L'interdiction de la fessée, comme symbole d'une époque
La pression des institutions européennes a fini par pousser le gouvernement à faire voter le 22 décembre une loi que l'on peut considérer comme visant à interdire la fessée. Désormais, l'article 371-1 du code civil affirme que l'autorité parentale s'exerce pour protéger l'enfant « dans le respect dû à sa personne et à l'exclusion de tout traitement cruel, dégradant et humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles ». Les tenants de l'interdiction semblent avoir gagné.
En réalité, les choses sont plus compliquées car aucune nouvelle sanction pénale n'a été prévue, ce qui signifie que cette loi a un objectif d'affichage. En effet, et c'est bien naturel, les violences contre les enfants étaient déjà sanctionnées avant ce texte, qui n'est qu'une perte de temps pour nos élus. Cela reflète bien des travers de l'époque, entre posture communicante, excès de législation de la sphère privée, ou décalage grandissant entre une jeunesse de plus en plus bisounours et un monde adulte de plus en plus violent. Et ironie de l'histoire, la Suède, considérée comme une inspiratrice de ces idées se demande si l'excès d'indulgence ne transforme pas les enfants en petits monstres…
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