Make our lies great again
S'il y a bien un sujet qui est casse-gueule, c'est le changement climatique... Nous on a pris position il y a longtemps, et pour appuyer les dires du Veilleur, je vous ai mis des articles en informations complémentaires et l'épisode de Cash investigation sur le commerce du CO2, une vraie mine d'or pour certains...
Impossible d'échapper au matraquage médiatique quasi-unanime en cours, la cause semble être entendue et acquise pour notre nouveau, beau, jeune et fringuant président de la république, les superlatifs ne manquent pas pour désigner Emmanuel Macron, ce nouveau défenseur de la planète qui s'offre au passage le luxe de fustiger son homologue américain sur son retrait de l'Accord de Paris sur le climat. Affront ultime, notre macrovingien le fait en usant la langue de Shakespeare dans un « Make our planet great again », détournant ainsi un slogan de campagne de Donald Trump : « Make America Great Again » (qui lui-même l'avait repris à Ronald Reagan).
On s'étonne et s'indigne du choix d'un Trump qui avait pourtant dès les débuts affiché son climato-scepticisme, et qui applique donc ici une de ses promesses de campagne. Qu'en aurait-il été s'il avait renié ses engagements ? Peu importe, cet article n'a pas vocation à faire l'éloge de Trump, qu'au passage certains qualifient d'équivalent de Marine Le Pen, en attribuant le rôle d'une Clinton à... Macron. Il est sur ce point amusant de noter la similitude des engagements sur le climat de ces deux avatars du système que l'establishment a mis tant d'énergie à nous imposer.
Pourtant, dans le flot d'insultes qui visent le choix du président américain, peu semblent être conscients de la mascarade de cet accord se voulant bienveillant et salvateur. En effet, ce traité international signé par les États-Unis n'a aucune valeur contraignante, il n'existe ni mécanisme coercitif, ni sanction pour les pays qui ne respecteraient pas le texte, comme l'explique très clairement Gilles Devers, avocat :
« Un traité contraignant, c’est facile à identifier : après signature par les chefs d’État, le texte est ratifié par les Parlements ; sur le plan technique, les termes sont précis, et il est prévu un mécanisme de sanction en cas de manquement. Toutes choses qui n’existent dans l’accord de Paris,… mais impossible de le faire entendre vu la force de la propagande. (...) »
Pourtant, des sanctions étaient prévues dans le texte d'origine, le protocole de Kyoto, mais l'équipe précédente avec à sa tête Obama s'est chargée d'épurer cet accord, ce que John Kerry avait avoué lors d’un entretien au Financial Times, repris par Le Monde :
« Ce ne sera certainement pas un traité. Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas à Kyoto. »
Au lieu de cela, nous avons par contre un marché du carbone lié à un système de quotas d'émission de gaz carbonique que les entreprises ne doivent pas dépasser sous peine de devoir acheter l'équivalent de « points carbone » correspondants au dépassement. A la manière de notre permis de conduire à points, sauf que dans le cas présent, quand on n'a plus de points, on peut en racheter. Et bien entendu, le prix du carbone est sujet à une spéculation boursière, une bourse du carbone ou « marché de droits à polluer » si vous préférez, et les sommes d'argent générées sont gigantesques. A tel point que ces sommes attirent la convoitise, et que l'on a vu naître une « mafia du CO2 », impliquant aussi bien des politiques que la police...
On peut aussi mieux appréhender les origines de la spéculation économique du carbone dans une déclaration de Joseph Dear (mars 2013), ancien directeur des investissements du régime de retraite des fonctionnaires de la Californie (CalPERS) :
« Pour vraiment faire décoller ces marchés, il faudrait que le prix des énergies de remplacement chute sous le prix d’un équivalent à énergie fossile. Vous n’aurez alors plus besoin d’incitatifs ni d’aucune autre mesure. Si cela ne se produit pas, quelqu’un doit intervenir pour, soit augmenter le prix du carbone, soit baisser le prix des énergies alternatives. »
Cependant, si les traités ne sont pas contraignants pour les états pollueurs, comment comprendre le choix de Donald Trump ? Comme nous l'avons vu, seules les entreprises sont pénalisées - ainsi que les consommateurs qui subissent la hausse des produits sur lesquels une hausse est répercutée - raisons pour laquelle certaines d'entre-elles se délocalisent au profit d'un pays n'ayant pas ratifié l'accord. Là encore, Trump tient à respecter un autre de ses engagements, permettant ainsi à des entreprises de se réimplanter sur le sol américain pour y créer des emplois.
Au delà de la création d'emplois, une autre raison se dissimule, celle de la connaissance de la supercherie, car malgré un pseudo-consensus scientifique sur le sujet, le fait est que tous les scientifiques ne sont pas unanimes sur le soi-disant réchauffement climatique anthropique, loin de là, et certains ont même mentionnés des manipulation des données de la part des organismes officiels chargés de répandre la bonne parole alarmiste. Un article faisant référence à ces manipulations, datant de février 2017 et basé sur un article du Washington Times avait même anticipé le buzz médiatique actuel en ces termes :
« On peut s'attendre, si l'affaire suit son cours normal, que la presse française unanime parle, une fois de plus, de décision irréfléchie de la part de ce Président Trump qui, décidément, se montre un encombrant empêcheur de tourner en rond. (...) »
Comprenez par là que ceux qui ont échoué à faire élire Clinton et cherchent à discréditer Trump sont en grande partie les promoteurs et soutiens actifs de Macron, propulsé ainsi comme le faire-valoir des intérêts des hautes sphères pensantes outre-Atlantique, et devenu ainsi un levier de pression habilement dissimulé. Le ridicule n'étant jamais très loin quand il est question d'opportunités monétisables, certains ont même décidé de tirer parti de la déclaration de Macron, je vous laisse juger...
Les manipulations citées plus haut ne sont pas nouvelles et ont déjà été dénoncées par le passé, donnant lieu à un « ClimateGate », étrangement étouffé avec la complicité de nos chers médias. Je pourrais en citer plusieurs, mais je vais vous parler de l'un d'entre-eux en particulier, débusqué à la lecture d'un article d'un confrère et au hasard d'une page d'erreur 404 (page inexistante, ou... supprimée). C'est en cliquant sur un des liens de cet article « Marianne : ClimateGate, pourquoi les médias français gardent le silence » que je découvre le message « Oups, la page que vous recherchez semble introuvable ».
Déçu et à la fois étonné connaissant le sérieux de l'admin du site, je décide d'aller jeter un œil dans la « Wayback Machine », une archive du web qui sauvegarde à intervalles plus ou moins réguliers une multitude de sites et leurs publications, et là, surprise, la page a bien existé, révélant de fait que la publication fût consultable à une époque, et que pour des raisons obscures (pas tant que ça), elle a été supprimée. Comme pour le nuage radioactif de Tchernobyl, l'information dénonçant ce scandale planétaire s'est arrêtée soudainement à nos frontières !
Idem pour une information similaire du site Rue89, qui nous redirige vers la page d'accueil, alors que là aussi une archive web de la page existe. Les archives du Huffington Post sont quant à elles plus généreuses (ou courageuses), puisqu'on y trouve encore une publication sur le sujet. C'est également le cas du site Arrêt sur images ainsi que le très connu The Guardian (en anglais).
Dans cette mascarade politico-climatique, le maître mot évoqué n'est autre que le CO2, un gaz pourtant nécessaire à toute forme de vie, et malgré tout diabolisé sous prétexte qu'il aurait atteint une concentration dans l'air jamais atteinte, ce qui est faux puisqu'il avait atteint 5 fois la valeur actuelle à l'époque du Crétacé. Évidemment, comme je l'avais déjà évoqué dans un article précédent, il n'est ici pas question de dédouaner l'activité humaine de tout impact sur le climat ou l'environnement, loin de là, mais de relativiser son implication et surtout dénoncer une fois encore le dogme du réchauffement d'origine anthropique. Quant à ceux qui ne manqueront pas de brandir des résultats d'analyses officielles, je leur répondrais que, tout comme ce fût le cas pour les manipulations citées plus haut, on peut faire dire ce que l'on veut aux chiffres.
Dans un article de Nir Joseph Shaviv, professeur de physique israélo-américain, ce dernier explique de manière claire qu'il n'existe aucune preuve concrète d'un forçage radiatif émanant du CO2 :
« Corrélation entre le CO2 atmosphérique et le climat. Non, cela ne prouve pas que le CO2 est un important facteur responsable du changement climatique, puisque la production de CO2 peut être stimulée par les changements de température. Plus précisément, les océans dont la température a augmenté nécessitent des pressions partielles de CO2 atmosphérique plus importantes pour contenir les gaz dissous en eux. Bien entendu, certaines variations de température pourraient provenir de l’amplification des concentrations de CO2, mais il n’y a aucun moyen de déterminer quelle proportion.
Bien sûr, la belle corrélation entre les reconstitutions de la concentration de CO2 et l’évolution des températures sur Terre sur une échelle chronologique de plusieurs millénaires, comme on le voit sur la Figure, est souvent utilisée pour démontrer le rôle du CO2 dans les importantes variations climatiques. Cela induit souvent les profanes en erreur, les poussant à croire que le CO2 est le facteur responsable du réchauffement, alors qu’en fait, ce pourrait être l’inverse, à savoir que les températures du globe influent sur l’équilibre des concentrations de CO2.
La vérité pourrait se situer quelque part entre les deux : les concentrations de CO2 sont affectées par les températures et, en retour, entraînent des variations de température plus importantes. Toutefois, cette corrélation ne peut à elle seule être utilisée pour quantifier l’effet du CO2 sur le climat, lequel pourrait aller d’aucun effet à l’intégralité des effets. Ainsi, aucune preuve n’indique que le CO2 constitue la principale cause des variations observées au cours du 20e siècle. Une telle preuve n’existe pas. »
Que vous y portiez crédit ou pas, il est utile de savoir que la politique climatique officielle n'est pas issue d'une réflexion récente. Un article de mondialisation.ca pour le moins intéressant porte à notre connaissance qu'il y a quarante ans, c'était la nouvelle ère glaciaire et non le réchauffement planétaire qui était au centre des préoccupations officielles et médiatiques. Et pas seulement, car l'article soulève d'autres constats pour le moins étonnants.
Le sujet du « réchauffement versus refroidissement » ayant été maintes fois traité ici et sur nombre de sites sérieux, il n'est pas question de rentrer dans les détails de ces théories, mais bien de dénoncer une propagande qui repose sur des intérêts politiques et financiers. C'est ici la cause du bashing anti-Trump relayée par les médias, doublée d'un appel du pied de la part de Macron aux scientifiques pro-alarmistes à la solde du GIEC (IPCC), puisque l'on peut lire dans une information de 20 Minutes que dans le cadre des Accord de Paris : « Macron invite les scientifiques américains à venir en France ».
Après la venue au pouvoir programmée en France du poulain affairiste de la banque Rothschild, la police scientifique climatique est invitée sur notre sol pour affirmer le totalitarisme réchauffiste tout en visant à faire taire les voix dissidentes, ou climato-sceptiques. Bien entendu, le message de Macron est soutenu par des scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, et la paléo-climatologue Valérie Masson-Delmotte, tous deux contributeurs actifs du GIEC, et accessoirement en lien avec l'industrie du nucléaire (CEA), organisme déjà impliquée dans de nombreux scandales.
Comme je l'expliquais dans un article précédent, comment peut-on accorder du crédit à des représentants qui vont assister à une COP 21 en jet privé tout en faisant acheminer cent tonnes de banquise à Paris, arguant qu'il est « assez urgent de prendre des décisions » ? (pour sa part, le climatologue Jean Jouzel préfère les bateaux de croisière, qui on le sait ne polluent pas).
Comment peut-on, sur une planète qui dépassera les 9 milliards d'individus en 2040, prôner la continuité d'un système mondial capitaliste et consumériste ou l'obsolescence programmée règne toujours impunément et sous étiquette de « progrès », et parallèlement culpabiliser (et taxer) le consommateur en lui attribuant la paternité des caprices naturels du climat ?
Comment peut-on, sous couvert de « plan anti pollution », accepter la moralisation de la part d'élu(e)s qui interdisent l'utilisation en ville d'une vieille Peugeot 205 XR fabriquée avant 1997 et consommant 7 litres au 100 km, pour a contrario permettre à un utilisateur d'un Audi Q7 flambant neuf de brûler 19 litres au 100 km en toute impunité ?
Malheureusement, l'alarmisme climatique bénéficie du soutien étatique et des scientifiques officiels chargés de répandre la bonne parole tout en rejetant toute possibilité de débat avec leurs détracteurs, ou même leurs confrères qui auraient l'outrecuidance de proposer des théories alternatives. De fait, cet article ne sera probablement que très peu lu, hormis par ceux ayant déjà un avis similaire assez forgé, ou par quelques curieux hésitants encore à trancher.
Je ne pouvais cependant pas rester silencieux face au matraquage médiatique en cours qui n'a d'autre but que de canoniser le nouveau poulain de l’Élysée tout en diffamant le dérangeant Trump. Et sur ces points, on ne peut que reconnaître que la stratégie et les moyens de communication mis à la disposition de l'étalon rothschildien font merveille.
« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter (Aldous Huxley - Retour au meilleur des mondes). »
Source : Le veilleur.fr
Informations complémentaires :
URL: https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13666-make-our-lies-great-again
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