Des rebelles syriens "modérés" ont décapité un enfant
Source : Le Figaro, AFP, 20-07-2016 Une vidéo diffusée hier sur les réseaux sociaux montre des combattants rebelles décapitant un jeune garçon après l’avoir capturé près d’Alep, dans le nord de la Syrie. La vidéo montre le garçon étendu à l’arrière d’un camion et un combattant qui commence à le décapiter avec un petit couteau. Un autre combattant crie: “Nous ne laisserons personne à Handarat”, localité située au nord d’Alep et où les rebelles et les forces du régime syrien s’affrontent. Dans cette zone d’Handarat se situe un camp de réfugiés palestinien qui a été largement abandonné au cours des années. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée en Grande-Bretagne, a confirmé que la vidéo montrait des combattants rebelles. Dans une vidéo antérieure, l’enfant était assis à l’arrière d’un camion avec des combattants qui l’accusaient d’être un membre des brigades Al-Qods, un groupe palestinien se battant au côté du régime du président syrien Bachar al-Assad. Amnesty International a déclaré dans un rapport publié en juillet que des rebelles islamistes et djihadistes actifs en Syrie étaient coupables de crimes de guerre, les accusant d’être responsables “d’une effrayante vague d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires”. L’organisation humanitaire a nommé dans ce rapport cinq groupes rebelles opérant dans le nord de la Syrie, parmi lesquels le groupe islamiste Noureddine Zinki. Selon l’OSDH, les rebelles que l’on voit sur la vidéo montrant la décapitation d’un enfant sont des combattants de Noureddine Zinki. Le groupe rebelle a publié un communiqué dans lequel il affirme que cette décapitation est “une erreur individuelle qui ne représente pas la politique générale du groupe”. “Les personnes qui ont commis cette infraction ont été arrêtées et remises” à une commission d’enquête, ajoute Noureddine Zinki.
D’après Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, “le jeune garçon n’a pas plus de 13 ans, il a été capturé mardi dans la région d’Handarat, mais les faits ont eu lieu dans une zone d’Alep tenue par les rebelles, le quartier Al-Machad pour être précis.” M. Abdel Rahmane n’a pas été en mesure de dire si le garçon était un Palestinien ni s’il était un enfant-soldat. Source : Le Figaro, AFP, 20-07-2016
============================================ Syrie. Des rebelles vont enquêter suite à la décapitation d’un enfantSource : Ouest France, 20-07-2016 Un groupe rebelle soutenu par les États-Unis a annoncé mercredi mener une enquête après la diffusion d’une vidéo montrant la décapitation d’un jeune garçon par un homme identifié comme appartenant à son mouvement. Les images d’un combattant découpant au couteau la tête du garçon atteignent le niveau d’atrocité de celles qu’a diffusées l’État islamique au cours des trois dernières années. D’autres images montrent le garçon avant sa mort, à l’arrière d’un pick-up et des hommes l’accusant d’appartenir à un groupe de Palestiniens combattant au côté des forces de Bachar al Assad. Enquête de Washington« Voici un prisonnier de la Brigade Quds. Ils n’ont plus d’hommes, alors ils nous envoient des enfants », dit l’un des hommes. « Ce sont tes chiens, Bachar, les enfants de la brigade Quds », lance un autre homme. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, ces hommes appartiennent au Mouvement Nouraldine al Zinki, un groupe rebelle qui a reçu des équipements américains, notamment des missiles TOW. Un porte-parole du département d’État a dit que Washington enquêtait sur « ces informations répugnantes » et que ses livraisons d’équipements seraient suspendues si les faits étaient avérés. Dans un communiqué, Nouraldine al Zinki a dénoncé une « atteinte aux droits de l’homme »ne représentant ni sa politique ni ses pratiques. Il dit avoir formé un comité chargé d’enquêter. « Tous ceux qui ont participé à cette violation ont été arrêtés et remis au comité pour les besoins de son enquête. » Source : Ouest France, 20-07-2016 =========================================== Le meurtre a eu lieu à Mashhad, à environ 40 km. à l’Ouest d’Alep. Il a également été dit qu’il avait apparemment reçu un traitement médical avant d’être saisi, en notant que l’une photographie montre une perfusion intraveineuse dans son bras. Sa soeur, identifiée comme “Zoze Aisa”, a dit qu’elle était en colère et bouleversée que les gens dépeignent son frère Abdullah comme Palestinien. Nurredin Zinki est parmi les groupes rebelles qui auraient reçu un soutien financier et militaire de différents pays , y compris la Turquie, le Qatar et d’autres pays du Golfe, selon le rapport d’Amnesty Le groupe est également signalé comme ayant reçu le soutien d’un organisme de coordination connu sous le commandement d’opération du Nord (mieux connu sous son acronyme MOM turc), qui a été créé par les alliés des États-Unis dont la France, le Qatar, l’ Arabie Saoudite, Turquie, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni en 2014, selon Amnesty. Mais le financement de Nurredin Zinki aurait été arrêté en septembre 2015 après avoir uni leurs forces avec deux groupes accusés d’enlèvement de deux travailleurs humanitaires italiens. Son interrogatoire est visible ici. La vidéo de l’horreur est ici, si vous avez le cœur bien accroché, mais je vous la déconseille. Voir aussi l’article du journal The Telegraph =========================================== Tiens grâce à Internet, on a identifié plusieurs des assassins – et ce sont des commandants du groupe en question : Muhammed Ma’yuf et Omar Salkhu… Un rebelle modéré posant devant un drapeau de Daech, tout va bien : =========================================== Comment dit le focialiste déjà ? (Paris-Match le 2 juillet 2015) Ben si. |
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