mardi 9 mai 2017

Après la présidentielle, partie 1 : la résignation au candidat de l’oligarchie

Après la présidentielle, partie 1 : la résignation au candidat de l'oligarchie

On peut retenir les 66,1% réalisés par Emmanuel Macron au second tour dimanche et se dire, catastrophé, que les Français se sont donnés au candidat de l'oligarchie, de Jacques Attali, Alain Minc ou Bernard Arnault, pour poursuivre ces politiques qui font mal à notre pays. Sauf qu'en réalité, ces votes étaient largement des votes de résignation, faute d'une bonne alternative.


Mathématiques électorales et contextualisation

Déjà, il ne faut pas oublier le nombre record de votes blancs et nuls (11,5% des votants), qui ramène le score de Macron à 58,5% (et Marine Le Pen à un 30% plus décevant encore, malgré les dénégations de certains frontistes). On peut aussi constater que 43,6% des inscrits ont voté pour lui, contre 39,1% pour Hollande en 2012, 42,7% pour Sarkozy en 2007, ou les 62% des inscrits (et 82% des votants) de Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen en 2002. Mieux, 43% des votants qui ont choisi Macron au second tour l'ont d'abord fait par opposition à Marine Le Pen et seulement 24% pour la personnalité ou le programme du président élu ! Bref, c'est bien une élection par défaut.





Macron n'a pas été élu pour ses idées ou sa personnalité, si ce n'est l'aspect superficiel de renouvellement que donne sa jeunesse, malgré un passé déjà chargé, entre la commission Attali et ses rôles pour Hollande. Du coup, il faudra continuer le combat pour se battre contre ses projets anti-sociaux, d'autant plus qu'il n'est pas certain qu'il obtienne la majorité à l'Assemblée.


Demain, suite de mes analyses sur cette présidentielle

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