Tout semble indiquer que le double jeu de l' Allemagne a échoué. Malgrès les multiples vexations et obstructions de la part de l' Allemagne et de ses partenaires du Nord (l' euro fort) : la Grèce a dans l' ensemble gardé son calme.
Berlin va t il exiger un ministre allemand à Athènes (aux finances par exemple) pour provoquer le clash qu'elle attend depuis 2010 ?
Wolfgang Schäuble espèrait que certaines des clauses du mémorandum révolterait tellement les Grecs que cela provoquerait une rupture des négociations.
En insistant sur le fait que des centaines de fonctionnaires peuvent se ruer en masse sur Athènes à tout moment, Schäuble était convaincu que la rupture commencerait par une émeute, mais les Grecs, exeptées les habituelles nuisances des anarchistes , sont globalement resté calmes.
Les déclarations incendiaires de Schäuble à l'époque faisaient partie du même jeu, naturellement, il a voulu créer un incident. Il a soulevé des points minuscules en permanence, et a ensuite fait référence à la Grèce comme un «tonneau des danaïdes» ou quelque chose de semblable. Son but était de rendre la vie impossible aux dirigeants grecs pour qu'ils quittent l' euro.
Schäuble a réellement dit que la Grèce était un «puit sans fond», où tout était encore pire qu'annoncé dans les médias . Son intention était claire: le ministre allemand des Finances a été très belliciste sur la stratégie à adopter vis à vis d' Athènes. Plus tard encore, il a eu l'effronterie d'affirmer que la Grèce devrait reporter ses élections. Cela a eu un retentissement considérable en Grèce , mais n' a pas entrainé la rupture des négociations espérée par Berlin.
Encore raté pour l' Allemagne !
L'Allemagne a concocté un plan de sauvetage rien que pour elle. Avec des fonds mis de côté en cas de catastrophe, et la chancellerie supervisant les opérations. Berlin a confirmé que "le firewall germanique" (le Soffin) dispose d'un budget de 625 milliards de dollars.

Cela pourrait expliquer pourquoi l'Allemagne est étrangement conciliante sur le renforcement du pare-feu FESF / MES avec l'argent allemand: l'Allemagne est déjà suffisamment protégée, et la Chancellerie se prépare pour un départ de la zone euro .
Une zone euro où se trouve à la fois l'Allemagne et la Grèce ne peut pas durer éternellement ; c'est le bon sens économique !
Tous (et en particulier les banquiers) en sont conscients en Allemagne.
Le site Max Keiser a prédit depuis un certain temps maintenant que l'Allemagne aurait à quitter l'euro tôt ou tard: la nouvelle législation sur les euro-obligations et le pare feu Soffin suggère qu'une telle démarche a en effet été sérieusement envisagée.
François Asselineau, candidat français à la présidentielle qui n'a pas pu se présenter, a révélé que sans le veto d' Obama, l' Allemagne aurait déja rebattu le Deutsch Mark .
Merkel et Schäuble verrait l'abandon de l' euro comme un coup dur pour l' Europe dont ils refusent d'assumer la responsabilité. Le spectre de la première moitié du XXeme siècle et ses deux guerres mondiales plane encore au dessus de Berlin.
Ils préfèrent de loin couper la jambe grecque que de laisser la Banque centrale européenne avec des dettes épouvantables après un éventuel départ de l' Allemagne. Merkel ne soutiendrait pas Sarkozy si elle n'avait pas l'intention de rester dans la zone euro. Mais si François Hollande gagne en 2012 et que les Grecs votent pour un gouvernement de "gauche dure" qui renie les plan de rigueur, les choses pourraient changer rapidement et radicalement.
source : hat4uk
Lentement mais sûrement le dogme libéral exigeant l' indépendance des banques centrales s'est diffusé depuis la fin des années 60.
Toute ressemblance avec "une certaine gauche" s'étant développée depuis cette époque est certainement fortuite.
L'industrie financière a pu compter dans les années 90 sur un terreau intellectuel particulièrement favorable.
L'idée de permettre au système financier de s'affranchir des règles de fonctionnement fixées par le pouvoir politique agite les milieux financiers depuis déjà des décennies.
Par cette loi, il devenait interdit au Trésor français de s'adresser directement à la banque centrale, permettant ainsi à l'industrie de la finance de prendre le contrôle du monde réel.
La City londonienne, conjointement avec les actionnaires de la Bank of New York furent ainsi les véritables inspirateurs de la nouvelle Banque Centrale des États-Unis (ou Fed) en 1913, dont la loi de 1973 s’inspira elle-même. En effet, à partir de 1913, même si la Fed pouvait -à son initiative- acheter directement de la dette à l’émission de l’État fédéral – contrairement à la future Banque centrale européenne – l’État fédéral américain, lui, devait passer par le système privé des banques de marché pour faire cette opération. La Fed ne peut prêter à des taux nuls directement à l’État comme elle le fait actuellement pour les banques privées.
Dans cette organisation des banques centrales indépendantes, les Etats se trouvent de fait contraints de convaincre les banques privées de leurs bonnes politiques budgétaires tandis que les banques ont toute latitude pour fixer leurs taux d’intérêt en fonction de leur appétence pour les dettes souveraines.
Pendant les décennies de forte croissance américaine et ouest-européenne ayant suivi la deuxième guerre mondiale, ce nouveau dogme de l'indépendance des banques centrales construit sur une vision d'un monde politique trop souvent enclin au laxisme budgétaire fit le tour du monde occidental libéral. Le prestige de la Fed et le magistère exercé par le leader américain dans le contexte de la guerre froide y contribuèrent grandement, mais la promotion de ce nouveau système de régulation de la création monétaire fut également l'objet d’un lobbying intensif.
C’est là une évolution qui coïncide avec la mondialisation économique et financière. En effet, parallèlement à la nécessité de passer par le système privé pour financer les États, les grandes institutions financières nord-américaines, via leurs think-tanks, poussèrent à l'émergence d'un marché mondial totalement ouvert et non régulé. Si les années 70 virent l'extension progressive à travers l'Europe de ce système empêchant les Etats de se financer directement auprès de leurs banques centrales, les années 80 furent celles de la déréglementation financière. Aux Etats-Unis, Ronald Reagan imposait ses reaganomics et leur axiome premier de "l'Etat n'est pas une solution à nos problèmes, l'Etat est le problème" ; à Londres, Margaret Thatcher rendait pour sa part possible le basculement de la City d'un univers de gentlemen policés à un univers de traders décomplexés. 27 octobre 1986 : un "big bang" qui libéralisa en un jour le fonctionnement de l'industrie financière londonienne et fit exploser le volume des transactions de la place.
Sur le vieux continent, le projet européen se trouva profondément bouleversé par cette dynamique libérale qui boostait les économies anglo-saxonnes. Progressivement, l'idée de supprimer les frontières au profit d'un grand marché ouvert mondial s'imposa. En mettant en concurrence l'ouvrier occidental avec l'ouvrier chinois et en laissant les capitaux librement circuler, ce système contribua au creusement structurel des déficits commerciaux occidentaux au profit des pays émergents. On peut d'ailleurs noter que l'Allemagne, pourtant championne européenne de l'exportation est elle aussi confrontée au problème avec un déficit commercial vis à vis de la Chine de 19 milliards d'euros (contre 22 milliards pour la France).
La mondialisation, vecteur de pouvoir pour les banques
Ce système n’est toutefois pas perdant pour tout le monde ! Les multinationales ont en effet immédiatement perçu l’opportunité qu’il représentait pour elles. Il est en effet pour le moins intéressant, pour la rentabilité de leur capital (et les bonus de leurs dirigeants…) de pouvoir produire au coût chinois et de vendre aux riches consommateurs occidentaux tout en échappant à l’imposition fiscale grâce aux paradis fiscaux !
Avec la concurrence fiscale et les délocalisations, la dette a donc mécaniquement augmenté. Et de fait, même créateur d'emplois et de richesses en Occident grâce aux effets bénéfiques des échanges internationaux (les pays européens demeurent eux-mêmes de grands exportateurs), ce système aboutit au renforcement de l’emprise de l'industrie financière à mesure qu’il provoque les difficultés économiques et sociales des pays qui l’ont adopté. En effet, qui dit délocalisations et concurrence fiscale dit certes optimisation des coûts de production mais aussi inévitablement manque de recettes donc déficit et dette ; et qui dit dette, dit passage obligé par l'industrie de la finance privée et donc pouvoir accru des grands responsables financiers sur le système libéral occidental. Ainsi put se refermer un piège dont la crise de la dette souveraine européenne souligne le caractère toxique : à mesure que le système mis en place par les milieux financiers démontre sa capacité à se révéler nocif pour la société, il renforce simultanément l’emprise de ces mêmes milieux financiers et leur capacité à imposer leurs orientations aux décideurs politiques, aux véritables entrepreneurs et, in fine, à l’ensemble de la société.
lire la suite sur : atlantico.fr
Comment le terrorisme islamiste a éjecté les questions économiques de la présidentielle française.
On ne savait pas encore ni son nom ni même s'il agissait seul.
mais il avait déja ses "titres de sérial killer" : "tireur au scooter", le "tueur de Toulouse" et le "Breivik français". Et après sa mort on parlera probablement de son impact sur le choix politique des Français. Bien qu'il n'y ait certainement pas pensé à cette éventualité, il s'est produit ce qui devait se produire: les actes de Mohammed Merah âgé de 23 ans, Français d'origine algérienne, qui en espace de quelques jours a tué d'abord trois militaires puis un enseignant et trois enfants devant une école juive de Toulouse, font désormais partie intégrante de la campagne présidentielle française.
Le premier meurtre d'un parachutiste, commis le 11 mars à Toulouse n'a pas provoqué de campagne médiatique d'envergure. Cependant, après un second cas similaire à Montauban le 15 mars (en pleine journée un inconnu sur un scooter noir a tué encore deux militaires et a grièvement blessé un troisième), la classe politique s'est réveillée et s'est mise à l'unisson à appeler à "retrouver et à punir" le criminel, sans manquer l'occasion de s'échanger des reproches mutuels.
Après la troisième action du tueur à scooter, la fusillade du 19 mars à Toulouse devant une école juive, le lien entre la série de meurtres et la politique est devenu évident pour tous.
Pour la première fois dans l'histoire de la Vème République, deux candidats à la présidentielle, le président sortant Nicolas Sarkozy et son principal rival du PS François Hollande, ont interrompu leur campagne électorale pendant trois jours.
De cette façon ils ont en quelque sorte laissé entendre qu'ils n'avaient pas l'intention d' exploiter cette tragédie dans leur campagne.
Après une rencontre avec Sarkozy, les représentants des communautés juive et musulmane de France ont également appelé à s'abstenir d'utiliser le drame toulousain dans leur campagne électorale. "Il faut arrêter de faire le lien entre les deux événements", a déclaré Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
"Bien que l'on soit dans une campagne électorale où certains peuvent être tentés d'instrumentaliser, je pense que ça serait honteux pour ceux qui empruntent ce chemin d'agir de la sorte", a renchéri le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. "Je ne pense à personne. Simplement, je le dis pour prévenir des comportements qui ne sont pas dignes", a-t-il ajouté.
Toutefois, les actes des leaders de la course présidentielle et les appels des représentants des communautés religieuses ont été ignorés par d'autres participants à la campagne. Seule Marine Le Pen du Front national, qui est en troisième position, a demandé à la télévision de reporter les débats prévus avec sa participation à plus tard. Les autres candidats ont décidé de ne pas interrompre leur campagne et certains ont même déclaré que la poursuite de la course présidentielle était la seul réponse juste aux actes du tueur de Toulouse, dont on ne connaissait pas encore le nom.
Ils avaient leurs raisons. Après tout, quoi qu'il en soit, toutes les actions et les discours des candidats étaient forcément perçus par la société comme la poursuite de la lutte présidentielle. D'ailleurs, la presse française citait les noms des candidats qui avaient participé à la minute du silence dans les établissements scolaires français pour commémorer les victimes du massacre toulousain, ou qui s'étaient rendus à la cérémonie d'adieu à la mémoire des militaires tués par le tireur au scooter. Et, évidemment, les médias suivaient minutieusement le discours des candidats, parce que dans cette situation chaque mot pouvait jouer un rôle décisif pour susciter la sympathie ou l'antipathie des électeurs.
Ce n'est pas la première fois que des événements sanglants influent sur le déroulement d'une campagne électorale en France. Les experts rappellent l'année 1988, lorsque littéralement à quelques jours du second tour de l'élection présidentielle, les parachutistes français ont mené une opération en Nouvelle-Calédonie pour libérer des otages détenus par des combattants pour l'indépendance de ce territoire d'Outre-mer français (prise d'otages d'Ouvéa). Les otages ont été libérés, mais pendant l'opération 19 combattants et 2 militaires ont été tués. Le président François Mitterrand, en course pour un second mandat, qui avait sanctionné l'opération en tant que chef des armées, a qualifié le résultat de regrettable. En revanche, son rival, le premier ministre Jacques Chirac, a au contraire félicité les soldats. Selon les experts, cette maladresse était l'une des causes de la défaite de Chirac à l'élection.
Plus récemment, les événements survenus pendant la campagne de 2002: le 27 mars, Richard Durn, originaire de Slovénie, a ouvert le feu avec une arme automatique dans la salle où se tenait une séance du conseil municipal à l'Hôtel de ville de Nanterre. Huit députés ont été tués, et plus de 20 personnes ont été blessées.
Richard Durn a été maîtrisé et conduit à la Direction générale de la PJ au Quai d'Orfèvres.
Après l'interrogatoire qui a duré plusieurs heures, Durn a mis fin à ses jours en réussissant à se jeter par la fenêtre du cinquième étage. Le lendemain, Chirac, qui défendait son mandat pendant un rassemblement de campagne, a critiqué le gouvernement socialiste, sous l'égide de Lionel Jospin, pour la hausse de la criminalité et de la violence. Le premier ministre n'a pas réussi à parer les propos de Chirac et a connu une défaite sensationnelle, en laissant passer au second tour Jean-Marie Le Pen du Front national, qui avait justement centré sa campagne sur la sécurité des citoyens et la lutte contre le crime.
Il y a cinq ans, en course pour son premier mandat, Sarkozy avait précisément mis le thème de la sécurité au centre de sa campagne. A l'époque cela lui avait permis de s'imposer, et pourrait aujourd'hui jouer un rôle décisif.
Bien sûr, après le drame toulousain les forces de l'ordre ont réussi à retrouver rapidement la piste du tireur au scooter et à l'identifier. Cependant, les aveux publics du ministre français de l'Intérieur Claude Guéant disant que les services spéciaux surveillaient depuis longtemps Mohammed Merah en raison de son lien avec le milieu islamiste, n'ajouteront pas au respect envers la police. D'ailleurs, les circonstances de l'opération spéciale de capture du terroriste, suivie en direct pendant plus de 24 heures à la télévision non seulement par les téléspectateurs français, mais également à l'étranger, suscitent certaines questions. En fin de compte, le Raid (corps d'élite Recherche Assistance Intervention Dissuasion de la Police nationale) n'a pas accompli la mission fixée par le président: capturer le tueur de Toulouse vivant afin de le traduire en justice. Lorsqu'après un long siège les forces spéciales se sont finalement introduites dans l'appartement où s'était retranché Merah, le terroriste a opposé une forte résistance en blessant deux policiers et a été abattu lorsqu'il s'est jeté par la fenêtre tout en continuant de tirer.
Toutefois, cela n'a pas empêché Nicolas Sarkozy de féliciter les forces de l'ordre pour le succès de l'opération et de menacer d'une sanction pénale ceux qui visitent des sites web incitant à la haine ethnique et encourageant le terrorisme. Tous les autres candidats n'ont pas non plus tardé à s'exprimer sur les événements: ils ont félicité la police, et se sont dits soulagés et heureux que la "loi ait triomphé", mais se sont immédiatement mis à s'accuser les uns les autres d'avoir parlé ou agi "incorrectement". Mais la "note" principale sera attribuée par les électeurs dans exactement un mois, lors du premier tour du 22 avril. Evidemment, ils ne se référeront pas seulement à l'attitude face à l'affaire de Mohammed Merah. Mais cette affaire pourrait devenir la dernière goutte qui ferait pencher la balance d'un côté ou de l'autre.
source : rian.ru/discussion
Presque les trois quarts des français interrogés , ( 73% exactement), se déclarent prêts à augmenter leur temps de travail pour ne pas finir licenciés ou délocalisés .
Plus de sept Français sur dix (73%) sont prêts à travailler plus pour sauver leur emploi, mais à condition de gagner plus, selon un sondage Opinion Way pour les éditions Tissot, publié lundi.
En revanche, 68% d'entre eux ne sont pas prêts à travailler plus pour la même rémunération, ni à remettre en question leur RTT ou nombre de congés payés, nuance cette étude.
En cas de menace sur leur emploi, 73% des personnes interrogées se disent prêtes à "augmenter son temps de travail et augmenter sa rémunération". 26% sont d'un avis contraire.
Par ailleurs, face aux risques de perte d'emploi, 82% des Français se disent prêts à "se former" et 75% à "changer de poste dans leur entreprise".
"L'aménagement de la répartition du temps de travail" est également une solution acceptable pour 70% des personnes interrogées, contre 46% plutôt favorables à des "périodes de chômage partiel".
Le sondage évoque des salariés "pessimistes" sur l'avenir de l'emploi. Pour plus d'un Français sur deux (57%), son entreprise va "plutôt réduire ses effectifs dans les deux ans à venir", secteur public et privé confondus.
Pourtant, pour 60% d'entre eux, leur emploi n'est "probablement ou certainement pas" menacé.
Interrogés sur les effets de la présidentielle sur leur emploi, 66% d'entre eux pensent qu'elle n'aura pas "d'impact sur leur emploi".
Ce sondage a été réalisé par internet entre le 15 et le 17 février auprès d'un échantillon de 1.145 salariés, lui-même issu d'un échantillon de 3.090 personnes, représentatif de la population française, selon la méthode des quotas.
source : express.be/business
L' Allemagne s'est préparé à sortir de la zone euro en cas de défaillance de l' Espagne sur sa dette, selon Graham Summers, le stratège de Phoenix Capital Research.
«J'ai noté que l'Allemagne se prépare à quitter l'euro. Avec l' Espagne défiant désormais ouvertement l'UE et la BCE en modifiant unilatéralement ses prévisions d'objectifs budgétaires lors du dernier sommet européen.
La probabilité que l' Allemagne sorte de l'euro a considérablement augmenté », estime M. Summers.
Il affirme que l'Allemagne est prête à quitter la zone euro, car elle a mis en place un «pare-feu» autour d' elle-même.
Summers cite le soi-disant fonds de renflouement SoFFin que les législateurs allemands ont promulguée le 26 Janvier, qui prévoit
- 400 milliards d' euros en garanties pour renflouer les banques allemandes
- 80 milliards d' euros € de dollars pour aider les banques allemandes elles-mêmes recapitaliser
- Autorisation de laisser les banques allemandes se débarrasser de leurs obligations souveraines de la zone euro.
Le président de la Bundesbank allemande Jens Weidmann a envoyé un courrier au patron BCE, Mario Draghi.
Summers note que cette lettre est très " décalée" par rapport à l'habituel protocole diplomatique.
Il cite un officiel "anonyme" de la BCE qui juge que la lettre allemande envoie des signaux "clairs" de Weidmann laissant augurer d'une rupture prochaine des allemands avec l' euro dont ils ne veulent plus.
"Ce volte-face est un« signal désastreux », affirment les dirigeants de la BCE parce que, pour la première fois, la Bundesbank montre une "attitude d'abandon de la zone euro". M. Summers estime que sans les banques allemandes pour "jouer le jeu", l' euro est irrémédiablement condamné.
Summers note que les événements budgétaires récrents en Espagne sont très graves. L' Espagne, selon la Banque des règlements internationaux, est responsable de plus de 1000 milliards de dollars d'exposition des banques européennes à sa dette.
Le Royaume-Uni en possède 51 milliards, les États-Unis 187 milliards, la France 224 milliards ; et l'Allemagne pour 224 milliards également.
Si l'Espagne venait à vaciller, cette exposition de l' Allemagne à ces obligations espagnoles ne serait pas si grave pour Berlin. En rebattant le Deutsche Mark l' Allemagne serait mieux armée pour supporter une défaillance ou une restrusturation de la dette espagnole.
source : marginalevolution.com