, certaines banques sont aussi vulnérables aujourd'hui qu'elles l'étaient avant la dernière crise bancaire, elles sont tout aussi susceptibles de s'effondrer", a déclaré Nikos Paltalidis, de l'Université de Portsmouth Business School..

"Dans le cas d'un choc financier ou économique, nous avons découvert que les banques subiraient des pertes assez grandes pour réduire leur capital en dessous du minimum réglementaire requis".

Dans la foulée de l'effondrement de Lehman en Septembre 2008, un certain nombre de gouvernements ont du renflouer leurs banques, y compris au Royaume-Uni où Lloyds Banking Group et Royal Bank of Scotland ont reçu une injection de capital de 65 milliards de £.

Paltalidis n'a pas examiné le secteur bancaire au Royaume-Uni mais a constaté que un choc sur les marchés de la dette souveraine dans la zone euro se propagerait rapidement autour du système financier et causerait des pertes abyssales. 

Le rapport conclut: 


"Il est évident à partir des résultats que le système bancaire européen reste très vulnérable et propice à la contagion financière ce qui implique que les nouvelles règles de fonds propres n'ont pas réduit sensiblement les risques systémiques et, par conséquent, il ya une nécessité de politiques complémentaires afin d'accroître la résilience du secteur ".


Certaines banques de la zone euro »comme susceptible d'échouer», comme ils l'étaient avant crise de 2008 | Professionnel | The Guardian

Absence De Versements Des Retraite En Grèce : Pas Un Problème Technique Mais Un Manque De Liquidités!

Les retraités attendent à l'extérieur de la Banque Nationale de Grèce

L'explication du problème technique était un mensonge!



Dimitris Stratoulis, le vice-ministre de la sécurité sociale, a déclaré qu'un problème technique avec le système de paiement interbancaire a causé le retard du versement des pensions de 2 millions de retraités grecs. 

Mais un fonctionnaire ayant connaissance de la situation de trésorerie du gouvernement a nié qu'il y avait eu un problème technique. Il a déclaré que les paiements ont eu lieu parce que les fonds de pension de l'Etat "manquaient encore de plusieurs centaines de millions d'euros le mardi matin" (28 avril 2015).


Le resserrement de la liquidité est devenue particulièrement aiguë ce mois-ci en raison de la baisse des réserves de trésorerie et une forte baisse des recettes fiscales, selon un responsable du ministère des Finances.

Pendant ce temps, les négociations avec l'UE et le Fonds monétaire international ont repris à Bruxelles avec une nouvelle équipe de négociateurs grecs, dirigée par Euclide Tsakalotos, ministre adjoint des Affaires étrangères pour les affaires économiques, après que Yanis Varoufakis, le ministre des Finances franc-parler, ait été mis à l'écart plus tôt dans la semaine .

Newsbeast.gr | ÉCONOMIE: Financial Times: Les paiements de retraite ont été retardés parce qu'il n'y avait pas d'argent


De nombreux signaux sont en effet en train de passer au rouge et beaucoup prédisent une nouvelle crise financière.





De nombreux signaux sont en effet en train de passer au rouge et beaucoup prédisent une nouvelle crise financière. Pourquoi ? Comment s'en prémunir ? Nos grandes gueules de l'éco sont plutôt pessimistes.

Georges Hubner, professeur de gestion HEC-ULg : "Ce qui pourrait être le scénario du pire est peut-être celui en train de se produire depuis quelques jours"

Amid Faljaoui, Trends-Tendances : "Il y a plein de raisons de craindre une nouvelle crise".

Geert Noels, fondateur d'Econopolis : "Cette émission pourrait être historique quand dans 10 ans on réécoutera ce qu'on avait à dire aujourd'hui" (sourires) .




La finance toujours un champ de mines : “Quand l’argent ne coûte rien, on ne peut faire que des bêtises” :


Non, Non, Rien N'a Changé!

Aucune des actions politiques de régulation prévues, après la crise de 2008, pour le monde de la finance n'ont été mises en place ou seulement à la marge, les lobbys financiers ayant réussi à faire transférer leurs pertes sur les peuples par l'austérité, avec la complicité de "l’Europe/Bruxelles/FMI" et des politiques/médias de chaque pays. 
Sans régulation factuelle, les financiers ont donc repris leurs travers avec entrain, jusque .... la prochaine crise, qui sera une nouvelle fois financée par les peuples, avec l'aval (complicité) des politiques. Un monde merveilleux et très moral...

Vous avez aimé la crise financière de 2008, vous allez adorer la prochaine (source:lenouveleconomiste)

“Le marché des dérivés s’élève désormais à près de 700 000 milliards de dollars, soit l’équivalent de dix fois le PIB mondial”

“Les marchés d’actions surperforment et voient la vie en rose, alors que l’économie réelle continue de donner des signes de souffrance. Ce n’est pas cohérent, une partie se trompe” analyse Véronique Riches-Flores, économiste indépendante. Les marchés n’ont pas de mémoire. Ils ont oublié les crises passées – la crise boursière de 1987, la crise monétaire de 1993, la faillite et le sauvetage in extremis du fonds LTCM, ainsi que la crise de la balance des paiements des pays asiatiques en 1998, l’éclatement de la bulle Internet en 2001, et surtout la plus terrible d’entre elles, celle des subprimes et de la titrisation en 2007-2008, au cours de laquelle la planète financière avait failli exploser. Or les germes d’une prochaine crise – impossible, bien sûr, à dater, mais potentiellement plus dévastatrice – sont probablement déjà semés. Et il n’y a pas pire sans doute que ce sentiment actuel de fausse sécurité qui conduit à fermer les yeux sur ces risques.

Un déversement de liquidités sans précédent


Pour éviter un effondrement financier, feu Milton Friedman préconisait un largage de liquidités “par hélicoptère”. Les banques centrales ont suivi la recommandation du maître. Sans doute, à leur décharge, n’avaient-elles d’autre choix. La réserve fédérale américaine a ainsi injecté près de 3 500 milliards de dollars, et la Banque centrale européenne veut racheter 1 100 milliards d’euros d’actifs d’ici septembre 2016. Quant aux autres banques centrales (Angleterre, Japon), elles ne sont pas non plus en reste. Au total, le bilan des banques centrales a doublé, passant d’un peu moins de 3,5 % à quasiment 6,5 % du PIB mondial. Problème : cet argent censé soutenir l’économie n’est pas arrivé, jusqu’à présent, à ses destinataires, les ménages et les entreprises, via une relance du crédit. “Le canal bancaire sur lequel comptent les banques centrales ne fonctionne pas bien. Tant il est vrai que le financement de l’économie n’est plus au cœur de l’activité bancaire” analyse Jézabel Couppey-Soubeyran, spécialiste d’économie bancaire et financière.

Où est passé alors cet argent ? Dans les marchés financiers. Le cours des actions a doublé en cinq ans à Wall Street, en deux ans à Tokyo, et les bourses européennes leur emboîtent le pas depuis que la Banque centrale européenne a annoncé, à son tour, la mise en œuvre de mesures non conventionnelles. Or ces mouvements haussiers sont largement déconnectés de la réalité économique et d’une croissance qui n’a rien de flamboyant. “On a confondu création monétaire et création de richesses” tranche l’économiste Charles Gave.

Une zone de taux d’intérêt inédite



Cet afflux de liquidités a eu pour effet d’écraser les taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas, désormais proches de zéro sur quasiment toute la courbe. Une évolution souhaitée par les banques centrales elles-mêmes. “Cela fait plus de six ans que la Réserve fédérale fournit de l’argent gratuitement. Et la BCE l’a suivie. Or quand l’argent ne coûte rien, on ne peut faire que des bêtises”, déplore l’ex-banquier Jean-Michel Naulot. Pire, sur certaines échéances, les taux sont même devenus négatifs. Une situation qui peut être vue comme aberrante puisqu’elle revient à faire payer au prêteur le prix de sa sécurité. “Comment un système économique peut-il fonctionner sans une prime à l’incertitude liée au passage du temps ? Cela n’est tout simplement pas possible. On n’est plus dans un monde logique” estime Charles Gave.

Quoi qu’il en soit, cette zone de taux d’intérêt inédite et ses anomalies ont pour effet de biaiser bon nombre de calculs économiques et financiers. Et donc de perturber la rationalité des acteurs. “Les investisseurs qui recherchent du rendement n’en trouvent plus par les voies traditionnelles. Priçant mal le risque, ils se tournent vers des actifs de moins en moins sûrs : junk bonds , actions spéculatives”, observe Christophe Nijdam, secrétaire général de l’ONG Finance Watch.

La finance, toujours un champ de mines



En 2009, les dirigeants du G20 avaient, on s’en souvient, affiché leur volonté de remettre la finance “à sa place”, c’est-à-dire au service de l’économie. Six ans, plus tard, force est de constater que la sphère financière, toujours hypertrophiée, tourne plus que jamais – et de plus en plus vite – sur elle-même, sans autre considération que son propre intérêt. “La finance mondiale reste un champ de mines”, diagnostique l’expert Paul Jorion. Et un champ en expansion continu. Le marché des dérivés s’élève désormais à près de 700 000 milliards de dollars, soit l’équivalent de dix fois le PIB mondial.

Quant au “shadow banking”, cette finance de l’ombre qui échappe à la régulation, elle a continué à se développer, souvent au sein même de la finance officielle. Des instruments nouveaux, à fort potentiel déstabilisateur, sont apparus, tel le trading à haute fréquence (THF) qui n’existait quasiment pas avant la crise de 2008, et qui représente désormais la moitié des transactions. Par ailleurs, des segments de marchés connaissent de forts engouements comme celui des “repos” et des “prêts de titres” dans lequel des titres, par exemple de dettes, peuvent servir de garantie à de nouveaux emprunts. Des mécanismes où la fertilité de l’innovation financière le dispute à sa complexité. Un cocktail qui n’est pas sans rappeler les montages de titrisation qui avaient précédé la crise des subprimes et dans lesquels bon nombre de professionnels s’étaient eux-mêmes perdus.

Les failles d’une régulation inachevée

Autre promesse non tenue, celle de réguler le secteur de la finance. “On a fait deux pas en avant et un pas en arrière. En tout état de cause, le chemin parcouru n’a pas été suffisant” analyse Christophe Nijdam. “Les activités spéculatives des banques n’ont toujours pas été interdites” s’alarme pour sa part Jean-Michel Naulot. Le lobby des banques et des établissements financiers a opposé il est vrai une résistance farouche à toutes les tentatives d’encadrement. Si bien que les célèbres ratios prudentiels de Bâle III, censés mettre le secteur à l’abri d’une rechute, apparaissent à l’examen bien édulcorés. “Les banques ont gardé la main sur l’évaluation de leurs propres risques, ce qui les conduit naturellement à minimiser ces derniers. Résultat, les coussins de fonds de propres exigés apparaissent insuffisants.
“Les activités spéculatives des banques n’ont toujours pas été interdites”
Quoi qu’il en soit, le dispositif complet de prévention des risques ne sera pas opérationnel avant 2019 et 2020”, analyse Jézabel Couppey-Soubeyran. Un cadre qui laisse de toutes les façons sceptique Paul Jorion “Les niveaux de réserves ont été choisis sur la base d’une probabilité gaussienne d’accidents, c’est-à-dire ayant une répartition en cloche. Or les chocs financiers ne relèvent pas de cette catégorie du fait de leur caractère systémique. On l’a bien vu avec la faillite de l’assureur américain AIG en 2008. Celui-ci avait constitué des réserves à hauteur de 4 milliards de dollars. Or il a essuyé d’emblée des pertes de 85 milliards.” Garde-fous bien fragiles, les ratios prudentiels, en rassurant donc à bon compte, accroissent surtout dangereusement le sentiment d’une fausse sécurité.

Les signes d’exubérances irrationnelles



Surabondance de liquidités, écrasement des taux d’intérêt, sophistication des outils financiers, garde-fous illusoires. Autant d’éléments qui poussent, à nouveau, “au crime”. Certains acteurs ont renoué avec les pratiques à très haut risque. Selon le régulateur britannique, plus d’un hedge fund sur dix utilise actuellement un effet de levier supérieur à 50, ce qui veut dire qu’ils gèrent des positions de marché correspondant à 50 fois le montant des fonds qu’ils ont en gestion ! De l’acrobatie sans filet. “Je retrouve actuellement à New York les mêmes signaux que ceux que j’avais observés pendant la période qui avait précédé la crise de 2007-2008 : un relâchement assez général de la vigilance, des prises de risques inconsidérées, des pratiques d’allocations de crédit qui ne font pas sens”, témoigne Édouard Tétreau, associé gérant de Mediafin.

Et comme en 2007, le foyer de ces excès semble logé aux États-Unis. Selon le prix Nobel Robert Shiller, grand expert de la formation des bulles spéculatives, le PER (price earning ratio) ajusté du cycle économique s’élève, à Wall Street, à 27, un niveau jamais atteint sauf en… 1929, 2000 et 2007. D’autres signes “d’exubérance irrationnelle” se manifestent, comme la multiplication d’“entreprises zombies” capables, par exemple dans les biotechs ou les réseaux sociaux, de drainer des capitaux sans aucun résultat, observe Christopher Dembik. Mais c’est surtout le retour spectaculaire des subprimes et des activités de repackaging et de titrisation des dettes qui fait remonter le souvenir de la crise. “40 % des crédits à la consommation distribués sur le marché américain le sont à destination de ménages… insolvables”, s’alarme Édouard Tétreau.

La menace bien réelle d’une crise systémique



Ne sommes-nous pas alors partis pour revivre une crise, du type de celle des Sicav monétaires qui, en août 2007, avait brutalement interrompu le marché interbancaire international ? Une crise de nature systémique donc, dans laquelle la chute d’un acteur de la chaîne entraîne tous les autres comme dans un jeu de dominos. L’interconnexion entre les acteurs – et donc leur dépendance les uns aux autres – n’a pas cessé de croître ces dernières années, et recommence à donner des sueurs froides à certains observateurs.

De véritables nœuds se sont formés. Sur le marché des “prêts de titres” et de “repos”, estimé à 20 000 milliards, un même titre peut être revendiqué actuellement en moyenne par deux acteurs et demi, ce qui pose le problème de leur attribution en cas de course soudaine à la liquidité. Les failles des chambres de compensation des marchés dérivés constituent une autre source d’inquiétude. Une demi-douzaine de banques de données ont certes été constituées, mais elles ne disposent pas de registres standardisés, si bien qu’en cas d’urgence à dénouer les positions, aucun opérateur n’y retrouvera ses petits. Panique assurée.

Quel sera le détonateur ?



Quel sera cette fois le détonateur de la crise ? Viendra-t-il des compagnies d’assurance-vie allemandes qui ont pris tous les risques pour tenir leurs promesses de rendement à 3 % dans un contexte de taux zéro ? Des craquements du vaste marché des “students loans” américains dont le manque de traçabilité commence à effrayer les professionnels les plus aguerris ? Ou bien de la bombe à retardement de la prochaine hausse des taux d’intérêt ? “Lorsque les taux sont à zéro comme aujourd’hui, le risque de sensibilité des titres à la remontée des taux est à son maximum, rappelle Christophe Nijdam. Une hausse des taux de 0 % à 1 % entraîne mécaniquement, pour une obligation à trente ans de 100, une perte en capital de 26 %, quasiment le double de l’impact d’une hausse de 4 à 5 %.”

Un carnage qui pourrait déstabiliser bien des portefeuilles obligataires, y compris institutionnels. La hausse des taux impactera aussi le marché des dérivés composés à 85 % de dérivés de taux… Stupeur et tremblements. Mais la crise viendra sans doute de là où personne ne l’attend, tel le battement de l’aile du papillon qui provoque l’ouragan à des milliers de kilomètres. Lorsqu’en octobre 2006 dans un comté perdu de l’État de Californie, le prix des maisons avait affiché ses premières baisses après plusieurs années de boom immobilier, personne n’avait prêté beaucoup d’attention à l’information. Ce fut pourtant le point de départ de ce qui allait devenir quelques mois plus tard la plus grave crise depuis 1929.