Donald Trump inquiète l'Allemagne
Donald Trump inquiète l'AllemagneSource : Le Monde, AFP, 06-03-2016 « Donal Trump, Marine Le Pen ou Geert Wilders ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique », affirme le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel. Gerald Herbert / AP Le milliardaire américain Donald Trump, favori du Parti républicain dans la course à la Maison Blanche, représente une menace pour la paix, la cohésion sociale et la prospérité, déclare le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel au quotidien dominical Welt am Sonntag. M. Gabriel y compare le magnat de l'immobilier, qu'il qualifie de « populiste de droite », comme Marine Le Pen en France et Geert Wilders aux Pays-Bas
Sigmar Gabriel, qui est aussi ministre de l'économie, souligne que les pays ne peuvent prospérer par un isolement volontaire, mais que, dans les puissances exportatrices comme l'Allemagne, il faut « faire l'effort d'expliquer comment bâtir une mondialisation équitable ».
Merkel ne connaît pas Trump et rend hommage à Hillary ClintonAppelée dans une interview séparée au quotidien Bild am Sonntag à se prononcer sur Donald Trump, la chancelière Angela Merkel se contente de répondre : « Je ne le connais pas personnellement. » Interrogée sur les critiques acerbes de Trump contre sa politique d'accueil des réfugiés, qu'il a qualifiée d'« insensée », la chancelière a indiqué qu'elle « ne [voyait] pas de raisons de répondre à cela ». Mme Merkel rend hommage à la favorite du Parti démocrate Hillary Clinton pour l'élection présidentielle :
Source : Le Monde, AFP, 06-03-2016
=================================================
Débat à Londres pour «interdire» Donald Trump d'entrée au Royaume-UniSource : Le journal de Montréal, AFP, 18-01-2016 Des députés britanniques ont étrillé lundi le milliardaire américain et candidat à la Maison Blanche Donald Trump, qualifié de «corrosif, vénéneux» voire «imbécile», lors d'un débat de trois heures, sans vote, sur une éventuelle interdiction de séjour au Royaume-Uni. Les discussions ont souvent été passionnées, mais elles n'ont qu'une portée symbolique puisque le gouvernement britannique, seul habilité à prononcer une telle interdiction, a déjà annoncé qu'elle n'appliquerait pas une telle interdiction. Aucun vote n'avait d'ailleurs été prévu à l'issue du débat parlementaire organisé dans une petite pièce à Westminster Hall et non à la Chambre des Communes proprement dite. Ce débat intervenait après le succès d'une pétition qui a recueilli plus de 574 000 signatures et demandant l'interdiction de séjour de Donald Trump au Royaume-Uni après ses déclarations contre les musulmans. Faisant fi des critiques évoquant une «perte de temps» voire une «hypocrisie», le député travailliste Paul Flynn, qui présidait le débat, a souligné qu'il était «très difficile» d'ignorer une pétition ayant reçu plus d'un demi million de signatures. «On a vu aujourd'hui le Parlement à son tout meilleur», a-t-il assuré en clôture d'échanges très animés. Comme une majorité de députés, il s'est déclaré opposé à une interdiction de séjour pour M. Trump, malgré des remarques «extrêmement dangereuses», car cela lui conférerait un rôle «de martyre». Il a estimé préférable de recevoir le candidat républicain «avec courtoisie» et de lui demander de trouver ces zones où la police aurait “soi-disant peur de se rendre à Londres”. La travailliste Naz Shah, députée de Bradford West, l'a aussi conviée à venir goûter «un curry». D'autres députés ont été plus caustiques. «Donald Trump est un imbécile. Il a le droit d'être un imbécile. Il n'a pas le droit d'être un dangereux imbécile sur nos terres», a notamment clamé le député travailliste Jack Dromey. Sa collègue Tulip Siddiq a estimé qu'il fallait «empêcher cet homme corrosif et vénéneux, qui salit l'ensemble de la communauté musulmane, d'entrer dans le pays». Une députée du SNP, Anne McLaughlin, a, elle, présenté ses «excuses pour les origines écossaises de M. Trump». L'Écosse, d'où est originaire la mère du milliardaire américain, avait déjà pris ses distances avec le candidat républicain en lui retirant notamment un doctorat honorifique et un titre d'ambassadeur d'affaires. Certains députés, à l'image du conservateur Edward Leigh, ont cependant regretté que le parlement soit «tombé dans le piège» et que le débat offre une publicité gratuite à M. Trump. La vice-présidente de l'entreprise écossaise Trump International Golf Links, Sarah Malone a elle estimé lundi «absurde de perdre un temps parlementaire précieux pour débattre de questions soulevées dans le cadre de la campagne présidentielle américaine». Elle a également rappelé que son patron investissait des centaines de millions d'euros en Ecosse. Donald Trump s'était attiré une pluie de critiques dans le monde entier après avoir proposé début décembre d'empêcher les musulmans d'entrer aux Etats-Unis à la suite de la mort de 14 personnes dans une fusillade à San Bernardino, en Californie. Il avait de plus affirmé qu'il existait à Paris et à Londres des zones radicalisées où les policiers refusaient d'entrer, une assertion immédiatement démentie dans les deux capitales. Le Premier ministre britannique David Cameron avait qualifié ces déclarations de «clivantes, stupides et fausses». «S'il venait dans notre pays, nous serions tous unis contre lui», avait-t-il ajouté. Source : Le journal de Montréal, AFP, 18-01-2016 ================================================= Pour Vladimir Poutine, Donald Trump est un “homme brillant et plein de talent”Source : Huffington Post, 17-12-2015 INTERNATIONAL – Encore une sortie à contre-courant pour Vladimir Poutine. Selon le chef du Kremlin, le candidat à la primaire républicaine aux Etats-Unis, Donald Trump, est un “homme brillant et plein de talent”, le “favori incontesté de la course présidentielle”, a-t-il déclaré ce jeudi 17 décembre cité par les agences russes. “Il dit qu’il souhaite un autre niveau de relations, des relations plus étroites, plus profondes, avec la Russie, comment pourrait-on ne pas saluer cela ? Evidemment que nous le saluons”, a déclaré Vladimir Poutine cité par des agences russes après sa conférence de presse annuelle devant près de 1.400 journalistes russes et étrangers. “Sa façon de parler et ce qui lui permet d’augmenter sa popularité” ne concernent pas la Russie, a déclaré le président russe à propos du milliardaire Donald Trump, 69 ans, qui a multiplié les déclarations provocatrices. “Poutine n’aime pas Obama du tout” Si le président russe se montre bienveillant avec celui qui a déclaré récemment qu’il faudrait interdire d’entrée aux États-Unis les musulmans, Donald Trump s’est aussi récemment trouvé des points communs avec Vladimir Poutine. Le mois dernier en effet, le candidat à la primaire républicaine avait déclaré qu’il pourrait “probablement très bien s’entendre avec Vladimir Poutine”, car il “n’aime pas Obama du tout”. Il avait en effet estimé qu'”une partie du problème entre l’Ukraine et les Etats-Unis vient du fait que Vladimir Poutine ne respecte absolument pas (le) président” Barack Obama. “Tant que (Poutine) attaque l’EI, je suis pour” les bombardements russes en Syrie, avait-il ajouté au cours d’un entretien diffusé sur la chaîne chaîne CBS. Joseph Blatter, un “homme respectable” Plus tôt dans la journée, le chef du Kremlin avait affiché son soutien à une autre personnalité controversée, le président démissionnaire de la Fifa, Sepp Blatter. “Joseph Blatter a fait un travail considérable pour le football mondial. Sa contribution dans le domaine humanitaire est colossale (…) Voilà la personne à qui il faut donner le prix Nobel de la Paix”, a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse annuelle, alors que la Fifa est ébranlée par plusieurs scandales de corruption concernant, notamment, les conditions d’attribution du Mondial-2018 à la Russie. “Il a toujours utilisé ou cherché à utiliser le football pour développer l’amitié entre les peuples”, a ensuite ajouté le président russe. “Aucun pays n’a le droit d’étendre sa juridiction à d’autres gouvernements, encore moins à des organisations internationales”, a continué Vladimir Poutine, alors que certains des plus hauts dirigeants de la Fifa ont été arrêtés en Suisse à la demande de la justice américaine. Source : Huffington Post, 17-12-2015
VIDÉO. Donald Trump comparé à Adolf Hitler par de nombreuses personnalités politiques et médiatiques américainesSource : Huffington Post, Paul Guyonnet, 08-03-2016 ÉTATS-UNIS – "S’il vous plaît, arrêtez de voter pour Donald Trump. C’était amusant cinq minutes, mais ce type, c’est Hitler." Samedi 5 mars, le comédien Louis C.K. a fait parler de lui avec un email adressé à ses fans dans lequel il les implorait de ne pas soutenir celui qui domine pour le moment la primaire républicaine en vue de l’élection présidentielle américaine de la fin d’année. Un cri d’alerte qui n’hésite pas à comparer le magnat de l’immobilier à Adolf Hitler. Mais l’acteur n’est pas le premier à faire cette comparaison entre Trump et leader de l’Allemagne nazie. Depuis le début de la course à l’investiture au sein du Grand Old Party, nombreuses sont les personnalités politiques et médiatiques qui ont tenu à mettre en garde l’électorat américain contre un candidat aux innombrables dérapages et aux propositions plus que douteuses, comme le montre notre vidéo en tête d’article. “Un drôle de personnage qui dit ce que certains pensent” Dans le magazine Newsweek, c’est par exemple la demi-sœur d’Anne Frank, Eva Schloss qui a pris position contre le milliardaire. “Si Donald Trump devenait le prochain président des États-Unis, ce serait un désastre complet”, expliquait-elle. “Je pense qu'il se comporte comme Hitler en incitant au racisme.” De la même manière, l’humoriste et présentateur sur HBO, Bill Maher, mais aussi les comédiens du “Saturday Night Live”, le républicain John Kasich ou encore l’éditorialiste pourtant très conservateur Glenn Beck ont tous comparé les deux hommes. La justification de ce rapprochement ? Pour Beck par exemple, c’est la crainte de voir l’Amérique voter pour “un candidat amusant, qui dit tout haut ce que certains pensent”, avant de se retrouver gouvernée par un dangereux tyran. Déjà interrogé sur ces comparaisons, Donald Trump n’avait alors pas semblé plus inquiet que cela. Alors en pleine polémique concernant sa proposition d’interdire l’entrée sur le territoire national aux Musulmans, il n’avait pas hésité à se comparer à un ancien président : Franklin Delano Roosevelt. “Ce que je fais n’est pas différent de la solution de FDR pour les Allemands, les Italiens, les Japonais”, assurait-il en évoquant en creux des camps d’internement. “Il [Roosevelt] a fait la même chose, et si vous regardez de près, il a même fait bien pire.” Source : Huffington Post, Paul Guyonnet, 08-03-2016 ===========================================
===========================================
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire