dimanche 3 octobre 2021

Si certains employeurs n'arrivent plus à recruter, c'est (surtout) parce qu'ils ne payent pas assez (BFMTV)

Cela fait des années que ces métiers sont sous-payés, mais comme les gens ne pouvaient rien dire ils les payaient au lance-pierres avec des horaires de dingues. Mais maintenant que la pseudo reprise est là, ces restaurateurs et autres métiers n'arrivent pas à recruter, car il n'y a pas assez de main-d'œuvre. Car les gens par la force des choses ont trouvé des jobs ailleurs, et ne veulent plus travailler dans n'importe quelle condition. Plus loin que cela pour tous les autres salariés, sachez que : « Sur 100 de bénéfices, il devrait y en avoir 33% qui reviennent aux salariés, 33% qui vont directement dans la poche de l’actionnaire et 33% qui servent à être réinvestis dans l’entreprise. » Selon le rapport, 27,3% des bénéfices seraient à l’heure actuelle réinvestis et 5,3% seraient eux destinés aux salariés. Et la tendance n’est pas vraiment en train de s’arranger comme le souligne le rapport. Depuis 2009, les entreprises du CAC 40 ont reversé 67,4% de leurs bénéfices à leurs actionnaires.  « En 2016, les entreprises du CAC 40 ont ainsi reversé près de 15 fois plus de bénéfices à leurs actionnaires (sous forme de dividendes) qu’à leurs salariés (sous forme d’intéressement et participation). Si elles avaient choisi de maintenir en 2016 le même niveau de dividendes qu’en 2009 et d’augmenter la rémunération des employés plutôt que celle des actionnaires, l’ensemble des travailleurs du CAC 40 dans le monde auraient pu voir leurs revenus augmenter en moyenne d’au moins 14.000 euros sur la période, soit plus de 2000 euros par an et par employé. » A l’heure actuelle, les PDG du CAC 40 gagnent en moyenne 257 fois le SMIC et 119 fois plus que la moyenne de leurs salariés. La France est le pays qui verse le PLUS de dividendes au MONDE ! Crashdebug C'est pourquoi les salaires doivent être augmentés depuis très longtemps, mais à cause de l'appartenance à l'Euro (et l'inflation) ils ne le peuvent pas. Et puisque depuis des années les gens n'ont pas d'argent, alors ils ne consomment pas et il n'y a pas de reprise, donc pas d'activité, donc pas d'embauche, c'est un cercle vicieux. Ils le font délibérément depuis des années (afin d'engraisser leurs copains) une 'politique de l'offre', alors que c'est une 'politique de la demande' qu'il faut faire. N’en déduisez pas qu'ils soient trop bêtes pour le savoir, ils obéissent juste à leurs maîtres (toujours pareil...) De plus les patrons en plus du 'quoi qu'il en coûte' à 427 milliards, on leur avait déjà filé 100 milliards avec le CICE, alors que sur ordre de Bruxelles on a liquidé tout le secteur hospitalier pour 11,7 milliards Et si on a la Crise covid c'est bien parce que le secteur hospitalier est exsangue, Donc, je suis désolé je le dis avec mes mots, mais ça vient du fond du cœur : Ça fait 50 ans maintenant que vous avez la main, alors les conneries, ça suffit... Payez les gens correctement (au lieu de tout filer aux actionnaires) et il y aura une embellie économique. Amitiés ; ), f. La reprise économique post-Covid accentue les tensions sur le marché de l'emploi avec des entreprises qui peinent à recruter malgré un taux de chômage à 8%. Sans nier les problèmes structurels de formation, la Dares qui s'est penchée sur ce phénomène pointe avant tout le "manque d'attractivité d'une trentaine de métiers". Restauration, services à la personne, industrie… Après des mois de crise sanitaire, des dizaines de métiers se retrouvent confrontés à une pénurie de main-d’œuvre préoccupante. De l’aveu même du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, il s’agirait de la "principale menace" qui pèse sur la reprise de l’économie tricolore. Une enquête de la Dares publiée vendredi permet d’y voir plus clair sur les tensions qui frappent le marché de l’emploi. Si les besoins de recrutement ont brutalement chuté en 2020 avec le début de la crise sanitaire, la part des entreprises qui signalent des difficultés à embaucher est repartie en forte hausse depuis le début de l’année pour retrouver dès juillet "des niveaux proches de ceux d’avant-crise dans la plupart des secteurs d’activité", rapporte le service statistique du ministère du Travail. Des entreprises en concurrence pour embaucher Cette situation prévalait effectivement avant le début de l’épidémie de Covid-19: en 2019, six métiers sur dix étaient en tension de recrutement, contre un quart en 2015. Et la reprise économique avec une explosion de la demande post-confinement n’a rien arrangé, au contraire. A la sortie du confinement en mai 2021, c’est principalement "l’intensité des embauches" qui a d'abord accentué les tensions, lorsqu’après "plusieurs mois de gel des embauches, les entreprises ont cherché à recruter en même temps un grand nombre de personnes, alors que les demandeurs d’emploi n’ont que progressivement repris leur recherche puisqu’ils se trouvaient sur un marché très dégradé quelques semaines plus tôt", analyse encore la Dares. Dans cette situation, "les entreprises se retrouvent en concurrence entre elles car elles cherchent à recruter les mêmes demandeurs d’emploi (…)", poursuit le service statistique du ministère du Travail. Un manque d'attractivité dans une trentaine de métiers Reste que le problème est plus profond. La France souffre d’un paradoxe: malgré un chômage élevé (8% aujourd’hui), les difficultés de recrutement dans certains secteurs perdurent, et même s’aggravent depuis 2015. Certains y voient le résultat d'un déficit de formation des actifs, dont les compétences ne seraient plus adaptées à celles requises dans les métiers qui recrutent. D’autres déplorent plutôt le manque d’attractivité de certains métiers se dinstinguant par des salaires trop bas et des conditions de travail trop dures. Qu’en est-il réellement ? Si les analystes de la Dares ne nient pas le déficit de formation des salariés, elle rappelle que cette situation n’est pas nouvelle, qu’il s’agit d’un problème structurel. Ainsi, "il semblerait que la forte poussée des tensions et l’apparition d’un désalignement inhabituel entre difficultés de recrutement et chômage en France" depuis 2015 "résultent moins d’un problème de formation, déjà existant, que d’un problème d’attractivité d’une trentaine de métiers", tranche le service statistique. La Dares estime dans ces conditions que les politiques en faveur de l’amélioration de la "formation sont nécessaires pour résoudre les problèmes structurels de compétences". Mais "l’apaisement des difficultés de recrutement pourrait aussi passer par l’amélioration des conditions de travail et/ou la revalorisation des salaires dans certains métiers". Dans une interview au Figaro, le président de la CPME, Bernard Cohen-Hadad, développait une analyse semblable. Selon lui, "la recherche de bonnes compétences, le manque de travailleurs qualifiés, bien formés, est ancien. En revanche, le manque d'attractivité de certains emplois a été aggravé par la crise, une période au cours de laquelle beaucoup d'entre nous ont "désacralisé" le travail et pris la résolution d'y retrouver plus de sens une fois la crise passée". Un plan compétences et des appels à augmenter les salaires Ces derniers jours, le gouvernement, qui aime rappeler qu'entre 200.000 et 300.000 emplois sont à pourvoir en France, a décidé de prendre une partie du problème à bras le corps. Avec la présentation lundi par Jean Castex
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