Dans leur quête de dissuasion nucléaire, les États-Unis ont parfois franchi la ligne et se sont lancés dans des projets qui semblaient plus conformes à un film de James Bond qu’au budget de la défense, mais peu d’entre eux étaient aussi fous que le projet Iceworm.
Source : Sandboxx, Alex Hollings
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Tout au long de la Guerre froide, les États-Unis et l’Union soviétique se sont livrés une concurrence acharnée, non seulement pour disposer des armes nucléaires les plus puissantes et les plus performantes, mais aussi pour trouver de nouvelles approches pour les employer. Les deux puissances mondiales étaient conscientes que toute attaque nucléaire commencerait probablement par des frappes contre les arsenaux nucléaires de la nation adverse, dans le but de limiter leur capacité à répondre de la même manière. C’est pourquoi des efforts considérables ont été entrepris pour rendre les énormes armes nucléaires mobiles, cachées ou protégées des attaques.
Si l’Union soviétique a investi dans des trains blindés capables de transporter ses énormes missiles ICBM [Missile balistique intercontinental, NdT] en Sibérie et dans des engins héliportés de type Frankenstein capables d’acheminer d’énormes charges nucléaires vers des sites de lancement éloignés, elle n’était pas la seule à réaliser des exploits nucléaires qui frisaient la mascarade. Les États-Unis, tout aussi motivés par la peur de l’anéantissement nucléaire, ont également cherché des approches de plus en plus originales de la guerre nucléaire, parfois même sur un sol étranger.
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