Nouveau gouvernement, vieux ministres, vieilles idées
Le fantasme de Minc et Attali s'est quasiment réalisé, avec un gouvernement rassemblant presque toute la fine fleur eurolibérale, venue du PS, du centre, et même de la droite, avec quelques prises de guerre qui rappelle la pseudo ouverture de Sarkozy plutôt qu'un véritable réalignement politique. Mais comment imaginer une seconde que ce casting changera quoique ce soit ?
Le changement, ce n'est pas toujours pas pour maintenant
On peut néanmoins reconnaître une vraie cohérence idéologique dans ce gouvernement, aligné sur une ligne eurolibérale marquée. On ne trouve que des eurobéats convaincus que le sursaut économique passe par plus de laisser-faire et de laisser-passer, une déconstruction du service public et une politique de l'offre. Nous n'aurons sans doute pas les tiraillements qui pouvaient exister dans l'équipe précédente. En revanche, cela signifie aussi que la ligne qui sera suivie ressemblera beaucoup à celle des dernières années, à peine droitisée. Or pourquoi ce qui échoue depuis si longtemps marcherait aujourd'hui ? Entendre Le Maire parler d'efforts budgétaires en 2017 est effarant : même le FMI a évolué sur cette question. Bref, nous n'allons pas beaucoup changé et poursuivre dans l'impasse du passé.
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